Une rue fréquentée

-Mais du coup les vrai nains sont super robuste non ? Ils ressemblent a quoi ?

Demande le garçon de plus en plus intéressé par les histoires de Alban. Il le laisse guider la marche et le suit au pas.

-J'en sais trop rien, j'en ai encore jamais vu ! Y'en a pas trop par ici. Ils sont moches je crois bien.

-Mais son père c'est un nain a ton ami débile qui ta tabassé ? Ou sa mère ?

-J'en sais rien, j'ai jamais parlé de ça avec lui ! A vrai dire on a jamais vraiment parlé plus que ça tout les deux.

Alban n'a pas de médaillon, du coup il ne sent rien.

-Alban arrête toi ! Mon médaillon viens de vibré fort pendant une seconde ! Je te jure !

Affirme le garçon en montrant son médaillon .

Il arque un sourcil.

-T'as dû halluciner mon gars, on est en pleine rue, qu'est ce qui pourrait faire s'agiter un médaillon de sorceleur sans que personne ne s'en rende compte ?

Il continue sa marche.

Bah Salazar fait marche arrière très lentement. Il marche a reculons pour revenir précisément sur ses pas, en même temps il regarde tout autour de lui attentivement.

-Je suis sûr de ce que j'ai vu ! Reviens.

Dit t'il assez fort.

Il s'arrête, soupire et regarde son camarade.

-Très bien, j'attend...

-Je remarque rien. Rien d'inhumains en tout cas, et toi ?

Demande t'il la mine rabattu par cet échec.

Il soupire encore une fois, lui qui voulait profiter des jolies filles et de la boisson, son plan semblait tomber à l'eau. Quoi que, Salazar semblait avoir envie d'abandonner, rien ne l'empêchait de ne pas lui parler de cette homme avec sa capuche !

-Rien du tout, c'est peut être juste ton médaillon qui marche mal. Avançons !

Il se dirige, content de lui, vers la taverne.

-Alban j'ai vu une chose !

Salazar se lance donc directement a la poursuite de la personne ou être quelconque en question. Il dégaine son épée durant sa course pour ouvrir le passage avec de légers coups de pommeaux dans les gens qui le bloquent éventuellement par leurs lenteurs a se déplacer.

-Bordel mais t'es complètement fou ?! Range ça putain, tu vas te faire arrêter !

Il suit l'homme à ses côtés.

Grosse erreur du joueur Nilfgaardien, puisqu'effectivement, les gens un peu sensibles de ces lieux, s'insurgent aussitôt...

- AAAAAAHHH !!

Crie une femme en voyant Salazar courir en dégainant une épée, suivi d'un homme à ses côtés criant :

- AUX GARDES !!

Et les sens des deux sorceleurs ne trompent pas : ils entendirent très vite les armures des gardiens de la paix, résonner dans leurs courses en leur direction.

Il rengaine directement son acier. Grosse erreur effectivement.


-Désolé c'était une mégarde !

Hurle t'il a son compagnon avant de mettre sa capuche tout en essayant de toujours suivre a la piste la silhouette.

Les capuches ne les rendaient pas invisibles, et les deux compères furent ainsi bien vite alpagués par les gardes, guidés par les doigts des spectateurs.

- Halte-là.

Entonne le premier, tandis que le second se contente d'observer. Les gardes sont dans leurs dos, les garçons peuvent tenter de fuir, avec les risques que cela comporte, ou prendre leurs responsabilités.

Salazar se retourne donc vers les gardes et s'explique directement avant que Alban puisse parler.

-Mon compagnon n'a rien n'avoir dans l'histoire messieurs. J'ai utiliser malencontreusement de la mauvaise façon mon épée pour pousser les gens avec le pommeau ayant vu un individu étrange voler des oranges puis s'enfuir. Je vous assure que cela ne se reproduira plus jamais.

Explique l'enfant en sueur aux gardes.

Il soupire, il en a ras le bol.

-Excusez le, c'est une nouvelle recrue, il n'est habitué à rien, il n'a rien voulu faire de mal. On est sorceleurs, on lui fera rentrer la leçon dans le crâne à Kaer Morhen. Pas besoin de vous inquiéter messieurs.

Après le discours de Salazar, les deux gardes s'échangent un regard, hébété.

- ...

Un moment de flottement après l'intervention d'Alban.

- Seig Lyn ne tolère aucun écart désormais, jeunes hommes.

Se reprend le premier garde.

- Nous allons faire simple, vous êtes mis en cause pour trouble à l'ordre public. Trente florins, maintenant, ou un tour en prison.

La situation devenait relativement humiliante, avec le regard de tous ces bourgeois autour... Mais il fallait dire que Salazar aurait put sérieusement blesser voir tuer quelqu'un en sortant son épée ainsi... En outre, le présumé voleur d'orange était passé entre les mailles du filet.

Salazar baisse les yeux et ne peux rien faire que d'assister impuissant a la situation qui se présente devant lui.

-Je te rembourserai j'usqu'a la dernière pièce  Alban. J'en fait le serment.

Promet t'il en sortant les trois pièces qu'il a pour Seig Lyn, se sera sa maigre contribution pour cette histoire.