La forge

Il jettera un simple coup d’œil, distrait par son travail.

- Ah oui, oui, c'est bien, c'est bien...

Opinant du chef de concert.

Un simple coup d'œil et un commentaire qui ravira la jeune fille.

- Et je suis plutôt intéressée ! Humblement, vous qui êtes le maître forgeron, qu'en pensez vous ?

Questionna-t-elle en reposant son bras le long de son corps, pouvant signifier qu'elle parlait d'elle ou de l'œuvre. Son regard ce posa sur le visage d'Eadwacer un instant.

"Mmh, oui... Violette, tu veux pas m'accompagner... euh, dehors ? On avait dit qu'on devait s'entraîner après ça.", fit-il après avoir repris sont calme.

Il lui fit signe de la suivre.

- Hum, je...

Il commençait à répondre lorsqu'il vit Eadwacer emporter la jeune fille. C'est un peu hébété qu'il les regarde partir.

- Bon entraînement alors !

Leur lancera-t-il tout de même, avant de reprendre ses occupations.

- Euh..oui c'est avéré euh.. vous ? Oh.. merci ?

Aussi hébétée que l'était le maître forgeron car ayant attendu une réponse enrichissante, elle fut "contrainte" de suivre Eadwacer à l'extérieur. Le balais fut emporté lui aussi. Une moue encore plus brouillé se concentra sur son visage et elle cligna un certain nombre de fois avant de disparaitre au dehors.

Pendant que certains s'attelait à leurs tâches quotidiennes, d'autres flânaient dans le domaine de Kaer Morhen. Certains amélioraient leurs performances au combat sur le terrain, d'autres étaient partis à la conquête des contrats de Seig Lyn, tandis qu'une minorité restait au château, à prendre du repos. C'est ce qu'était justement en train de faire Carmia. Elle n'avait pas l'envie de jouter avec des créatures sévissant à Seig, ni prouver ses talents sur le terrain d'entrainement, non, elle souhaitait juste profiter du calme de la forteresse, calme qui s'amoindrissait lorsqu'elle s'approcha de la forge. Ce tintement caractérisant le labeur des forgerons, elle ne le connaissait que trop bien. Du temps où elle était encore humaine, ce son venait l'extirper de son sommeil, et ce chaque matin. Prise d'une faible nostalgie, elle se décida à rendre visite à celui qui créait ce capharnaüm.

- " Salut Ead' " Dira-t-elle de manière lasse.

Un ton sans grand entrain qui ne vint pas alerter, initialement, les oreilles du sorceleurs qui était concentré sur son ouvrage. C'est le mouvement dans le coin de son oeil qui le sortir de cette phase.

"Je suis à toi de suite.", fit-il alors qu'il reconnaissait enfin sa présence, d'une manière qui paraissait impolie pour le non-initié. Il termina l'ajout d'énergie cinétique vie le martelage pour tremper l'ébauche de lame dans un tonneau d'huile.

Se tournant vers l'intruse, il leva les yeux vers elle, lui tendant un grand sourire, après l'avoir reconnu.

"Oh, c'est toi Carmia ! Désolé, je ne pouvais pas lâcher le travail avant de l'avoir fini, j'aurais ruiné l'acier sinon. Qu'est-ce qui nous vaut ta présence ?", demanda-t-il jovialement, content qu'elle soit là.

Voyant le peu d'attention que sa visite recevait, la Pianienne s'apprêtait à rebrousser chemin et rejoindre les appartements des sorceleuses, cependant, après avoir bifurqué sur elle-même, une voix retentira dans son dos, la convaincant de ne pas s'en aller aussi bêtement... Passant son regard au dessus de son épaule pour s'assurer qu'il s'agissait bien d'une interpellation d'Eadwacer, elle se tourna derechef pour lui faire face après sa constatation.

- " Rien de particulier, je m'ennuyais. J'avais envie de te voir à l'oeuvre, tu sembles bien maîtriser l'art de la métallurgie. Comment vas-tu depuis la dernière fois ? "

Cette langueur dans sa voix, ainsi que l'absence d'agressivité et la présence de calme dans son attitude cela ne lui ressemblait pas.

Elle ne semblait pas dans son assiette. Peut-être qu'un peu d'humour l'égaierait ?

"Tu avais envie de me voir ? Je suis flatté.", fit-il en posant son marteau sur l'enclume, feignant la flatterie.

Il se rapprocha d'elle, plaçant ses mains dans les poches ventrales de son tablier de cuir épais.

"Ça pourrait aller mieux, on va dire. Et toi ? Tu n'as pas l'air d'être en forme.", fit-il la remarque alors qu'il lui tendait un petit sourire.

L'humour candide du dadais glissait malheureusement sur sa carapace comme de l'eau sur de la roche, une roche extrêmement polie, mais terne. Carmia aurait aimé être réceptive et esquisser un sourire sur son visage morne, cependant elle n'avait pas la tête à de telles sottises. Son minois faisant précédemment face au garçon vint changer sa trajectoire pour méticuleusement zieuter le travail qu'il avait effectué. Malgré sa monotonie mêlée à un air affable, une lueur d'admiration jonchait ses pupilles :

- " J'espérais tomber sur un sorceleur plus séduisant, mais je me contenterai de toi " Répliqua-t-elle ironiquement, rentrant à contre-coeur dans le jeu de son cadet.

Trouvant un appui et un soutien auprès d'un mur qu'elle couvrira de son dos, elle finira par croiser ses bras et faire de même avec ses jambes. Ses mirettes quitteront l'ouvrage de l'éprouvé pour venir à la rencontre de celui-ci :

- " Rien, je m'ennuie juste terriblement. J'ai envie de me casser... Pas à Seig Lyn tout court, mais du château, définitivement. Mais bon l'année est bientôt achevée, donc je vais pas commencer à foutre ma merde pour être virée à deux mois de ma sortie "

Spoiler:

La voyant observer son travail, il inclina la lame pour qu'elle puisse en voir le grain, qui était sacrément fin, il était rompu à l'exercice. Malgré tout, il voyait qu'elle n'était pas d'humeur, c'était même évident... Tant pis, il continuerait, il appréciait Carmia, et ça faisait longtemps que quelqu'un d'autre que Violette ne lui avait pas rendu visite à la forge...

"Tu ne trouveras pas mieux ici.", ironisa-t-il alors. Elle se plaça contre le mur.

"Moi aussi, Carmia, je ne supporte plus l'endroit. Si ça ne tenait qu'à moi, je serais à Seig Lyn ou même sur les traces de ce fils de pute ...", dit-il évasivement, ne réalisant pas l'ironie de sa phrase.

Il lui sourit avec empathie.

"On avait accepté de rester jusqu'à la fin de notre formation, c'est comme ça."

La rousse scrutait l'ouvrage du jeune homme avec une nostalgie explicite. Seul tout ce qui se rapportait à la forge ranimait l'étincelle embrasant les prunelles de Carmia, leur redonnant vie là où elles fanaient piteusement. Tel des pissenlits flétrit, ceux-ci venaient à se parer et s'habiller en somptueuses jonquilles. Et comme si leur transformation était éphémère, elles adoptèrent de nouveau cette morne apparence, à l'instant où la Pianienne décida d'abandonner l'oeuvre des yeux pour se concentrer sur son artisan.  

- " A Kaer Morhen, je conçois qu'il n'y a pas mieux, mais en dehors... " Pour se prêter au mieux au jeu, elle garnissait sa phrase d'un ton sarcastique, tout comme son cadet. Cette tonalité se sera estompée lorsque la seconde intervention de l'apprenti forgeron s'immisça dans la discussion.  

- " Ce fils de pute ? Précise ta pensée, ça m'intéresse... "

Disait-elle la vérité ? Qui sait, avec l'ennui planant tel une corneille au dessus du bastion des sorceleurs, toute distraction était bonne à prendre.

- " J'ai jamais demandé à être ici, et surtout pas dans cet état "

Il rougit un peu, montrant que derrière la façade de l'humour se cachait bel et bien un jeune garçon manquant de confiance en lui et qu'un compliment, même pour la blague, ravirait pour de longues heures. Rougissement qui grandirait encore plus, comme le feu attisé par le forgeron chauffant sa lame. Il cacha la gêne derrière un rire éloquent. Il ouvrit les bras, lui faisant complètement face.

"Alors je suis tout à toi, Carmia.", proposa-t-il, toujours dans la blague, s'approchant lentement d'elle.

Ses bras retombèrent en abordant l'autre sujet, clairement plus ardent dans son esprit.

"Un traître, à Seig Lyn. Il a profité de son savoir sur l'arrivée des Haakis pour investir au bon moment dans la bonne industrie. Il a tué quelqu'un, en s'enfuyant. Je ne l'ai plus jamais vu, et Eskel m'a mis des bâtons dans les roues, puisqu'il avait trop peur de salir le nom d'un noble.", exposa-t-il, plein de conviction. Pourquoi ce titre mineur de noblesse devait-il rendre l'investigation impossible ? Un noble était-il au dessus des lois ? Les nobles voyaient l'honneur comme une valeur importante, alors la traîtrise, même soupçonnée, ne devait jamais être considérée comme secondaire, non ? Le jeune homme ne comprenait pas.

Il leva un sourcil.

"Moi non plus, mais c'est quand même mieux que ma condition précédente. Quel état ?"

Remarquant la touche carmin qui montait aux joues de l'apprenti forgeron, Carmia ne se retint pas pour s'esclaffer, sans appuyer plus que ça cette découverte. Elle ne l'embarrasserait pas d'une quelconque remarque orale - les siennes étaient tranchantes et peu sarcastiques -, ni en prolongeant son rire durant une éternité - il s'essouffla après dix secondes -. Bien évidemment qu'il s'agissait d'une sottise, la Pianienne n'était pas de celles qui courraient après l'amour, elle le laissait s'envoler et s'éloigner d'elle, et passer sa vie à ruminer cette opportunité manquée. Fut un temps, la rousse avait ressenti les affres que provoquait ce qu'on appelle " le coup de foudre ", mais tout ça c'était du passé...

- " Salir le nom d'un noble ? Bonne technique ça, j'vais essayer d'atteindre ce titre pour pouvoir enculer la loi "

Parler-t-elle ironiquement ? Avec elle on est jamais sûr...  

- " Ton ancienne situation... Raconte la moi. De tous les apprentis sorceleurs que j'ai croisé depuis mon arrivée, je n'en connais aucune "

Enfin, pour illustrer sa réponse qui n'avait guère besoin d'être orale, l'apprentie sorceleuse tira sa paupière inférieure afin de dévoiler son iris parasitée par des nuances jaunâtres, une marque indéniable révélant sa nature aux inconnus, la contraignant aux basses besognes assignées au sorceleurs. Mais ça, c'est jusqu'à ce qu'elle entre de nouveau sa bouche :

- " Bon, finalement j'vais me pieuter, à jamais Ead' "

Alors que rien ne présageait se revirement, la rousse fit demi-tour, s'en allant en direction de l'entrée de la forteresse.

Violette enviait tant cet homme qui était sien, et qui martelait sans cesse avec une tonalité joyeuse. Parfois par ses yeux empourprés, elle voyait de l'autre côté de ce voile qui s'accompagnaient de ballotes. On pourrait dire que c'était à cause de la nonchalance de sa camarade de chambrée et de toison, qui lui insufflait une réalité plus morne par leurs mortuaires activités ? Mais c'était ça de vivre, les hauts et les bas. Et de son point du vue, la forge était à part, tinté d'un rêve ou l'on pouvait façonner la matière selon ses envies, d'une illusion plaisante. C'était cet air qu'elle inspira en passant la porte qui, comme toujours ouverte, voulait partager cette atmosphère maintenue par son amour, amoureux de son travail, et qu'avec un peu de présomption, elle alimentait aussi, d'un commun accord.

En arrivant, d'une coutume douce qui ne se lassait jamais, elle arriva derrière lui et l'enlaça. Par ce geste la fleur pouvait savoir approximativement son temps de travail, s'il était suant ou non. Pour ce qui était de ses disponibilités, à ses yeux il l'était tout le temps, prunelles qui lui permettait d'avancer et de croître.

- Ne me dis pas qu'avec une telle précision musicale, à longueurs de journée tu ne t'es pas concoctée une chanson dans ta tête ! Au puits, tes plasmélodies se répercutaient contre l'eau hier.. je n'ai pas confondu avec l'habitant crapaud de notre euh.. 8ème point de rendez-vous ?

Il s'arrêta d'abattre son marteau sur la pièce. A la place, celui-ci vint rebondir contre l'enclume, selon une technique bien connue des forgerons éviter de se fatiguer. Il sourit, lui faisant toujours dos. Puis il se retourna subitement, l'enlaçant autour des endroits où on aimait enlacer. Il approcha la bouche de son oreille.

"La seule chanson qui m'intéresse sort de ta bouche...", fit-il à moitié sérieux, à moitié blagueur.

Il vint déposer ses lèvres sur les siennes ... Il lui accorderait un peu de tendresse, mais le métal refroidissait vite, il devait s'y remettre très vite.

Elle sourit aussi. Au fond, elle savait que sa présence lui permettait un temps de repos qu'au vu de l'automatisme scintillant du geste, aurait été dur pour lui de se l'imposer.

Avec un petit rire étouffé par les lèvres, ce qui sortit fut sa langues, pour aller le chatouiller comme pour faire rire sans autres moyen le barde-blagueur-romantique.

- Hmm.. ça m'a manqué ! Ça avait un léger ton ironique.

Ils se voyaient tout les jours mes les nuits étaient difficile quand les accusations de bienséances les cherchaient pour les traîner en justice.

- Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui ?

Il aurait voulu être proche d'elle plus longtemps mais l'appel de l'acier se faisait sentir.

"Désolé mais la plaque refroidit, je dois lui donner sa forme. Mais tu peux me regarder faire ! J'ai décidé de commencer une armure, mon armure.", dit-il en reprenant son marteau.

Il se concentra à nouveau sur l'épaulière.

"Tu sais, quand on a tué l'arachas... J'ai récupéré des bouts de carapace ... Je pensais décorer l'armure avec.", dit-il tout bas.

La sangsue se décrocha, après avoir réussi à lui faire un "suçon" telle que pouvait le voir les autre et bravé les reproches silencieuses dans l'amour pur en l'avant embrassé. Après ça, elle posa ses coudes contre l'établie à fin de le regarder faire.

- Tu seras bien sûr BEAUCOUP plus charismatique que les gardes de Seig. On a tellement peu gérer.. je veux dire, tu arrives toi te faire une stratégie sans savoir quoi t'attendre ? J'imagine que les potions sont là pour nous aider, les sorceleurs et mages ont du voir que ça clochait. On s'adapte vite, nous, humain, elle le prouva par un geste du menton sur son art mais quand même !

Une fois la plaque terminée, il la mit de côté, pour qu'elle refroidisse. Il plaça son deuxième lingot dans le fourneau ... Il avait à nouveau du temps pour elle.

"C'est une qualité à avoir quand on sorcelleur. Si tu ne peux pas avoir les bons réflexes et prendre les bonnes décisions dans des situations de vie ou de mort ... Tu dois t'assurer de ne pas te mettre dans ces situations. On va dire qu'il y a deux types de sorceleurs ; ceux qui foncent dans le tas sans réfléchir, et ceux qui préparent le terrain. Généralement, ce sont les femmes qui sont comme ça ... Mais il y a des exceptions bien sûr. Peut-être que tu gagnerais à te renseigner plus sur ton environnement et à être plus prudente, au combat.", lui dit-il en lui prenant la hanche.

L'acier commençait déjà à rougir, lentement. Il retournerait rapidement au travail.

Aussitôt prise, aussitôt relâchée, Violette n'avait même pas bougé de là. Elle estimait bien son temps de "cuisson" après ces deux ans, loin lors d'être cuisinière.

- Finalement on s'en est quand même bien sorti. J'ai utilisé les arbres c'est vrai, mais comme tout le monde. En suite, je ne me suis pas reculée quand il le fallait, et là je suis tombée.. inconsciente ? Je pense que Lynos à récupérer du poison comme toi tu as récupéré la carapace. Tu crois que nos tuteurs diront quelque chose lorsque ce sera terminé ?

Les généralités ne l'embêtait pas, elle n'était pas "féministe", et quand bien même, c'était une bonne chose de "préparer le terrain". Dans le sérieux de la discussion, elle ne pensa pas à faire de blague sur le fait qu'elle n'avait rien préparé du tout du terrain.

Il haussa ses épaules face à ses observations.

"Personne n'était prêt je crois."

Il n'avais pas vraiment réfléchi à la réaction de leurs professeurs ...

"Bof, qu'ils essayent de me voler mes affaires ...", fit-il en lui tendant un grand sourire.

Avec un petit rire du au recul par rapport à la situation, elle rétorque.

- Normal, on a été guidé par Salazar, un bleu !

Puis elle opta pour une autre position, à marcher dans la forge.

- Ça t'intéresserait qu'on aille voir les professeurs un de ses quatre ? J'aimerais bien leur proposer de faire des cours particuliers. Tu aimerais ? Tu penserais à quoi pour diversifier un peu les.. activités ? Justement pour connaître notre continent quelque chose avec des cartes et des entrainement stratégique au dehors ?

"Bof, on le laissait croire qu'on le suivait, surtout. Histoire qu'il nous laisse tranquille.", rétorqua-t-il en souriant.

Il haussa les épaules.

"J'en ai plus trop grand chose à faire de cet endroit, franchement. Je m'y ennuie ; alors allonger les cours, ça m'intéresse pas ..."

- Je pensais être la seule à le faire !.. Clin d'œil.

Ses épaules musculeuses étaient bien trop agités pour ne pas être dépensières. Ses doigts se posèrent dessus pour les maintenir au repos.

- Pas allonger les cours mais faire quelque chose de cool et.. ouais, moins ennuyant !... Je vais devoir rester encore un moment ici. Concéda-t-elle avec peine.

Elle posa un doigt sur ses lèvres.

- On peut toujours partir en douce..

Il ria. Ça s'était fait de manière tacite entre chacun.

Il appréciait le contact au niveau de ses épaules, mais il devait continuer sa tâche.

"Je sais, ça. Pas grave, j'irais apprendre plein de choses, mais ailleurs, et je reviendrais souvent, c'est promis !", dit-il, confiant dans sa décision. Décision qu'il avait prise il y a longtemps déjà ...

"Tu penses ? Je pense qu'on ne tiendrait pas jusque Ard Carraigh. Eskel nous pisterait facilement."

Comme ses épaules se remettaient à rouler après le reps, elle les libéra et arrangé par derrière sa tignasse épineuse.

- Oui, tu iras apprendre plein de chose. Mais sinon, ça te dit qu’on essaye de créer une nouvelle potion avec les ingrédients d’autres, à disposition ?

Elle rit de plus belle. [b]- Et quoi en suite ? Il nous virerait ? Tuerait ? Déjà un sorceleur de moins aux fers - Lynos, et j’ai l’impression qu’il y a moins de monde et moins de sollicitations !

"Tu as des idées ?", demanda-t-il en la regardant.

Il haussa à nouveau les épaules. Décidément, aujourd'hui ...

"Il nous ramènerait ici, en nous engueulant, j'imagine."