Salle de fêtes de la Fosse

Tandis que les deux femmes avancent silencieusement vers l'escalier avec qui une grille  les  séparent de l'étage où se  trouve l'estrade. Carmia sentira une main lui saisir le poignet avec rudesse, un gros et viel homme avec le visage couvert de cicatrices, une barbe pendante et un crâne chauve. Néanmoins il porte des vêtements qui le discerne du simple malfrat, une veste et un ensemble de cuir propre avec un collier en argent.  Six hommes sont avec lui à  la table, ils possèdent des poignards et des épées courtes de ce que pourra voir Carmia.  

-Cette petite au cul d'or la , combien ? Je la veux pour moi !

Réclame t'il envers la femme accompagnant Carmia , que fait Carmia ?

Carmia remarque en effet que un des hommes de main semble assez alcoolisé, assez du moins pour qu'elle puisse saisir  son poignard de chasse qui se trouve dans un fourreau à son dos de ceinture. (Seuil 10 en dessous et il remarque) La femme s'empresse de venir défendre Carmia en protestant d'une voix qui  sera ferme mais respectueuse.

-Monsieur ! Vous connaissez les règles , c'est une nouvelle fille et le Maître à le droit de labourage avant vous tous sauf s'il la juge pas à son goût . Vous ne pouvez pas faire cela !

Le gros furibond se lève en s'exclamant avec rage.

- Je lui paye le double de son prix s'il le désire ! Mais les rousses comme ça t'en trouve pas dix dans le Lacis ! Je vais me la prendre comme femme ou je me nomme pas Gros Gribill !

Affirme le porc avec conviction, tandis que des gardes s'approchent de la scène pour voir ce qu'il se passe.  Il ne lâche toujours pas Carmia d'ailleurs.

Carmia réussi à s'approcher de l'homme sans se faire repérer, du moins pour l'instant.. Cependant l'autre la tiens fermement par le bras. Et sans gène aucune il lui balance une main pâteuse au cul .

-Regardez moi cela ! Et puis d'ailleurs pourquoi elle est vêtue comme un vrai gaillard ?

S'exclame t'il appuyé d'un regard pervers et indigeste. Mais soudainement un malabar s'approche de lui et le jette au sol en l'empoignant par le col.

-T'es sourd connard ?! L'esclave ta dit que c'est interdit !

Trois autres gardes la lance aux poings le rejoignent tandis que tout les hommes du gros se lèvent soudainement et la femme empresse Carmia de partir vers la destination initiale. Si la Rousse cherche à agir c'est le moment ou jamais.

En même temps que ses jambes, son bras se dirigera vers la cible qu'elle avait localisé. Carmia avait usé de discrétion et agilité pour se prémunir de cette espèce de dague, mais son plan vola en éclats. En effet, la pourtant si simple action du maraud réussira à déstabiliser la mutante, qui aussitôt se retournera. Un geste brusque, presque patibulaire, elle s'était retournée comme pour lui montrer de qu'elle bois elle se chauffait. Mais, la Pianienne, en plein milieu de son action, se remémorera le dogme de cette mission : sa couverture. Elle aussi pouvait voler en éclats si un seul faux pas marquait son avancée vers les estrades. Elle due contenir sa hargne, et aurait aimé être ouvertement médisante à l'égard du porc, mais cela risquerait de briser l'illusion de son personnage.
Quittant donc la scène avec sa guide, elle jettera un regard de déception vers la joute qui commençait à s'organiser ; fut un temps cela aurait été elle qui aurait déclanché cette bagarre. Les temps avaient bien changés..

- " Le prochain qui fait ça j'lui fous mon poing dans sa figure "

Grommela-t-elle à la jeune mère, comme pour retrouver un soutien psychologique qui tolérerait ses pensées vengeresses.

-Parfois les femmes doivent savoir faire tête basse pour survivre dans un monde comme le notre. Même les guerrières comme vous n'échapperons pas toujours à cette triste réalité, mais vous au moins vous êtes capable de vous défendre de vous même.

Dira t'elle une fois que elles auront fait passage de la grille qui se refermera derrière les deux femmes. Bien sûr elle parle avec une voix des plus modérées.

-Mais au moins ce soir lui et tout ses autres payerons si Alzur nous offre sa bénédiction, et cela grâce à votre ami, et vous.

Dira t'elle avec un regard ou les larmes viennent sous l'émotion.

- " Et accepter ça c'est leur permettre de recommencer indéfiniment. C'est pour ça que j'vais leur foutre des barrières moi, et ils vont les sentir passer ces enculés "

Scandera la sorceleuse à voix basse, ne souhaitant tout comme la mère ne pas être entendu, surtout sur une discussion parlant de représailles.. À vrai dire, le sujet l'avait toujours placé dans l'inconfort, bien qu'elle ne sache pourquoi. À chaque fois que Maajidyn en faisait mention, son impulsivité se réveillait, alors imaginons le résultat si on lui portait vraiment atteinte ; sa colère serait fulgurante et ingérable.

- " J'ai pas besoin de la bénédiction d'un putain de dieu pour buter deux trois connards "

Quand aux larmes de la mère, elle devrait pas compter sur la sorceleuse pour les sécher. Elle n'a jamais été un grand soutien émotif..

Baissant les yeux, son regard mêlant tristesse et appréhension la mère finira par se reprendre et ils arriverons devant des grilles en argent, dont les décorations représentent des scènes obscènes et ce qui semble être des combats d'arènes si Carmia en a déjà entendu parler , oui des gladiateurs des véritables gladiateurs. Quoi qu'il en soit deux malabar couvert  et a la coiffe de maille et avec du cuir bouilli en dessous et des longues rapières aux ceintures ouvrent  les portes pour les deux femmes, et à l'intérieur il déboulerons devant ce qui semble être sans doute une scène Cauchemardesque pour Carmia.  En effet, un homme grand et large  d'épaules aux muscles imposant avec le nez crochu  et un regard vert profond, puant la malice et la cupidité.  Très blanc de peau il à une barbe mal rasé au visage et des cheveux noirs aussi long que ceux d'une femme, il porte une tenue luxueuse violette avec un large collier en argent autour de son cou , le pendentif de Serpent resplendissant sur son torse. Il  discute avec plusieurs autres malfrats, dont certains ont l'air d'avoir pas loin de la cinquantaine, tous assis sur des fauteuils rouges  en soie et fumant des pipes autour d'une collation de boissons sur une table en marbre.

Au pied des hommes , des femmes et parfois des filles à peine plus vieille que quand Carmia arriva a L'écope du loup, son a moitié nue et tiennent des plateaux, des traces de coups sur le visage pour certaines.  Carmia compte quatorze gardes, la plupart sont assez bien en armes, et surtout ils portent des lances pour huit d'entre eux , bien que la pièce soit grande  et vaste  elle ne sera pas assez vaste pour permettre a Carmia de se battre contre autant de lancier, surtout sans son épée.  Du moins pas sans diversion, et en comptant les chefs criminels présents il y'a en tout vingt hommes dans la pièce, les chefs possèdent surtout des épées et des couteaux.

La femme s'avance de quelques pas en baissant la tête respectueusement faisant signe a Carmia de faire de même.


-Monsieur, je vous présente la nouvelle fille.

Dira t'elle avec automatisme comme un chien sous parfait dressage.

Encore une fois, la demoiselle n'avait guère eu besoin d'indiquer à Carmia la nature des expressions qu'elle devait marbrer sur son minois, elles y étaient déjà. Les statuettes mettaient le ton de l'ambiance qui allait se profiler devant elles d'une minute à l'autre. Lorsque cette dernière se construira sous son regard effaré, Carmia ne put que détourner les yeux pour venir les placer vers un coin de réconfort ; les grilles. La sorceleuse crut d'abord pouvoir faire marche-arrière, emprunter cette sortie qu'elle venait de fouler et qu'elle ne franchira peut-être plus jamais. Puisque, le premier élément qui failli faire tourner de l'oeil la Pianienne, ce fut le nombre faramineux de gardes. Ils étaient bien plus que l'estimation qu'avait fait le Fauve, encore un fait qu'il avait omis, elle s'était faite une fois de plus berner.. Ils étaient tous équipés d'un uniforme convenable, pouvant résister à tout type d'attaque, de plus l'artilleries qu'ils possédaient avaient beau être rudimentaires, elles surpassaient celle de la sorceleuse - car bien évidemment, Carmia, couarde à un instant de sa mission, n'avait guère pu se prémunir d'une arme.. -.
Les antagonistes de cette pièce lui donnaient encore moins envie d'entrer dans la salle. Alors, tous les pires scénarios la submergeront à cet instant ; et si le Fauve échouait sa partie ? Ou bien si la mère n'arrivait guère à lui faire parvenir la dague et qu'elle demeurait sans arme, que ferait-elle ? La vague d'inquiétude qui frappa sa personne la fit chavirer quelques instants, comme si un déferlement de vent s'était abattue sur une femme frêle. Un geste envers la guide, puis des paroles fébriles, presque évasives et soufflées - profitant du brouhaha qui devait flotter dans les airs - :

- " Je peux pas.. J'pourrai pas "

Comme s'il s'agissait d'une épreuve de Kaer Morhen, qu'elle devait surmonter ou abandonner ; ici il n'y avait pas la possibilité d'échouer et de cesser cette mascarade.

L'homme qui semble être le Chef se lève et s'approche des deux arrivantes, toisant Carmia de toute sa taille alors que il la saisit par la bouche de la main droite, faisant pression avec ses puissants doigts sur ses joues. Ignorant copieusement l'autre femme

-C'est quoi ton petit nom ma jolie ?

Demande t'il en observant avec attirance désobligeante le corps pour l'instant couvert de la Rousse, mais qui sait ce que ce pervers pourrait vouloir faire dans les minutes qui viennent ? Carmia aperçois le sabre du criminel a sa ceinture, mais serait t'il vraiment sage d'agir ? Derrière elle une foule de gardes et de criminels, devant elle encore d'autres, et la seule issue serait de bondir par dessus l'estrade et le vide, mais combiens de mètres séparent la construction du sol ? Détails important cependant, Carmia entend au loin comme un bruit d'explosion, un fracas faible et distant mais bien présent, que aucun des hommes présents ne semble repérer.

-Maudite putain !

Beugle t'il aussitôt après avoir constaté avec choc la rébellion de la femme, le criminel fou furieux tente de lui envoyer une baffe de forain  avec sa main libre dans le visage tandis que ses hommes et les invités présentes regardent la scène effaré. La mère offrira un très discret coup d'œil compréhensif envers  Carmia , lui indiquant que elle avait compris. Pour l'instant pas de nouvelle explosion..

Elle esquive sans problèmes.  Chose qui va rendre la situation encore plus vemineuse va être  le fait que la pression de Carmia sur la main droite du chef est assez formidable,  une femme de 60kg qui  tiens comme un enfant pas sage un homme aussi imposant  sur place ? Cela ferait  presque rire les hommes du "Père " si celui  n'avait pas prononcé la phrase suivante.

-TUEZ CETTE CHIENNE ! TUEZ LA !

Au même  moment tandis que des intenses cris de célébration  viennent d'en bas, Carmia  pourra entendre un fracas de plateaux contre le sol puis soudainement une assourdissante explosion dont le son se fait entendre de l'étage,  d'ici donc.  Et pas  que d'ailleurs en plus de la vive lumière  semblable au reflet d'un Igni géant et la chaleur brusque, une énorme  vague de fumée viendra aux yeux des gens présents autours de Carmia, déstabilisé ils le sont tous.  Offrant une fenêtre d'actions à Carmia...

Carmia, elle, ne se retiendra pas de rigoler de cette situation puérile. D'abord ce fut un rictus qui naîtra sur ses lèvres, puis enfin un rire clair et sincère. Cela faisait plusieurs jours déjà que la sorceleuse n'avait pas eu du baume au coeur ; cette expression de joie lui raviva l'esprit malgré sa condition actuelle. Il aurait désiré l'humilier, mais actuellement c'était l'inverse qui se produisait. Il passait pour un benêt aux yeux de ses serviteurs, et rien de mieux qu'une expérience de la sorte pour déstabiliser un maître de son piédestal.
Ce bonheur retrouvé aurait pu durer indéfiniment, si le maraud n'avait pas ordonné sa condamnation sommaire. La belle affaire ! La Pianienne ne se laissera pour sûr pas faire, et étrangement l'annonce de sa prochaine fin funeste ne l'inquiéta pas plus que des intentions d'origines de l'homme. Toujours en maintenant le poignet du chef, la sorceleuse exercera une pression dessus tout en tirant ce dernier d'un coup sec, le but étant de le faire vaciller. Ensuite, elle se saisira de l'arme du maître, pour venir par la suite se placer derrière lui, et placer la lame sous sa jugulaire. Maintenant toujours son bras droit auquel elle faisait une clé de bras, la mutante ira lui murmurer dans le creux de son oreille :

- " Bouge un putain d'orteil et t'es mort. Tente de t'enfuir et cette lame sous la gorge tu vas y goûter. J'vais faire simple ; ordonne à tous tes gardes de buter tes invités hauts placés ou c'est moi qui m'en charge, et toi tu y passes aussi "

Pour appuyer sa menace, la sorceleuse enfonce délicatement et sans trop de pression la lame de l'arme sur la gorge de sa proie, le but étant qu'il conçoit le danger. Sa prise sur cet enculé est d'ailleurs très forte, comme s'il s'agissait d'un pactole à ne surtout pas lâcher.

Carmia parviens à réussir sa manouvre sans  grandes difficultés, plaçant la sombre crapule sous la menace de sa propre lame. L'ensemble de ses hommes une fois qu'ils auront repris leurs sens après l'explosion s'apprêtent à agir mais attendent un ordre du chef.  Derrière Carmia ceux qui présentent particulièrement un danger sont les deux gardes qui ont déjà leurs mains sur la d'arme prêt à agir et frapper le dos de la Sorceleuse. Les invités eux mêmes se sont tous mis debout et prêts à agir eux même, mais malheureusement ils encore sous le choc de la situation....  Toutefois alors que Carmia pense avoir la certitude d'avoir la situation en main l'homme bien que des gouttes de sueur lui perlent sur le front, malgré sa situation des plus délicates choisira la voie de la fierté à celle de la sagesse.

-Tu rêve salope.

Répondra t'il froidement en tentant de balancer un coup de coude avec son bras libre dans le flanc de Carmia, tandis que ses deux hommes derrière réagirons sans doute après les premiers.  Pendant ce temps en bas des bruits de fracas d'acier contre acier et de combat résonnent, un groupe d'hommes semble avoir fait irruption dans la Salle et sont aux prises avec les criminels.  La femme elle aura mis à l'abris les esclaves derrière les fauteuils, profitant de la confusion, elle observe toujours Carmia attendant un signal pour agir. La sacoche déjà en main..

Alors que la confiance commençait à s'installer en elle, et que la peur qui tiraillait son minois depuis plusieurs jours déjà s'envolait, une phrase fera tout basculer. Pourquoi son côté cuistre reprenait le dessus, et ce au pire moment ; était-il suicidaire ou simplement simplet ? Rien ne permettait de le savoir, mais la sorceleuse soupçonnait sa proie d'avoir un caractère similaire au sien. Trop peu conscient de sa situation, ou tout simplement refusant la moindre once de supériorité ou d'emprise sur sa personne.
Mais malgré ce cheminement plus que louable, la mutante restait dans de beaux draps. Elle se devait de trouver une porte de sortie, mais laquelle emprunter ? La plus salutaire, la fuite ? Ou bien la plus téméraire, l'affrontement ? Sa conscience vacillait entre les deux, mais dans un moment comme celui-ci, douter c'était signer son arrêt de mort. Dans le feu de l'action, elle se souvint d'une phrase qui fit flancher sa décision... " Tu dois tuer le Père en priorité ".

- " Connard "

Matérialisant une couche de métal sur son flanc qui s'apprêtait à être heurté, la Pianienne tranchera la jugulaire de l'homme, avant d'étendre sa carapace métallique jusqu'à son dos, pour prévenir des deux faquins qui voulait l'attaquer lâchement par derrière.

Cet excès d'arrogance et de fierté mal foutue signifiera malheureusement le dernier du Criminel, lui qui a su faire preuve à la fois de force physique et de habilité mentale pour être au top, manquera des deux en ce moment. Enfin, à vrai dire pas réellement. Son coup de coude fut incroyablement formidable, et pour sur la Sorceleuse serait plié en deux si ce n'était pas pour son don qui encaissa le choc et permis sans soucis à la Rousse de tuer son ennemi.  Cependant bien que elle réussisse la tentative d'étendre son don dans son dos cela s'avéra bien inutile car une fois les deux hommes ayant leurs lames en mains ils attaquent le haut de son corps. L'un celui de droite, sa tête d'un coup tranchant, tandis que l'autre celui de gauche de l'estoc vise sa nuque.  L'ensemble des autres gardes se ruent sur Carmia, tandis que la mère s'apprête à saisir les bombes dans le sac mais soudainement un des invités, un homme de petite taille et maigre de corpulence mais au regarde nerveux la saisit et lui place son autre main sous la gorge. -Tu fait quoi la ? C'est quoi dans le sac ?!  Le reste des invités eux pris de confusion observent à la fois la femme et ce que fait Carmia.

Pendant ce temps les bruits de combats continuent en bas, et d'ailleurs elle pourra entendre des jurons d'une voix bien connu d'un certains nain.. Shegmurd. Que fait ce mercenaire ici ?

Pour sûr, si elle n'esquivait guère ce coup, le fil de sa vie allait être violemment trancher, par l'une des épées qui filaient droit vers elle. C'est bien des points létaux qu'ils tentaient d'attendre, ils ne faisaient preuve d'une hésitation, et ce malgré la mort de leur chef, le Père. Carmia devrait donc assimiler cette information en compte assez rapidement, pour pouvoir ensuite esquiver ce coup fatal. Son esprit était très alerte, et n'était guère prêt à être enivré dans un sommeil sépulcrale. Rejoindre son camarade Amralt aujourd'hui, c'était trop tôt.
Pour ne pas favoriser les chances de ses assaillants de l'envoyer en enfer, la mutante produira une esquive rapide, la plus simple qui soit ; si les lames étaient en hauteur, elle se baisserait dans un mouvement maîtrisé. Elle parfaira cette action d'une protection métallique au niveau du cou et de son visage, du côté qui allait être impacté. Pour ce qui est de Shegmurd, elle perçut ses jurons atypiques, mais n'y prêtera pas trop attention sur l'instant, bien trop occupée à jouter.

- " Lance ! "

Carmia esquive tour a tout les deux lances, l'une d'entre elle celle du lancier de droite passant toutefois relativement proche de sa nuque.  Sa contre-attaque ne sera pas des plus efficaces, elle frappe la maille du lancier de droite mais ne parviens à faire aucun dégâts conséquent, le coup étant mal désigné contre des protections de la sorte de toute façon. Le lancier a sa gauche vise son bras d'épée tout en jouant de l'avantage de l'allonge pour reculer de deux pas quand il effectue son coup, tendant bien ses bras en avant avec son buste en équilibre de sorte que l'attaque ne laisse aucune porte de recul a la Rousse.  Tandis que l'autre tente de faucher les deux jambes de la Sorceleuse en les balayant de l'avant de sa lance, reculant également d'un pas en arrière pour mieux faire usage de l'allonge.

Pendant ce temps les bruits des combats résonnent partout, toujours en bas des escaliers  et surtout a  à peine quelques mètres de Carmia, elle entend un homme hurler d'agonie tandis que deux corps couvert de mailles tombent sur le sol. Puis un homme hurle une chose après que Carmia entend gémissent de douleur après ce qui semble être le son de chair que l'on perce.    -IL A PRIS UN COUP ! ENCERCLEZ LE !  Mais a peine aura t'il fini ses paroles que une assourdissante détonation résonnera dans la pièce, une vague de flammes éclatant d'une magnifique étincelle dissipant en partie la brume alors que deux hommes hurlent aussitôt à la mort  en se roulant sur le sol grièvement brûlés , tandis que un autre complétement embrassé s'écroule en arrière contre la table renversant toutes les boissons au sol, mort.  Carmia pourra clairement reconnaitre la silhouette du Fauve, visiblement blessé a la jambe gauche au fond  de la pièce, les ennemis le repoussant via leur lances vers la rambarde du balcon alors que la fumée se dissipe, mais il ne se laisse pas faire, et cette attaque magique lui offre une ouverture, qu'il saisit pour balancer son poignard dans l'œil d'un adversaire avant d'en pourfendre un autre au milieu du visage au travers de son casque .  

Elle était donc bien certaine de l'identité de son allié, qui venait à s'occuper du menu fretin, cela l'arrangeait fortement. Puisque visiblement de simples gardes portant des lances arrivaient à lutter contre elle, qui pourtant possédait bien plus d'expérience dans l'art de jouter. Vivement que ce combat et que toutes ces drôleries s'arrêtent, qu'elle puisse enfin vaquer à ses propres occupations, qu'elle puisse tout simplement se délier de Novigrad et de ces machinations.

- " Mais putain crevez sales enculés "

Vocifèrera-t-elle à l'égard des deux malotrus qui souhaitaient ternir sa prétendue dextérité. Si elle se pliait à un de leurs coups, peut-être qu'elle ne saura plus parer aucun autre, il ne fallait pas qu'elle flanche donc. Levant son bras d'épée pour esquiver l'attaque vile du lancier, la sorceleuse sautera à l'instant où une énième lance désirait faucher ses jambes. Ensuite, se souvenant de ses capacités ésotériques grâce aux actions de son coéquipier, la sorceleuse incantera un Axii vers les deux hommes.

Alors que ses actions furent couronnées de succès, la sorceleuse s'empressa de constater qu'il s'en fallut d'un cheveu pour que la lance ne vienne l'empaler, décidément ces derniers temps elle prenait des risques inconsidérables. Concernant la halte de cette rixe, la sorceleuse en voyait le bout, et fut même sujette à une légère joie. Sur son visage qui s'approcha de celui du lancier qui avait été axii pour lui donner une injonction, un mince sourire naîtra. Ce fut avant l'intervention du Fauve dans ses plans, et l'annihilation de ces derniers par une de ses prouesses :

- " J'allais les avoir ! "

Maugréa-t-elle en tournant son faciès vers son ancien géôlier, car comme l'exigeait le contrat, la mutante avait rempli sa part du marché, et pouvait enfin recouvrir sa liberté. Mais trêve de rêveries, en attendant ce moment, Carmia préféra prévenir que guérir, et viendra achever tous les mourants ou blessés au sol.