Une route à l’est

Et bien il semblerait que soi sur la route marchande transitait des denrées de bien mauvaises qualités soi un charognard était passé par là (ou une autre saloperie du genre). Il dira donc à la petite cohorte :

- Et bien ouvrez grand les yeux, on y va !

Il continuera alors la route au petit trot.

C'était le signe qu'il attendait, l'odeur était difficilement supportable, les bestes n'étaient donc pas loin. Il démontera de son cheval, il n'était pas spécialement doué pour le combat monté et de toute façon ça aurait été stupide sur un sol rocailleux. Et continuera à avancer, tenant le cheval par la bride par la main gauche et dégainant son épée à l'aide de sa main droite. Il se permettra un simple :

- Ils sont pas loin.

A l'attention des deux novices.

Donc la première réaction du brun aux gros cheveux épais en bataille est la suivante:Suivre Poddrick dans ses faits et gestes, il court donc avec son cheval pour mettre ce-dernier et lui même a l'abri de la pluie de roches ,dans le même temps il hurle a Poddrick.

-Attaque les a distance avec un sort ! On va faire diversion pendant ce temps !

L'adrénaline surpasse la peur et la panique pour le moment, et heureusement.

- AUCUN SORT PEUT VISER CES TRUCS ILS SONT TROP LOINS

Répondit Poddrick en hurlant à Salazar, le jeune homme s'attela donc, tentant tant bien que mal d'éviter les grosses pierres qui pleuvaient avec un succès appréciable jusqu'à ce qu'un bruit sourd se fasse entendre, il tourna la tête et aperçut Salazar dégringoler de la montagne, laissant derrière lui une trainée sanguinolente. Il s'apprêta à crier quand il reçut une lourde pierre sur le coin du front, le faisant chuter à terre. Ses yeux se fermèrent sur le coup de la douleur et il sombrera dans les méandres de l'inconscience.

Le choc de la réalité était une nouvelle fois terrible, le combat c'est pas comme dans les histoires  et les contes héroïques, le combat c'est imprévisible c'est dur et c'est violent. Encore plus quand cela concerne des combats désignés pour les sorceleurs. Le premier réflexe de Salazar quand il aura de nouveau les moyens d'agir sur son propre corps et le suivant:

-MAGNUS PREND MON HIRONDELLE ET FAIT LA BOIRE A PODRIICK ET FAIT PAREIL AVEC LA TIENNE ET LA SIENNE VITEEEEEEEEEEEEEEEE.

Une fois qu'il aura dit ses mots Salazar commence a partir a reculons dans le sens inverse pour fuir les créatures en attendant que son ami revienne.

Salazar prend la décision qui est peut-être la plus a risque mais il le faut. Il bois directement et d'un coup sa propre potion d'hirondelle pour atténuer sa douleur, (il tient toujours évidement son épée en main droite) puis il s'adresse a Magnus avec plein de sincérité dans le regard, c'est des mots qu'il veux dire avant de potentiellement mourir..

-Tu est mon frère.

Suite a cela il prend une grande inspiration et hurle en tapant du pied au sol tout en continuant a marcher en reculons.

-NOUS SOMMES LA BANDE DE FILS DE PUTAINS NOUS SOMMES LA VENEZ SI VOUS EN ETES CAPABLES !

Le but était très clair:  Faire venir les créatures vers eux pour que Podrick est le temps de récupérer et donc ainsi lui sauver la vie. Seul bémol Podrick se relèvera t'il a temps ? Rien n'es moins sur.

Fait chier !  , il arrive pas a grimper !  il jeta son regard au niveau du corps de Poddrick , il semblait reprendre des forces , il s'approcha de son ainé et lui donnera des bonnes claques afin qu'il reprenne ses esprits en esperant qu'il se reveille afin de lui filer un coup de main..il entendra Salazar  

-Adieu..

Il degainera son épée et s"en ira ensuite en courant

-ALLEZ JE SUIS LA !! VENEZ VOUS BATTRE !

Salazar rengaine son épée et s'arrête l'espace d'un instant pour boire l'hirondelle. Une fois cela fait il court pour se rapprocher du corps de Poddrick.

-PODCRICK DEBOUT

HURLE T'IL en le secouant de toute ses forces une fois genoux a terre devant son corps.