Re: Le Grand Palais

- Je vois... Oui je vois. J'espère voir cela un jour dans ce cas. Je vais aller converser avec d'autres invités, Père m'en voudrait dans le cas contraire. Mesdemoiselles, messire Kantz, ce fut un plaisir.

Reyner s'inclina avant d'aller plus loin tandis qu'Hélène répondit à la petite révérence et se plaça un peu en retrait, observant sa jeune sœur du coin de l’œil.

- La métamorphose?! Elle semblait à la fois ravie et surprise d'apprendre cela. C'est.. C'est surprenant, je n'aurais pas pensé que quelque chose de cet acabit était possible. J'imagine que cela doit être compliqué? Dites moi sire Kantz, connaissez vous des mages outre celui qui a combattus à vos cotés? Savez vous comment l'on devient mage?

Elle avait clairement des étoiles dans le yeux à entendre tout ce que Kantz lui racontait, la magie semblait être un univers à la fois nébuleux et passionnant pour elle qui venait de découvrir qu'il ne s'agissait pas que d'expériences bizarres et de boules de feu.

Une nouvelle fois Kantz imita les personnes de la haute société lorsqu'elles se saluent et s'inclina lui aussi avant que Reyner ne s'en aille.

-Messire Reyner, bonne soirée.

Le nilfgaardien ne savait pas quoi penser de celui-ci, mise à part qu'il semblait hautain et un peu arrogant, sire Mark paraissait bien plus sympathique à ses yeux.

-Je pense que oui, je ne me suis pas encore plongé sur ce type de magie particulièrement. Quand à votre seconde question, il est tout à fait possible à l'aide d'un travail acharné de devenir mage, je pense que la clé est la motivation et l'envie.

Il s'interrompit un instant pour réfléchir, puis reprit parce qu'il avait oublié une question.

-Ah à Kaer Morhen il y a notre enseignante en magie, Dame Iphia. C'est un peu elle qui me sert ... de tutrice dans mon apprentissage.

Kantz était donc "seul" avec Laria, sa soeur aînée la surveillant mais n'intervenant pas. L'enthousiasme de sa cadette n'était pas forcément pour lui plaire, mais elle n'en dirait rien.

- Du travail...

Un début de ravissant sourire se glissa sur le coin de ses lèvres avant de disparaître bien vite par souci de discrétion.

- Je vois... et... savez vous ce que doit faire quelqu'un voulant apprendre la magie?

Kantz en était presque venu à ignorer Hélène tant celle-ci s'était effacée après le départ de Reyner pour ne presque se concentrer uniquement sur sa sœur. Leur conversation était agréable, finalement Jorah n'avait peut être pas eu tord en lui conseillant de rester au moins pour le dîner, Kantz n'oubliera certainement pas d'aller le remercier une fois qu'il aurait fini de "discuter" avec la servante ...

-Et bien ... au tout début j'ai commencé par apprendre les bases. C'est à dire l'aspect théorique du Chaos primitif, cela peut être long et ... rébarbatif mais c'est là qu'il faut persévérer. Lire et relire des dizaines de livres, s'imprégner, comprendre.

Le petit mutant réfléchit un instant, il faudrait peut être qu'il en reparle avec sa tutrice.

-Enfin c'est comme cela que j'ai appris.

La jeune fille revient au palais après son escapade à cherché Poddrick. Etant revenue avec un but dans la tête, elle cherche quelqu'un dans la pièce. L'ayant trouvé, elle le rejoins, du moins jusqu'a qu'elle le voit parler à une femme. Casei perdant son sourire, s'avance vers Ymerej et Elia.

-Bonsoir Ymerej ! Et bonsoir dame l'herboriste. Excusez moi de vous interrompre, mais puis-je m'incruster dans votre conversation ?

On pourrait voir que la blonde a un peu de tension envers la jeune herboriste, elle ne l'appelle même pas par son nom, ne lui demande même pas, et ne se présente même pas à la jeune femme.

Biensûr, elle ne sait pas de quoi ils parlent en se moment.

À ce compliment, Elia sourit tendrement.

- C'est gentil ça, et en plus : je suis tout à fait d'accord avec toi, merci.

Tout en hochant la tête à plusieurs reprises, absolument pas gênées par la taille de ses propres chevilles. En écoutant la suite, elle prit une moue songeuse, elle n'était pas sûr de cela, et s'imaginait plutôt qu'il y avait une bonne dose de méfiance chez les sorceleurs, malgré tout le contexte actuel, malgré l'Empereur et ses agir, etc etc. En outre, elle connaissait personnellement certains jeunes mutants, et son avis était alors on ne peut plus clair sur la question.

- Je pense que tu te trompes, Ymerej. Enfin, je ne sais pas, je ne suis pas sûre que ce serait passé aussi "fluidement" que face au fait accompli. Peut-être tes camarades démentiront...

Elle hocha mollement les épaules, les mains toujours tenues l'une dans l'autre devant elle. Et alors qu'elle allait réagir en complétant l'idée lancée précédemment, l'arrivée d'une personne à laquelle elle ne s'attendait pas - ses sens n'étant pas aussi développés que ceux des mutés -, la surprit quelque peu. Enfin, le terme "surprise" était bien fort, bien trop, dans les faits, elle n'était pas même un peu décontenancée. Toutefois, et puisque Caseï ne le dissimulait pas, Elia sentit ce quelque chose de presque électrique venant de celle qu'elle avait soignée durant toute une nuit. Amusée, par la sensation d'avoir la foudre émanant de la jeune blonde, focalisée sur elle, Elia eut un très subtile gloussement suivit d'un soufflement du nez, ensuite elle répondit :

- Bonsoir demoiselle... toi ! Mais tu nous interromps guère, je te permets de te joindre !

Puis un regard et un sourire goguenard fendit le doux visage, et Elia pivota la tête vers le Skelliger se situant à sa droite.

- Psst, fallait me dire que tu avais une petite amie Ymerej !

Ymerej sourit, satisfait de voir son compliment apprécié bien qu'il ne l'avait pas formulé en ce sens.

- Finalement n'est-ce pas une meilleure chose de récompenser les vies sauvées que celles enlevées ?

C'était sûrement vrai que certains de ses camarades n'auraient sûrement pas été d'accord pour participer à la bataille, surtout en connaissant les effectifs d'en face. Mais le mutant avait sûrement une naïve vision de la morale de ses camarades, après tout c'était maintenant ceux qui composaient sa famille.

- Peut être quelques uns je ne sais pas mais la bonne majorité serait venue ici sans sourciller je pense, ce sont de bonnes personnes.

Une affirmation qui était finalement ridicule puisqu'il était loin de tous bien les connaître personnellement. Bien qu'étant doté de sens développés le skelliger remarqua la venue de Caseï au dernier moment. Et encore moins cette "électricité" envers Elia. Un franc sourire fut adressé à l'apprentie sorceleuse, visiblement il était ravi de la revoir en pleine forme. C'était aussi la première fois qu'il la voyait en tenu de soirée, ce qui lui allait plutôt bien il devait se l'avouer.

- Caseï ! Je suis content de voir que tu vas mieux. Il se tourna brièvement vers l'herboriste. Tu as fais du bon travail avec notre Caseï !

A la remarque d'Elia ce fut d'abord l'incompréhension qui le gagna.

- Moi ? Comment ça ? En croisant le regard de la blonde le garçon comprit à qui la néo-noble faisait référence, ce qui teinta ses joues d'une légère couleur cramoisie. Oh tu veux dire ? Oh euh je non non..

Pas un sujet qui le mettait spécialement à l'aise. A vrai dire il ne s'était encore jamais imaginé en couple, encore moins avec quelqu'un de Kaer Morhen. Cette remarque commença donc à le faire réfléchir à cet aspect encore jamais pris en compte.

Le jeune sorceleur était toujours appuyé sur sa colonne de marbre, les festivités étaient déjà bien entamées et Warin n'en prenait pas réellement part, il observait toujours tout simplement. Il voulait que tout ça se termine, pour retrouver les cours de Kaer. Que pourrait-il faire pour que cette soirée le divertisse ? Warin regarde du coin de l'œil s'il y a différents endroits du palais surveillés.

Lançant un regard noir à l'herboriste, Casei sert les poing quand elle lui "permet" de les rejoindre, elle demandait surtout à son ami pas à elle. Elle se prend pour qui celle la ? Se pinçant les lèvres, Casei croise les bras. Alors qu'elle masque son regard, elle ajoute aux paroles de Ymerej

-Hum, c'est vrai que tu as fais du bon travail...Enfin il n'est pas parfait, j'ai toujours des gênes à l'épaule. Dit-elle dédaigneuse envers l'herboriste.

Elle s'en fout si l'herboriste ne l'aime pas. Les potions hirondelle lui suffit et puis elle n'est pas la seule herboriste n'est-ce pas ?

Puis elle sert les dents en les voyant se discuter entre eux ouvertement et de façon familière. Elle ne comprend pas ce qu'ils disent et surtout pourquoi Ymerej rougit. Quand Ymerej la regarde, il voit qu'elle est blasée.

-Ahem. Rapelle t-elle sa présence envers les deux. Même si Ymerej semble bien aimer l'herboriste, il ne faut pas oublier qu'elle est devant lui, hors de question de tenir la chandelle !

-Je suis venu te remercier Ymerej, merci de m'avoir sauver des haakis. Ajoute-elle plus sérieusement, en le regardant dans les yeux.

Sans lui, elle serait déja dans sa tombe.

La petite écouta tout le long, hochant la tête d'un air indiquant un grand intérêt au discours du petit mutant.

- Les bases... Le chaos... Moi aussi j'aimerais que...

Elle se coupa, repensant à sa soeur qui la surveillait et qui ne serait pas pour qu'elle réalise ce rêve qui était désormais le sien grâce à Kantz.

-... que cela soit accessible à tout le monde. Quel dommage qu'il s'agisse d'arcanes si ardues.

Il était évident qu'elle mentait à cause de sa soeur et qu'elle était intéressée par cette vocation, cette dernière malgré les efforts de la nobliette n'était pas dupe.

Un instant ses yeux se posèrent sur la seule personne du groupe à garder le silence pour l'instant : Hélène la sœur. Kantz n'avait pas loupé cet étrange regard que portait celle-ci sur Laria, comme si elle cherchait à la ... surveiller ou quelque chose de similaire. D'ailleurs le petit mutant remarqua aussi que les paroles de son interlocutrice sonnaient fausses: son discours ne disait pas ce que son attitude corporelle montrait, c'était étrange mais le nilfgaardien pensait comprendre les raisons de ce soudain changement.

Ainsi lorsqu'il reprit la parole il baisse considérablement "le volume sonore", soufflant presque comme un murmure ses paroles pour qu'elles n'atteignent que la seule et unique concernée.

-Ne dites pas cela ! Je n'ai pu atteindre ces bases grâce à un travail et des efforts considérables alors que je n'y connaissais strictement rien ... avant. Si vous le voulez réellement, je suis sur que vous y arriverez ! Il faut être juste conscient que c'est quelque chose de conséquent et être prêt à consentir des sacrifices.

Qu'arrivait-il au jeune mutant ? C'était bien la première fois où celui-ci parlait avec autant d'assurance, sans aucune hésitation, sans l'impression d'être réservé et timide. Cela en était presque déconcertant.

-Euh ... je ... je suis désolé ... je n'aurais pas du ...

Malheureusement, les habitudes avaient la vie dure et cet instant passé le Kantz introverti refit vite surface.

Le goguenard faisant règne sur le visage d'Elia, étendu encore plus son domaine, et c'est l'entièreté de ses expressions qui furent animés par cette envie de taquiner ce cadet, comme s'il était un de ses petits frères, avec lequel elle avait grandit. Toutefois, elle se restreint à ne pas trop l'embarrasser, et se contentera d'un discret clin d’œil, cette fois-ci, bel et bien dérobé aux yeux de Caseï.

- Eh mais t'es une sacrée pimbêche toi !

Lance-t-elle alors d'une voix exagérément offusquée, en entendant les remarques pour le moins acerbes de la jeune fille. Une mine déçue est ce qui fait face à la mutante, bien qu'en vérité elle n'en soit nullement affecté, Elia aimait voir les choses, et s'amuser un peu des réactions de ces jeunes sorceleurs. Ici, elle supposait qu'elle était de trop, mais décidait de rester quelques secondes supplémentaires, juste pour voir... Voir d'un œil intrigué, ce qui allait se dérouler ensuite, tandis que sa remarque la faisait peut-être pleinement rester actrice de la scène.

Warin, détaché et hors du chaos cacophond, pouvait observer différentes "entrées" éloignées de la fête. Peu de gens y circulaient si ce n'était les quelques servants et servantes réapprovisionnant la salle en vin. Il pouvait de ce fait deviner que ce devait être des cuisines ou quelque chose menant aux caves à vins.

En outre, il y avait aussi les grandes portes par lesquelles ils étaient entrés. Des escaliers menaient plus haut encore, mais il fallait s'y aventurer pour savoir si cela était surveillé ou non, ou même pour tout simplement savoir où cela pouvait mener.

Lucius a écrit:Il fronça les sourcils, semblant très sérieux.

- Hm? Comment ma jambe pourrait avoir mal? Ce n’est pas un être humain...

Avait-il seulement compris la question, ou faisait-il exprès? Impossible de le savoir. Cependant, il hocha la tête suite aux propos de l’elfe, approuvant.

- T’as bien raison... Ils sont les derniers à se bouger, si il se permettait de dire cela, c’était sûrement qu’à part Banya, personne n’entendrait... Sauf peut-être un Sorceleur? Mais il s’en inquiétait peu.

Interloqué, il observa Banya avec une expression déconfite gravée sur son visage.

- Euuuh... Hein? Comment ça, ça pue? Et pourquoi y’aurait du vent sous une table? demanda-t-il l’air décontenancé.

Il haussa ensuite les épaules.

- C’est pas très poli de manger comme ça, mais, il souffla, ouais bref, ok.

Relevant alors la tête, il se saisira alors habilement de l’assiette contenant les victuailles demandées, la posant délicatement sur le banc à côté de lui. Il remplira ensuite un verre d’eau pour la jeune fille, et oui, s’hydrater est important, et prendra également un couteau et une fourchette qui seront posés à côté de l’assiette, sur le banc - pensant que comme tout le monde elle mangeait avec des couverts, le tout avec leste et de manière furtive. Il glissera ensuite sa tête sous la table.

- Demandes si tu veux autre chose, j’ai’qu’ça à faire de toute façon.

Aà cela, Banya fronça les sourcils aussi circonspecte que naïve, et répondit par conséquent avec tout le sérieux du monde, peu importait que Lucius le fut ou non. En outre, il y avait des chances que les deux mioches soient sur la même longueur d'onde, ou pas loin...

- Mais, mon nez l'est pas vivant, et j'ai eu quand même mal, et très !

Elle secoua ensuite la tête, considérant son interlocuteur comme pas très futé, une douce ironie, lorsque venant de la sauvageonne. Qui d'ailleurs, ne rebondit pas au sujet des gros, elle leur avait déjà donné trop d'intérêts en les mentionnant, et cela s'arrêtait là. Ensuite, elle soupira, en effet, il lui vint à l'esprit que le garçon était un petit enfant qui ne savait rien du monde, un petit enfant auquel on devait apprendre les choses. Ainsi, une mine finalement assez compréhensive, miroitant les quelques airs maternels dont elle parvenait à se souvenir - plus ou moins consciemment -, mais de façon évidemment exagérée et caricaturale, elle hocha la tête, d'avant en arrière les yeux clos. Un pincement des lèvres suivit, alors qu'elle réfléchissait à l'intonation de voix à prendre. Durant ces quelques secondes, Lucius avait finit sa manoeuvre et lui avait passé ses petites affaires ! Alors, en tenant l'assiette mais le reste sur le sol, Banya s'adressa au garçon par ces mots :

- T'as qu'à venir voir mon p'tit, enfin, même si t'es grand, y a du vent d'air, heu, du courant d'air ici, oui oui, et y a pas la transpiration des... ben des gros.

En guise de remerciement, il avait reçu sourire et hochement de tête bien sûr. Puis, sans attendre davantage, elle se saisit des outils à sa disposition (qu'elle savait d'ailleurs utiliser grâce à Ymerej), et s'attaqua à cette sorte de steak bizarre, c'était p'tet du dragon, ou quelque chose comme ça ? En tous les cas, il n'était pas facile à couper ! Et à sa tête, et la grimace habitant son visage, on pouvait deviner son désarroi face à la tâche de mettre ce gigot en pièce ! Mais l'acharnement étant roi, elle devrait finir par y arriver.

Ainsi durant sa mince analyse il aura facilement deviner la place des cuisines, s'il voulait empoisonner la salle ce serait par là qu'il se dirigerait, mais il n'a aucune envie, ni même la simple pensée de le faire.

Les escaliers l'intriguent, par anticipation, il se mêle légèrement à la foule tout simplement pour choper deux coupes de vin et quelques grappes de raisin, puis Warin part direction l'escalier, pour voir ou ceci mène.

Après les messes basses Ymerej s'excusa rapidement auprès de la blonde qui leur fit remarquer sa présence, encore un peu rouge, un peu plus après le clin d'oeil qui voulait dire tant de choses. Les remerciements lui arrachèrent un nouveau large sourire.

- Pas besoin de me remercier, je sais que tu en aurais fais autant. Après tout on peut compter l'un sur l'autre, peu importe les problèmes.

Même pour lui c'était clairement évident qu'il y avait une tension maintenant, surtout du côté de Caseï qui ne semblait pas apprécie une personne qui lui était venu en aide, sans qu'il ne comprenne pourquoi. Comment pourrait il se douter qu'il puisse en être la cause ?

- Caseï voyons...

Elia qui bien sûr en rajoutait, même si ça semblait plus être un jeu de son côté.

- Elia...

Le skelliger ne savait pas vraiment quoi dire ou faire. Et puis c'était dangereux de se mettre dans une dispute entre deux femmes, plus que d'affronter des centaines de Haakis.

Lorsqu'il s'excusa de l'avoir oublié dans conversation, elle repondra par un "humpf !" bien significatif. Puis elle lui répond.

-Biensûr que je t'aurais aidé, mais je prefère te remercier. Je n'ai pas envie de paraître pour une profiteuse qui ne remercie pas ses sauveurs.

C'était sacrement hypocrite de dire ça que à Ymerej, sachant que l'herboriste devant elle l'a aussi sauver. Elle offre un petit sourire à Ymerej qui fut bien remplacé par une mine ferme quand elle entendit la fille.

-Et toi tu es sacrement suicidaire à insulter une sorceleuse. Rajoute t-elle au tac au tac. Croisant les bras, elle continue de fusiller la jeune fille.

Il est vrai que rien ne la retiens de lever son index et de faire un signe. Ne serais-ce qu'un axii pour la chambouler ou un Aard pour l'envoyer valdinguer à l'autre bout de la salle. Mais elle se retient, elle n'a pas envie de paraitre pour une sauvage en vu des personnes ici, surtout qu'ils pourraient la mettre en cachot pour ça.

-Bref vu que j'ai fais ce que je devais faire, je vais vous laisser à deux. Continue t-elle blasée.

Elia ne se départ pas de son adorable sourire, et prend même un air désabusé.

- Oh ! Ai-je fait-cela ?... C'est vraiment fâcheux...

La taquinerie ne la quittait pas, ne prenait-elle pas Caseï au sérieux ? Ou avait-elle des raisons de ne pas la craindre ?...

- En tous les cas, tu étais bien plus mignonne avec le jeune capitaine ! Ajoute-t-elle en ignorant la dernière intervention de la blonde, et regardant Ymerej du coin de l’œil. Mais si c'est ma présence qui te trouble...

Elle se pinça les lèvres, les yeux azurs pleinement plongés dans ceux de la sorceleuse.

- Je m'en vais vous laisser entre amoureux !

Sans commenter plus, ou demander plus de ce qui avait put se passer entre Caseï et Aroy, peut-être avait-elle une idée bien ancrée, peut-être s'en fichait-elle, elle leva une jambe sur le côté, comme un pas de danse, sans bouger ses deux mains toujours croisées au niveau de l'entrecuisse. Un mouvement de tête pour les saluer, et elle tournait les talons pour aller ailleurs.

- Je te connais depuis le temps, je sais que tu n'es pas comme ça voyons.

Un léger sourire rendu avant que les choses continuent de s'envenimer, à son plus grand désarroi.

- Mais enfin arrêtez vous.

Un sourire mi-amusé mi-gêné sur le visage Ymerej regardait l'espèce de dispute entre les deux, ne comprenant pas vraiment à partir de quand c'était partit de travers. A la menton du capitaine le skelliger fronça les sourcils en regardant Caseï, là encore ne comprenant pas ce qu'elle pouvait trouver à ce genre de nombre privilégié sans aucun intérêt.

- Entre amoureux ? Mais enfin... Cette même teinte pourpre avant de saluer l'herboriste tout de même à qui il sourit. A bientôt Elia.

Car bien entendu le garçon comptait bien la revoir, il était temps qu'il élargisse ses relations au delà de Kaer Morhen. Maintenant seul avec sa camarade, il lui dit.

- Vous avez eu des problèmes toutes les deux avant ce soir ?

Puis il rebondit sur un autre sujet.

- Alors comme ça tu vois un capitaine ? Vous êtes... proches ?

Elle ne répondra pas à Elia, elle n'a pas besoin de sa réponse de toute façon.
La façon dont Elia se moque d'elle l'énerve, elle grince des dents. Que se soit avec ses airs "innocente" ou qu'elle raconte son entrevue avec le capitaine alors qu'elle n'en sait rien, cette femme insupporte Casei. Ainsi elle laisse tomber la raison pour agir de façon idiote, elle fixe la jeune femme partir avec des yeux en colère. Discrètement, elle forme un signe d'Axii lorsqu'elle s'en va. Avec cet Axii, elle l'étourdira lorsqu'elle lève le pas dans le but de la faire trébucher lors de la marche. Personne ne pourra la soupçonner si elle tombe toute seule, pas vrai ?

A part peut-être Ymerej, qui l'aurait vu faire le signe. Enfin si il regarde son index faire le dessin du signe. Il est possible que si il remarque à temps, qu'il l’empêche de faire son action.

Puis se tourne vers Ymerej, elle semble bien blasée.

-Non jamais, appart qu'elle ne sait pas guérir correctement avec ses plantes à la noix. On voit à ses paroles qu'elle est salée.

Puis voilà qu'il parle du capitaine, qu'est-ce qu'il a lui aussi à parler de lui ? Elle repond donc, énervée

-Tu n'as pas besoin de le savoir. A moi maintenant, toi et cette herboriste vous êtes proche ?

- Pourtant tu me sembles en bonne forme.

La réponse qui suivit ne semblait pas particulièrement lui plaire, ça laissait à penser que Caseï avait bien des choses à cacher à propos du capitaine, sûrement intime.

- Je vois, j'espère que ça passera bien. Je viens de la rencontrer tout simplement donc non.

Pendant un instant le garçon cru rêver en voyant sa camarade faire un signe.

- Caseï arrête toi tout de suite.

C'était hors de question que Ymerej la laisse attaquer une personne qui avait soigner nombre de ses camarades et surtout la laisser faire une action que pourrait signer son arrêt de mort si ça venait à se remarquer. Le skelliger posa sa main sur celle de Caseï qui faisait le signe pour l'abaisser. Peut être était-ce ce que la blonde recherchait ? En tout cas il était bien trop naïf pour penser à une telle éventualité.

- Tu as envie de mourir ou quoi ?

L'apprenti sorceleur se demandait bien ce qui se passait pour que ça en vienne à de telles extrémités.

En voyant Banya froncer les sourcils, Lucius fronce lui aussi les sourcils, intrigué.

-... il souffla, ton nez est relié à ton corps. Toi. Toi, tu es vivante. Si tu te fais coupe, c’est toi qui a mal, pas l’endroit où tu te coupes.

En voyant Banya en pleine réflexion sur les paroles à adopter. Il s’attendait à des paroles pas très fûtées de la part de la jeune fille: elle avait l’air un peu simple et limitée, mais Lucius ne jugeait pas vraiment... Son inconscient peut-être?

Il souffla ensuite du nez lorsqu’elle l’appela ”mon p’tit” puis qu’elle se corrigea à la hâte.

- Je peux te faire confiance alors? J’arrive.

Remontant sa tête le temps de s’assurer que personne ne l’épie, puis il se glisse avec leste sous la table, pour avoir devant ses yeux présenté le spectacle de Banya en difficulté face à la viande.

- Attends je vais t’aider.

Il tendra sa dextre, attendant que Banya lui offre son couteau et sa fourchette, puis, il s'attèlera à la tâche de couper la viande de la jeune fille: lui n’avait pas trop de mal. Était-il plus fort? Plus habile? Ou Banya ne savait-elle simplement pas bien se servir d’un couteau? Il rendra ensuite ses couverts à Banya une fois la becquetance coupée en morceau.

- Tiens. Pourquoi t’y arrivais pas?

Casei n'a pas besoin de répondre, elle était surtout concentrée à faire sonsigne.

Elle fut donc arretée dans ses agissement, l'ordre sur elle, sa main sur la sienne. Elle fusille le jeune garçon.

-Non j'ai pas envie de mourir, mais de lui donner une bonne correction.

Alors qu'elle dégage sa main violemment de la sienne, elle abandonne son projet. Pas besoin de faire dans la précipitation, ça peut encore attendre.

Elle n'a rien à caché, ses minutes ou elle eut sa première impression de l'herboriste lui a confirmé qu'elle ne l'aime pas.

Le regard de Caseï et la violence avec laquelle elle retira sa main de la sienne le toucha, ne comprenant pas que d'un coup il se soit attiré les foudres de la blonde, il se renfrogna, vexé et déçu.

- Pourtant c'est ce qui arrivera si tu le fais ici devant tout le monde.

Il ne sut pas quoi ajouter d'autre, toute la bonne humeur dû à sa rencontre et au fait de voir Caseï en forme s'envola, de toute façon sa camarade ne semblait pas avoir spécialement envie de converser avec lui au vu du ton employé. Il resta de très longues secondes dans son mutisme, les bras croisés, avant de finalement essayer de comprendre.

- J'ai fais quelque chose de mal ?

Elia pourra partir sans être inquiétée puisqu'Ymerej aura empêché l'Axii de Caseï, et elle n'entendra pas les paroles échangés derrière elle.

De son côté, Warin n'aura pas besoin d'une quelconque diversion pour sortir d'ici : il avait pu le voir déjà, beaucoup s'étaient faufilés en dehors du palais sans être interpellés pour cela. Ainsi, nul ne fit attention à lui, et peut-être était-ce juste un coup de mère chance, mais il n'y avait pas âme défendant les escaliers ou les lieux plus hauts. Arrivé, il sera face à un mur dont les extrémités donnaient sur un couloir chacun, soit deux : à sa gauche et à sa droite.

Ainsi il grimpe les escaliers armés de ses coupes de vins, et de son raisin, raisins qu'il s'amuse à lancer en l'air et à attraper avec sa bouche, c'est assez facile avec des sens développés. Arrivé à l'intersection, il ira à gauche, s'enfonçant ainsi un peu plus dans le palais.

En s'enfonçant dans ce couloir, Warin tombe sur un enchaînement de portes fermées et non gardées. Et cela tout le long du couloir, le fond ne présentant qu'un mur garni d'un tableau, tableaux qui se trouvaient d'ailleurs un peu partout en décorations dans le palais.

Cela valait-il le coup d'enfoncer les portes ? Non Warin était simplement là pour se balader, une petite balade à l'écart des fêtes. Se dirigeant vers le tableau, il fait usage de ses sens, voir s'il peut entendre quelque chose qui pourrait émaner d'une des pièces fermées.

Ymerej De Hindarsfjall a écrit:Le regard de Caseï et la violence avec laquelle elle retira sa main de la sienne le toucha, ne comprenant pas que d'un coup il se soit attiré les foudres de la blonde, il se renfrogna, vexé et déçu.

- Pourtant c'est ce qui arrivera si tu le fais ici devant tout le monde.

Il ne sut pas quoi ajouter d'autre, toute la bonne humeur dû à sa rencontre et au fait de voir Caseï en forme s'envola, de toute façon sa camarade ne semblait pas avoir spécialement envie de converser avec lui au vu du ton employé. Il resta de très longues secondes dans son mutisme, les bras croisés, avant de finalement essayer de comprendre.

- J'ai fais quelque chose de mal ?

Alors qu'elle recule d'un pas, elle n'accordera pas de réponse à Ymerej. Il avait raison, il faut pas qu'elle montre à tout qu'elle est aggresive envers les autres si elle ne veut pas mourir. Elle laisse donc un blanc, préferant regarder les gens qui danse, que de regarder la mine Ymerej vexé.

-A part converser et laisser cette herboriste ce moquer de moi, non aucun.

Son ton insiste sur l'herboriste qui se moque d'elle. Casei a une trop grande fierté, qui lui menera surement à sa perte. Elle déteste que les gens se moquent d'elle, ce depuis toute petite. Elle veut paraitre forte, pas une clown.

Dans une des portes, proches du fond, il peut entendre un coeur battre, ou du moins c'est ce qui semble. Le rythme est calme.