Les tribulations de Carmia en Maecht

Très bien, la sorceleuse, qui était de nature impétueuse et peu patiente, n'attendra pas quelques dizaines de secondes avant de rétracter ses doigts et de taper son poing sur le zinc. Elle scandera également de sa voix roque :

- " Hé ! "

Tant pis, faisant demi-tour, elle cherchera n'importe qui semblant besogner pour l'établissement ; serveuse, serveur, qu'importe. Elle ira ensuite vers ces derniers si ils existent bien. Néanmoins si ce n'est pas le cas, elle poussera sans force la personne avec qui le patron est en train de jacasser, pour concentrer l'attention de ce dernier sur elle :

- " Bon t'as fini ton manège ? "

L'homme lui accordera un regard alors qu'un profond silence règnera soudainement autour des deux belligérants, se répandra comme une traînée de poudre jusqu'à emplir toute l'auberge. Une myriade d'yeux se tourneront vers Carmia alors, dominés par ceux d'un bleue aussi froid que le légendaire acier météorique. Quelques secondes de flottement avant que le colosse faisant office se tavernier ne réponde :

- Foutez la moi dehors.

Remarque instantanément suivit d'un mouvement général alors que plusieurs personnes de la taverne se lèveront pour s'approcher de Carmia, tous armés, bien qu'aucun ne dégainera. Un s'apprêtait d'ailleurs à pauser la main sur son épaule, Carmia aura bien entendu le temps de réagir, elle n'était pas sorceleuse pour rien, cependant il semblait claire qu'elle était assise sur une poudrière.

Carmia se retournera avec la vitesse de l'éclaire, prenant totalement par surprise le pauvre être qui voulait peut être juste lui demander l'heure qui sait ? Le poing de Carmia lui indiquera qu'il était l'heure d'aller dormir et s'abattra avec violence sur son visage, lui décrochant quelques dents au passage et le couchant raide, créant une sorte d'hésitation dans les rangs de la taverne. Les gardes les plus pourris reculeront tandis que d'autres tireront lentement leurs armes pour se défendre. Seul deux personnes se dressaient encore contre elle, un qui se munira d'une sorte de lourde matraque en bois tandis que l'autre l'approchais par derrière, cherchant manifestement à se synchroniser avec son compère, ils devaient avoir l'habitude de travailler à deux. Le patron quand à lui regardera la scène d'un air dur avant de déclarer à la foule

- Vous foutez quoi exactement ? sortez moi cette pute, ici, je ne veux pas dvos conneries, je suis la patron, et il y a le respect, ceux qui n'aident pas à foutre cette pute dehors toucheront plus à une putain de goute d'alcool de leur vie.

Il semblerait que sa tactique soit optimale, et même salvatrice ! Tant mieux, alors elle en abusera à foison. Voyant que beaucoup étaient hésitant voire même couard, elle profitera de cette ouverture pour dégainer son épée, d'autant plus que certains faisant parallèlement de même. Ensuite, elle saisira la personne qu'elle avait précédemment poussée pour plaquer ses bras dans son dos - l'avant-bras libre de Carmia retenait ces derniers -. Quant à sa lame, elle sera placée en évidence sous la jugulaire du malheureux.

- " Tente quoique ce soit et j't'égorge "

Lui chuchotera-t-elle avant de s'adresser à voix audible pour chaque personne du bar :

- " Tavernier ! Tes clients, j'les exploserai comme celui que j'viens de démonter si tu n'leur dis pas d'baisser les armes et de coopérer avec moi. J'ai su défoncer un gars à main nue, alors imagine le carnage avec une épée "

Bluffait-elle ? Peut-être. Dans tous les cas rien n'était perceptible dans sa voix.

L'inconnu s'éloignera brusquement devant l'assaut de carmia, ne pourra y échapper totalement. La personne lui faisant face, elle aura bien du mal à lui plaquer les mains dans le dos, cependant elle saisira son bras avec une poigne de fer le bras de l'inconnu qu'elle attirera vers elle, mais le bougre se débattait et elle n'arrivera pas à totalement maîtriser l'homme qui dégainait sa lâme, prêt à frapper.
La déclaration de Carmia qui suivit fera naître un silence de mort dans l'auberge, l'heure n'était plus à régler des comptes, l'offense était bien plus grâve. Une inconnue qui ne respectait pas les codes de la ville, qui envoyait tout valser et tentait de s'imposer, seule, contre tous. La donne avait changer, l'impudente se tirera plus à si bon compte. Les lames se tirèrent franchement alors que Carmia sentira poindre dans son esprit une sensation familière désagréable, une colonie de fourmi qui semblait s'agiter à la surface de son cerveau, les effets d'un signe qu'elle avait plus expérimenter plus d'une fois.
Le tavernier lui répondra quant à lui avec le plus grand calme, sérieux comme la mort :

- T'as vraiment envie de crever toi.

Il semblerait que sa technique eût à pâtir d'une maigre efficacité ce tour-ci. C'était bien sa veine. Elle se contentera de jeter sa proie, avec force, devant elle, à l'aide d'un coup de pied tonic. Le but étant de dissuader l'homme en question de la tailler. Sans doute que cette action fut amplement sollicitée par la nuée de lame surgissant devant elle. Très peu envieuse de se prendre un revers de la part de la clientèle, la Pianienne mobilisera toutes ses connaissances intellectuelle pour se sortir de ce merdier. Mais, était-ce cela qui provoqua cette gêne particulière à ses méninges ? Non, la nature de cet inconfort, elle était ésotérique. L'accumulation de se sentir cernée face aux épées, de cette singularité tentant d'entrer par effraction dans son esprit, et surtout l'hostilité de tous les êtres environnants lui fit changer de tactiques ; elle choisit la défensive. Sa lame pointée vers la foule, elle maugréera à l'attention du tavernier :

- " Je cherche surtout des informations sur quelqu'un. Si elles me sont données, je m'en irais, mais sinon... "

Elle fera attention à n'importe qu'elle offensive.

Un contre 10, 20, 30 peut être ? Et qui sait ce qui l'attendait dehors, son swing était peut être impressionnant, mais elle restait une jeune femme au milieu de bandits endurcis. Croyait elle vraiment les effrayer avec une si simple démonstration. En tout cas, celui qu'elle avait envoyée bouler lui n'ira plus lui chercher des noises. Chacun s'approchera lentement d'elle, resserrant leurs étau, une promesse d'une mort rapide, toute sorceleuse qu'elle soit, et cela si elle avait de la chance.  

- Tu t'es pointée au mauvais endroit poufiasse

Crachera un homme en armure de plate, mal entretenue, s'avançant en première ligne. Inopinément, carmia sentira son épée vibrer, de plus en plus fort, comme si cette dernière tentait de s'échapper de sa main, s'échapper pour être remplacée par un... balais ? Carmia se retrouvait maintenant face à une bande d'hommes armée jusqu'aux dents et armée d'un ridicule balais. Une situation étrange qui fera ralentira un moment l'avancé de ses agresseurs qui peinait à assimiler ce qu'il venait de se passer. Peut être était-ce un piège ? La jeune fille était elle également une magicienne ?

C'est ce moment que choisit un homme d'une petite trentaine d'année pour fendre sans difficultés la foule sidérée, une épée qu'elle connaissait bien à la main. Cette personne avait quelque chose de singulier, son sourire irradiait une joie de vivre certaine accompagnée d'une arrogance inégalable. Au milieu de ces rustres, son visage ovale légèrement androgyne le rendait d'autant plus attirant qu'il possédait déjà une certaine beauté naturelle et dont il ne se cachait absolument pas. Il portait une tenue plutôt élégante sans pour autant oublier d'être fonctionnelle et portait à sa ceinture une deuxième épée, la sienne assurément, quoique qui pouvait savoir à qui elle avait appartenue par le passé ? Le jeune homme se passera une main dans ses cheveux mi-long dans un geste d'une vanité à peine voilée. Ce dernier déclamera alors avec un sourire éclatant, sa voix légèrement suraïgue et pleine d'entrain rompant la tension qui était lentement montée dans la taverne :

- Et bien, on a une petite tête qui est venue faire son intéressante ? On devra lui apprendre deux trois petites choses pas vrai ? Vous voyez pas d'inconvénients à ce que je m'en charge les gars ?

Déclarera le jeune trublion avec un sourire désarmant tout en s'approchant de la pianienne d'un pas lent comme un comédien vedette rentrerait sur scène. Son épée n'était pas directement pointée sur Carmia, mais sa prise restait ferme, assurément il savait manier cette arme, pas comme certains des pensionnaires de ce bar.

Toujours sur le coup du potentiel axii qui lui avait été infligé, dans un milieu rempli de ploucs et gueux, Carmia ne saisira la gravité de la situation qu'au juron lancé par un figurant de la scène, un simple ivrogne essayant de s'attirer une once de gloire. A son insulte, la Pianienne répliqua d'une grimace laissant apparaître une rangée de dents acérées et prête à mordre. Ce n'était qu'une illustration, et une sorte de bluff, car en réalité, la sorceleuse commençait à ressentir les affres de la peur. Car même le plus téméraire des hommes se sentirait acculé dans une pareille situation. Pourtant, Carmia ne semblait pas au bout de ses peines. Voilà qu'un autre procédé ésotérique souhaitait l'atteindre.
D'abord sur ses gardes, elle resserra sa poigne sur son pommeau, de crainte que ce dernier ne lui échappe à cause des nombreux vrombissements. Néanmoins, cela ne servira pas à grand chose. Prise au dépourvue par cette mascarade rocambolesque mais surtout humiliante, la rage l'envahissait aussi rapidement qu'un spiritueux dans les veines. Ses crocs toujours saillant, ses sourcils froncés, elle enverra balader le balais dans le décor, et se munira de sa seconde et dernière épée.

Celle-ci allait surement lui servir, en vu de la tournure des événements. D'où sortait ce gringalet aussi svelte qu'un squelette et aussi charismatique qu'un Poddrick ? Cela lui importait peu, pas plus que l'épée similaire à la sienne que l'inconnu semblait manier à merveille. La colère débordait en elle à tel point qu'elle ne pensait à rien d'autre que de régler ses comptes avec ce fanfaron :

- " C'est plutôt moi qui vais t'apprendre à n'pas m'énerver "

Ses mains tiennent puissamment la lame, mais la sorceleuse ne bouge pas d'un iota.

Quelque peu étonné par la scène, mais également rassuré par la tournure plus positive qu'attendue que la situation prenait, le tenancier du bar répondra d'une vois grâve au bellâtre arrogant :

- Fous la moi dehors et fais en ce que tu veux ! je veux plus voir sa gueule ici, et arrange toi pour qu'elle retienne la leçon. Sinon, va falloir qu'on repasse derrière, tu sais comment ça marche.

Concèdera t'il. Le jeune homme avait pris la situation en main, évitant toute effusion de sang inutile, du moins pour l'instant, tout n'était pas encore écris. De la foule, une voix moqueuse s'échappa :

- Sacré fop, toujours là quand il s'agit de s'occuper des filles.

Tandis que le bien nommé s'avançait vers son adversaire d'un pas fluide et mesuré avant de déclamer à l'attention de Carmia :

- Et bien ma petite terreur rousse, on veut encore se battre ? Décidément... Si ça peut te rassurer je trouve que le balais te va bien mieux que l'épée. Maintenant, si tu pouvais te tenir tranquile le temps que je règle ce petit problème, je pourrais même t'offrir un verre et un moment en ma compagnie si tu es bien sage. Je te montrerais ma collection de plumes d'hirondelles.

Sans plus attendre, il se coulera dans sa direction et assènera un coup d'estoc d'une fluidité et d'une rapidité remarquable en direction de l'épaule de Carmia qui allait devoir réagir rapidement.

Plus une accumulation d'intervention orale se faisait, et plus sa hargne se nourrissait. C'était à croire, en attendant les dires de ces plébéiens qu'elle n'était qu'une incapable à rang égal avec une simple paysanne. Ce n'est pas comme si toutes les personnes ayant décidé de jubiler d'elle s'étaient mangées son courroux.. A croire que ces imprudents aimaient jouer avec le feu ! Il ne fallait guère oublier que ce dernier brûlait...

- " Tu... Tu t'fous d'ma gueule ? " Lui formulera-t-elle, totalement hébétée par un tel narcissisme.

Cette fois-ci, elle espérait que le retour qu'il allait se manger allait être équivalent à une déflagration. Carrant le coup venant sur son épaule à l'aide du manche à balais, la Pianienne sollicitera son don, sur son poing qui s'était détaché du manche après son action défensive. Cette offensive partit en direction du visage du vaniteux.

- " J'te l'enfoncerai dans l'cul ton putain d'balais grosse merde ! "

Peut être qu'il se foutait de sa gueule, ou peut être pas qui sait, une chose était sure il semblait exaspéré par la réponse de Carmia et lèvera les yeux au ciel avant de lancer son estoc qui viendra égratigner l'épaule de Carmia sans réellement la blesser. la riposte de Carmia ne se fit pas atteindre, visant la mâchoire de l'homme qui reculera avec une vitesse impressionnante, conservant l'avantage de la portée donnée par son épée. Aussitôt le jeune homme enchaînera avec un violent coup d'épée dans la hanche pour faire définitivement plier la sorceleuse tout en souriant en voyant les reflets d'aciers sur le poing de la jeune fille :

- Jolie, mais je suis sur que tu peux être plus créative.

- " Putain d'merde "

Représentera beaucoup la pensée qui lui traversa l'esprit en même temps que la lame traversait la chair. La douleur ne fut pas foudroyante, mais cette dernière la Pianienne craignait qu'elle ne l'handicape dans la suite de cet affrontement. Préférant donc protéger ses arrières mais surtout sa capacité à se mouvoir, elle privilègera la défense ce tour-ci. Son balais exécutant la même protection qu'avec l'épaule, elle formulera simultanément un axii vers son adversaire.

Nouvelle attaque, nouvelle estafilade de son adversaire qui marquera son corps d'un trait de sang après avoir forcé le balais à se dégager de la trajectoire de la lâme. L'axii ne sera d'aucune utilité, la jeune fille devait pourtant savoir que cette dernière n'avait pas le niveau pour plier un être humain à sa volonté à moins d'un miracle de réussite. Son adversaire semblait invariablement la dominer, pas autant que lorsqu'elle avait affronté son maître quelques semaines auparavant mais suffisamment pour invariablement tirer profit de chaque engagement qu'il lançait, l'acculant petit à petit, comme lorsqu'elle affrontait des compagnons plus âgée à ses débuts en temps que sorceleuse. La maladresse dont la jeune femme faisait preuve avec le balais, arme qui lui était totalement inconnu, ne l'aidant pas à prendre l'avantage.
Le bellâtre fera alors remarqué, légèrement taquin :

- Pas comme ça petite sauvageonne, tu aurais du mieux écouter pendant les cours.

Petite sauvageonne, ce mot fut répété une nouvelle fois, raisonnant comme un écho du passé, petite sauvageonne...
Elle n'aura guère le temps de méditer à ces mots qu'un nouveau qu'une énième attaque fusera en direction du flan de carmia, un coup d'estoc qui pourrait la faire terriblement souffrir si il venait à atteindre sa cible.

Carmia mettra sa main en opposition, faisant une fois de plus appel à son don pour réveiller l'acier dont elle était fait. Mais l'acier ne se manifestera pas, ou du moins, pas autant que prévu et la lâme s'enfoncera impitoyablement dans la main de la sorceleuse, lui transperçant à moitié la main et lui infligeant une douleur terrible qui irradiera bientôt l'entièreté de son bras alors que le sang coulait à flot. Le jeune homme pestera alors à l'attention de la jeune fille, visiblement étonné et soudainement particulièrement énervé par la tournure des évènements, perdant de son flegme et de sa charmante classe. :

- Putain mais t'es totalement conne.

Jugeant visiblement que la scène était finit, il saisira son épée par la lame pour abattre son pommeau sur la tête de Carmia pour l'assommer d'un coup sec, net et précis.

Quand elle émergea enfin, la première sensation qu'elle sera en mesure de ressentir était une violente douleur provenant de sa main, une main moite et poisseuse, mais dont la blessure avait été presque totalement refermée, remplacée par une boursoufflure désagréablement douloureuse qu'elle pouvait sentir au creux de sa main alors qu'elle sentait son coeur battre à la chamade et ses capillaire dilatés. La deuxième sensation fut celle d'un affreux mal de tête, mêlé à une certaine rigidité alors qu'elle reprenait lentement conscience de son environnement et qu'elle retrouvait lentement de sa motricité. Sous sa tête, l'épaisse racine d'un arbre sure lequel son dos avait été reposé.
Son réveil fut accompagné d'une voix moqueuse qu'elle connaissait bien maintenant :

- Alors Carmia, ma petite sauvageonne, toujours à autant foutre le bordel ? Pourtant on aurait pu penser qu'avec le temps et l'épreuve finale t'aurais appris à te faire plus petite, mais t'as toujours une grande gueule, même pire que quand tu étais mioche. T'as de la chance que ton grand frère soit là pour veiller sur toi.

Combien de temps la sorceleuse resta stone ? Elle même l'ignorait, elle semblait émerger d'un rêve qu'elle n'avait jamais entreprit, car tout simplement elle fut frappée d'une amnésie passagère. Elle fut brève, quelques secondes tout au plus pour permettre à Carmia de sortie de sa torpeur et de ses rêveries. Un panorama brumeux s'offrit à elle, il se précisa crescendo, mais ce n'est pas cela qui l'importait le plus ; c'était plus cette gêne qui revenait de manière cyclique. Sa main lançait, la douleur eut raison de son air vaseux, et celui-ci réussi à la réveiller entièrement. Une grimace soulignera les traits de son visage pendant que sa main putride s'avancera devant son regard, afin d'analyser l'ampleur des dégâts. Elle écoutera d'une oreille les dires de son ancien assaillant qui aussitôt eût le mérite de raviver une bonne ribambelle de souvenirs. Ils se rejoignaient paisiblement avec les indices laissés sur son chemin et durant son affrontement. Rouge de honte, elle venait de prouver qu'elle n'était pas une intellectuelle...

- " Oh putain... "

Hésitant à croiser le regard de son aîné, elle préférera répliquer froidement, ce qui lui permettra d'esquiver la responsabilité qu'elle avait dans cette histoire :

- " La prochaine fois trouve un moyen moins extrême pour m'aider "

Le bien nommé Phobos s'accroupira, alignant son visage avec celui de sa parente avant de lui répondre d'un air amusé :

- Voyons Carmi, t'as déjà vu pire, tu ne vas pas me la faire à moi, et puis ça te ressemble pas de chouiner comme ça. Vas y relève toi, je t'ai fais boire une potion d'hirondelle pendant que tu étais dans les choux, tu m'en voudras pas, ta main devrait encore te faire mal un petit bout de temps, d'ailleurs qu'est ce qui t'as prise de mettre ta main comme ça ? Mon dieu tu n'as vraiment aucun sens de la mesure. Et tient voilà ton épée d'ailleurs, finalement je pense qu'il te seras plus utile que le balais.

Terminera l'homme en lui lançant amicalement son arme, ne laissant pas réellement le temps à la piannienne de se remettre calmement de ses blessures qui la lançait impitoyablement. Il se relèvera alors avant de sortir une pomme de sa poche, pomme qu'il croquera tranquillement en regardant la jeune femme sortir de sa torpeur, il ne semblait pas réellement exprimer le moindre signe de compassion ou de remord vis à vis des actes qu'il venait d'effectuer.