Une taverne dans les faubourgs.

Les yeux perçant et ocre de la fille de forgeron se poseront sur chaque personne peuplant les lieux durant sa traversée. Sa présence bien qu'étrange n'avait surpris ou interpellée aucune attention, elle allait donc devoir appeler d'elle-même celui qui gérait tout ce commerce. La sorceleuse attendra patiemment son tour, et lorsque tout les premiers arrivés seront servis, elle se raclera la gorge pour prononcer poliment :

-Excuse-moi, que servez-vous comme boissons ?

Si l'un de ses camarades l'avait écouté à ce moment précis, il serait sans doute resté bouche-bée. Carmia avait l'habitude d'avoir un langage virulent, pourtant ses parents lui avaient appris à déverser son venin en réponse à d'autres attaques venant de ses interlocuteurs, ici personne ne lui avait mal parlé.

L'agitation dans le bar n'estt pas sans rappeler la vie de Carmia à Piana, les gens gueulent, se racontent des histoires, rigolent grassement, jouent aux cartes ou regardent un peu partout. L'ambiance est en tout cas animée et d'une certaine façon chalereuse, la douce lumière des bougies caressant les convives ainsi que le feu allumé dans la taverne n'y étant probablement pas pour rien.

Un tenancier, visiblement pressé, s'approche de Carmia d'un pas rapide.

- B'jour petite. Vin de Metinna, Eau de Vie Naine et Vodka de Temeria.

L'homme reste devant Carmia, attendant sa commande.

L'effet de groupe et les cohue ne formant plus qu'une rendait l'espace agréable malgré le bruit consternant. Elle y était habituée, d'ailleurs cela la changeait des couloirs déserts et morts de Kaer Morhen. Ici la taverne vivait pleinement, s'exaltait dans son accueil de clients, ce qui faisait naturellement apparaître une certaine nostalgie de sa vie d'antan à Piana... Les pupilles maudite scotchées au gérant, la sorceleuse répondra derechef :

-Vodka de Temeria s'il-vous-plait.

Le tenancier hocha la tête avant d'aller chercher une bouteille qu'il posa sur le comptoir.

- Ca fera deux couronnes.

Derrière Carmia, la cacophonie régnait toujours, il y avait tout type de personnes. Des jeunes, des vieux, des hommes comme des femmes, des nains et des elfes. On pouvait trouver absolument de tout en cherchant bien.

Ses heures d'errance on vue la ville s'agiter puis s'assagir, entassant ses habitants dans les lieu de plaisirs divers. Une froide journée d'hiver devenue soirée puis nuit à présent, vécue par un garçon dont le sourire caractéristique en berne comme un clin d’œil ou une éternité. Ses pas le mène dans cet endroit vibrant de vie ou senteur de sueur et de liqueur se mêlent. Une chevelure se distingue de l'amas de viande soûle, une crinière que le zerrikanien reconnait sans peine avec un sentiment semblable à du réconfort. Serpentant entre le ivrogne, Maajidyn rejoint sa camarade qui semble en pleine conversation silencieuse avec une bouteille au effluve alcoolisée.

-Bonsoir Carmia, c'est le chagrin de ne pouvoir avoir Maajidyn que tu noie?

Une plaisanterie taquine qui ne jure pas avec ses habitudes, à la fois un signe de familiarité et un moyen de ne pas agir à l'inverse de la normalité.

Les doigts de l'apprentie se faufileront sur le bois du zinc jusqu'à son verre où venait d'être versé la vodka qu'elle avait commandé. Les yeux papillonnant autour des tables plus ou moins remplies, la fausse rousse constatera d'un œil indifférent la diversité des lieux, rassemblant toutes les espèces pouvant exister en ce monde, les meilleurs comme les pires... Rejettant finalement son attention sur son verre imbibé d'un liquide encore inconnu pour ses papilles, Carmia relèvera son récipient tout droit vers ses lèvres pour ingurgiter une gorgée de ce nectar qui lui avait coûté deux couronnes. Une grimace, c'est la première chose qui dansera sur son visage. Sa bouche se plissant et ses sourcils se fronçant, elle reposera sur verre tout en le tenant sur le comptoir avant de diriger ses iris vers une interpellation familière.

-Bonsoir Maajidyn. C'est la simple pensée d'une future discussion avec toi qui me fait boire comme une ivrogne.

Ses quelques minutes passées à discuter respectueusement avec le gérant avait renforcé son besoin de déblater et cracher son venin sur ses connaissances. Souriant et rigolant légèrement face à ce petit pique, la Pianienne reprendra :

-Je rigole ! *Rire*

Une rire spontané franchi la barrière de ses lèvre pour résonner dans la pièce, cela détend instantanément le jeune homme dont l'esprit troublé avais grandement besoin de ce genre de relâchement. Le caquait rabattu mais le morale se portant soudainement mieux il s'assied au coté de sa pair avec un mouvement du chef pour salué le tavernier ainsi qu'un geste de la main pour lui indiquer qu'il ne consommeras rien.

-C'est une expérience ou l'alcool te soulage d'une peine quelconque? Excepter celle de côtoyer ton serviteur jour après jours évidement.

La jeune sorceleuse se fichait quelque peu de ce que pensait les personnes recevant ses remarques acerbes, pourtant en cette instant elle ressentira un étrange soulagement rencontrer son humeur lorsque ses mots furent reçus avec beaucoup de recul. La main encerclait toujours avec force cette pauvre verrerie, la mutante plongera quelques regards discrets dirigés vers la vodka ondulant sous l'effet de son précédent mouvement, Carmia ajouta :

-Une expérience... Tu ne bois pas ?

Ce n'était pas réellement une question puisqu'elle avait remarqué le geste fait par le garçon à la peau terne, c'était plutôt une constatation doublée d'un étonnement.

Un hochement de tete négatif répond avant que mots soient prononcer.

-Non pas se soir, ni les prochains d'ailleurs.

Son humeur n'est pas à la fête, de plus il ignore les effets de l'alcool sur son mental et préfère être sain d'esprit dans le cas ou une malheureuse rencontre se ferais dans les ruelles sombres. Maajidyn pose ensuite son regard noisettes sur la jeune fille, l'air pensif et semblant hésiter sur la suite de la conversation.

-Tu étais ou avant tout ça? Avant le château, la magie..

Une mise en bouche afin d'atteindre les points qu'il souhaite aborder en détails.

Un simple haussement de sourcils s'accompagnera aux mots du Zerrikanien, ne préférant pas creuser la question au sujet de sa volonté ou non de se désaltérer avec ce type de breuvages.

Relevant mécaniquement son bras pour porter son verre du côté de sa bouche, elle enchaînera sur une autre gorgée malgré le goût infecte de sa dernière tentative, qui n'avait pas eu le temps de se dissiper totalement. Écoutant partiellement la phrase du garçon, Carmia relèvera son intérêt pour cette discussion d'un cran.

-...

La patience devra jouer avec les habitudes de Maajidyn, car il faudra attendre dix longues secondes avant qu'elle ne révèle sa vie d'avant :

-Je vivais chez mon père et ma mère bien-sûr, on habitait au dessus de la forge de mon père. Ensuite, je vivais dans la rue, après un petit accident.

Aucune tristesse ne se frayait un chemin sur son visage, à croire que cette histoire ne l'avait pas toucher plus que ça, ce qui est totalement faux...

-Et toi ?

La commissure de ses lèvres se tend légèrement lorsqu'il voit l'adolescente ingurgiter la boissons à l'apparence aqueuse. Il 'as jamais bu de vodka auparavant mais vu de nombreuse fois son entourage en consommer avec grimaces et toussotement. Visiblement Carmia y est insensible ou cache bien son jeu ce qui amuse discrètement le novice. La poignée de seconde qui précède la réponse ne le dérange pas le moins du monde, il est même agréablement surpris que réponse lui soit donner malgré le caractère personnel de son interrogation.

-Une forge hein? Pour ça que t'as la tete dure comme ça.

Un sourire rapide après lequel il poursuit:

-Tu faisais comment pour te nourrir? Quel genre d'accident?

Le tact n'est pas son point fort mais cela lui permet bien souvent d'avoir des réponses aussi franches qu'il est direct.

-Tu pense que la vie dans la rue valais mieux que d'avoir un toit au prix de ta liberté?

Il fais semblant de ne pas avoir entendu la question, il ne souhaite pas parler de lui mais n'hésitera pas à répondre si la jeune fille insiste.

Carmia pouvait être forte, mais pour ce soir sa bataille était achevée. N'arrivant plus à avaler cette boisson bien étrange, la gamine reposera le verre sur le bois grinçant du zinc, faisant valser le reste du contenu. Ses doigts ne cessaient de pianoter dans le vide, tandis que ses cheveux se glissaient paisiblement vers eux. Sa paume de main se déposera lentement au creux de sa tête, essayant tant bien que mal de la maintenir.

-J'ai une tête dure tu trouves ?

Comme à son habitude elle n'attendait pas vraiment de réponse, c'était simplement une paraphrase. Elle esquissera mimétiquement un rictus tout en continuant son récit :

-Je mendiais, je volais mais ça c'était plus rare... Un tueur a assassiné ma mère sous mes yeux. Mon père n'a pas supporté son décès, il est tombé dans une dépression profonde et n'a plus voulut s'occuper de moi.

Le garçon à la peau d'écorce pourra observer autant qu'il voulait les manières de la novice, pas une trace de chagrin ne faisait son apparition.

-Non, j'avais une famille chez moi, j'étais logée et nourrie, je ne souffrais pas de la faim, quand tu es dehors sans toit tu es livré à toi-même à un âge où ce genres de responsabilités te dépassent inconsciemment, tu ne peux pas vivre longtemps dans la rue en étant un gosse. Je crois que si Dragieb ne m'avait pas trouvé je serai sûrement en train de pourrir avec seulement les corbeaux pour s'apercevoir de ma mort.

Le manque de réponse de la part du garçon l'étonne légèrement, mais elle passe au dessus, la brune lui reposera la question plus tard, lorsque la fatigue pointera le bout de son nez et que la méfiance baissera sa garde...

Chaque mouvement de la fille est vu par le garçon qui ne s'en rend même plus tout à fait compte, une sorte de déformation professionnelle. Un sourire se dessine sur son visage quand il répond:

-Dure comme l'acier.

Il acquiesce ensuite, ayant croiser nombres d'enfants dans la même situation lors de sa propre enfance. Cependant le meurtre lui es beaucoup moins familier, celui d'un proche encore moins, il ne peut donc qu'imaginer ce que cela doit être à vivre mais n'y parvient pas. Il scrute le faciès de Carmia à la recherche de tristesse ou autre mélancolie mais n'y trouve aucune trace, une preuve en plus si il en faut que la gamine as la tete dure.

-Qui étais l'assassin?

Il passe un doigt sur le liquide présent sur le comptoir avant de le reniflé en plissant les narines. Non, ce n'est pas de si tot qu'il se mettra à l'alcool.

-Chez toi oui cela devait être bon, mais imagine qu'après y avoir vécu et après la rue tu te soi retrouver enfermer entre quatre murs. Que préférerais tu? La rue ou la cage?

Comme l'acier... Au sens propre du terme sans doute en vue de ses étranges apparition de métaux sur ses mains, lorsque celles-ci se crispent.

Les ongles tranchant de la fillette trouveront refuge sur la racine de ses cheveux tandis que son champ de vision d'abord posé sur le garçon à la peau mate se rue progressivement vers le plafond de la taverne. Carmia reproduisait les mêmes gestes qu'elle avait exécuté au moment où sa défunte mère s'était faite trancher la jugulaire... Rien. La natif de Piana restait stoïque face à ses visions de ce spectacle que le Zerrikanien n'avait pas accès. Mais ce n'était pas plus mal, la vue d'une mère s'effondrant sur le sol et s'étouffant dans son propre sang, personne ne payerait pour voir une t'elle représentation de l'animosité et violence humaine.

-Je n'en ai aucune idée... Et pour tout dire je m'en moque, que ce type soit Intel ou pas je m'en fou il mérite de crever point barre.

L'agressivité apparente de l'enfant maudite pouvait porter à confusion, pourtant cette haine qui peu à peu prenait place dans cette discussion n'était pas diriger vers son interlocuteur, loin de là... Elle observera d'un œil intrigué le petit manège de Maajidyn avant d'attraper le verre à la volé et de le présenter au garçon.

-La cage.

Approchant un peu plus le récipient coloré vers le novice, la jeune fille lui soufflera :

-Tiens goutte, t'inquiètes ça va pas te tuer.

Il n'ose imaginer ce que peuvent bien voir les yeux de la jeune fille au cheveu de cuivre, les siens s''étant légèrement ouvert plus que d'habitude en la voyant effectue de curieux mouvements. Puis vient le souhait quand à la sanction de l'assassin, ce à quoi l'escroc répond sur un ton neutre alors qu'une ombre passe sur son visage:

-Tu as sans doute raison. Tu pense qu'il devrait mourir de ta main?

Maajidyn refuse une première fois d'un geste rapide de la tete puis poursuit, les sourcils froncé par l'incompréhension.

-Pourquoi la cage? Il ne vaut pas mieux mourir libre que vivre comme un rat?

Son regard fait des allers-retour du verre aux yeux de sa camarades avant que le visage du basané se fende d'un sourire.

-Tu souhaite faire boire Maajidyn pour abusée de son corps c'est ça? Ratée pour ce coup si mais c'est bien essayer.

Un instant passant irrémédiablement vite du côté de la taverne et de Maajidyn, mais une éternité dû côté de Carmia. Sa main libre laissait ses doigts se tapoter sur le verre soutenant le fond de vodka, effilochant un morceau ou plutôt un rassemblement de notes.

-Oui, depuis le jour où je l'ai vu je lui ai fait la promesse de lui trancher la gorge.

Un plat malsain se scotchera sur ses lèvres, nez, yeux et joues. Une morosité presque poignante qui s'accrochait à la gamine comme une vulgaire sangsue. Ses prunelles or trônant dans celles du basané, elle répondra derechef :

-Non, dans la cage tu as tes repères, dans la rue tu es... Perdu.

Suite à la dernière remarque de son interlocuteur qui devenait presque habituelles, la novice joindra sa main et sa commande avant de la présenter à sa bouche pour l'ingurgiter cul sec, chuchotant avant deux trois mots :

-Si t'insiste...

Le zerrikanien n'as pas pour habitude d'afficher ses émotions, préférant les cacher derrière le masque du sourire qu'il porte si bien pourtant son regard reflète la peine qui le traverse à ce moment.

-C'est donc la ta raison de vivre? L'espoir de donner la mort, de te salir pour ôter la vie d'un chien?

Une main se tend involontairement vers celle de la brune mais est stoppée par son propriétaire qui réalise son geste. Celui ci dis sur un ton sincère:

-Tes mains ne méritent pas une telle besogne.

Une longue minute passe ensuite, rythmée par les cris résonnants dans la taverne.

-Des repères.. Merci.

Il la regarde ensuite vider le verre avec un petit rire amusé.

-A ta santé Carmia.

Ses doigts entrecroisés et son regard nébuleux se posant chacun sur la table, Carmia écoutera les premières paroles du garçon en s'accrochant du mieux qu'elle pouvait à la sonorité de sa voix. Le vacarme dans la bâtisse se faisait de plus en plus important et l'agitation fusait dans ton les sens.

-Je n'ai pas d'autre raison de rester en vie si j'abandonne celle-là.

La main du Zerrikanien n'aura pas à se retirer, puisque celle de la gamine fera de même. Elles se chercheront un instant puis se fuiront lamentablement, une bien singulière histoire.

-...

Les mots lui manquaient et sa volonté de recracher tout ce qu'elle avait sur le cœur restait malencontreusement en elle, une barrière invisible bloquant la libre circulation de cette échappatoire.

-Les mains sont propres pour toi ? Les mains vont le rester ? Les mains d'une tueuse de créatures vont rester vierge de sang ? Même mes putains de mains ont était modifiées par ces salauds de mages.

L'alcool montant crescendo sur l'humeur de la mutante, elle finira par fixer le garçon sans rien dire, attendant une réaction quelconque sur son avis au sujet de leur nouvelle vie.

Il est compliquer d'avoir des arguments viables face aux conséquences d’expériences personnelle qu'il est impossible d'imaginer tant elles sont marquantes et incomparables.

-Rester en vie n'est simple pour personne. Demande leurs à eux.

L'assemblée présente dans le lieu est montrée par un geste du novice.

-Ils n'ont pas plus de raisons que nous, peut être sont ils plus stupides ou plus fataliste.. Mais ils rient, s'aiment et vivent.

Son regard se fait ferme et n'oscille pas comme si une certitude inconnue le faisais vivre.

-Le sang que tu as fais couler s'est substitué au tien, c'était toi ou elle. Tuer quelqu'un ou quelque chose qui souhaite faire de même avec toi n'est pas un meurtre, tu n'as traquer aucune créature dans le seul but de lui arraché la vie pour ton plaisir ou une poignée de pièce.

Il soutient le regard qui est poser sur lui avant de répondre.

-Tes mains n'appartiennent qu'à toi et toi seule. Les mages n'ont faits que déclencher la transformation, le fait que tu y ais survécus ne tiens qu'à toi, tu ne leurs doit rien. Surtout pas des litres de sang que tu ne souhaite pas faire couler ou une soumission qui ne tiens que sur la peur qu'ils nous inspirent.

Le basané s'étire doucement puis affiche un sourire que l'ont pourrais appeler "sourire de Maajidyn" tant il lui est associé.

-Tu n'es l'esclave de personne.

Suivant le mouvement de Maajidyn, Carmia s'intéressera brièvement et surtout d'un peu plus près à la foule se tenant à quelques mètres d'eux. Des hommes, des femmes, des jeunes et des vieux, tous se mélangeaient pour former une masse grouillante et colorée des différents visages de la populace.

Cette méticuleusement analyse la poussera encore plus loin dans sa réflexion. Au final le narcisssique n'avait pas tord, peu vie personne avait un réel but dans leur vie si fragile, qui pouvait se briser en une seconde. La fille de forgeron n'arrivait pas à ôter de leur cachette ses douces paroles qui devaient venir réconforter la réponse du basané. Ses prunelles jaunâtres se glissant sur le novice, elle se terrera d'autant plus dans son horrible mutisme qui en ces lieux passait totalement inaperçu.

Dure de tête et forte d'esprit, ces mois passés enfermée dans ce château lui avait permit de se construire une carapace résistante à chaque émotions fortes, cette situation allait le prouver. Les succession de phrase émouvantes de l'apprenti se faisaient de plus en plus présente, et une honte viendra se déposer au coin de ses yeux : une larme. Heureusement, l'attention de la Pianienne était toujours d'attaque et en un seul passage de sa main sur sa joue, la larme n'était plus là.

La soirée avait était longue et riche en discussion, mais la fatigue s'immisçait de plus en plus sur les membres de la fausse rousse et après un bref regard vers les tables pour on ne sait qu'elle raison, la sorceleuse se leva, attendant son camarade et lui soufflant à grande peine :

-Merci Maaj...

Le jeune homme regarde sa camarade sans trop d'insistance, guettant simplement un signe d’énervement au cas ou ses mots furent trop durs ou sa parole mal maîtrisée mais ses craintes s'efface en constatant qu'aucun signes d'hostilité n'est manifester par la sorcelleuse en herbe. Soulagé de ne pas l'avoir heurter le garçon jette un œil au tavernier qui semble lui aussi jouir d'une vie anormalement longue d'après son expression facial, à moins les malheureuse vies des piliers de bars se soit insinuer en lui comme un germe contagieux, lui qui pose un regard lointain sur ses client.
L'enfant des terres arides ne vois pas la larme naître au coin de l’œil de la Pianienne cependant le mouvement de sa main ne saurais être fidèle à la volonté de discrétion mais le garçon à la pièce ne dis rien, ne montre pas qu'il à perçu quoi que ce soit d'anormale ou d’inhabituelle et se contente de suivre le mouvement quand sa camarades se met sur pieds. Suite à ses remerciements, Maajidyn hausse un sourcil avec un air étonner:

-Les temps sont si noirs qu'il est devenu nécessaire de remercier les vérités dites à haute voix?

Le souriant porte bien se qualificatif quand sa déclaration touche à sa fin, autant pur ponctuer sa déclaration que par le plaisir qu'il à ressenti ce soir en ayant échanger en toute franchise et ayant pu se détendre un temps soit peu. Il ouvrira la marche afin de jouer de sa grande taille et de ses airs pour leurs frayer un chemin jusqu'à la sortie de l'établissement.