Le bordel des mille plaisirs

La jeune blondinette voguait à l'exploration des lieux de la ville, en apercevant cette rue mal famée et cette facade poussièreuse de ce...Magasin ?  Elle allait rebrousser chemin, du moins ce qu'elle avait décider avant d'avoir vu jawoud. Mais que fait-il ici ?!

Elle s'approche de lui et met sa main sur son épaule, le faisant revenir sur terre.

-Qu'es-tu fais ici ? C'pô un endroit pour eul' gosse t'sais ? Ils vont t'kidnappé pour t'vendre dans eul' truc louche t'vois ? Aller reviens dans eul' rue principale Jawoud.

Il reprit conscience lorsque Caseï mit sa main sur son épaule. Il sursauta légèrement.

"Hein, quoi ? Mais de quoi tu parles ? J'ai demandé à des hommes un endroit où je pourrais m'amuser, ils m'ont dit en riant qu'il y avait pas meilleur lieu qu'ici..."

-Dis donc ti' !

Elle regarde les femmes se dandiner devant eux d'un air dégouté et revient vers jawoud.

-Y'avait pô eud' prostituée dans tin' ville ou quoi ? En tout cas s'pô not' âge ! Et puis ta pô eul' bistouquette ni eul pièce pour en profiter. 

Elle lui prend la main, et la tire.

-S'rtons d'ici, c'te gens lô p'rrait faire n'importe quoi avec eud' gosses ! T'es hommes t'on raconter d'la bouse !

Dit-elle en se rappelant des rumeurs et des histoires entre hommes qu'elle à entendu à son ancier foyer familial.

Un homme, sûrement un homme de main s'approcha de Xsavus alors qu'il entrait dans ce lieu qui n'était pas fait pour lui et plaqua une main puissante sur son épaule avant de le faire se diriger vers la sortie et de lui parler d'une voix rauque.

- Qu'est ce que tu fais ici gamin? T'es perdu ou quoi? C'est pas un endroit pour toi ici, allez va voir ailleurs si j'y suis.

Il se fit trainer par la force surhumaine du minotaure mi-girafe, mi-boeuf.

"Des prostiquoi ? C'est quoi ça ? Puis, tu m’emmènes où là ?"

Toujours trainé, il la suiva dans un autre lieu.

- .. non je ne n'étais pas perdu je voulais juste savoir se qui se trouve dans ces lieux pourquoi ça ne serait pas un endroit pour moi?

dit t'il sous un ton plus sérieux il ne voulais pas vraiment se laisser faire , le jeune garçon quand il voulais savoir qu'est ce qui pourrait l'arrêter ? est ce qu'il devait utiliser un sort de magie de ce qu'il avait appris en cours ou bien attendre une réponse ? pour le moment xsavus attendais .

- Tssk...

L'homme puissant fut visiblement agacé par la réponse de Xsavus, les momes devaient la fermer et écouter les adultes. Il l'attrape simplement par l'épaule et le soulève comme rien avant de le jeter dehors, le laissant dans la poussière et la terre. La raison pour laquelle il s'était fait renvoyer était simple: Xsavus pouvait voir nombre de femmes plus ou moins jeunes partiellement dénudées. Nul doute que ce lieu était un endroit de débauche.

Un soupir de soulagement peu sonore s'échappe de ses lèvres tandis qu'il grimpe les escaliers en se frottement doucement le front car il sait que ce n'est qu'une question de temps avant que le vol ne soit remarquer par la victime. Une fois à l'étage le novice pointe du doigt une des travailleuses, entre trente cinq et quarante ans, celle qui as la peau la plus foncée puis tire quelque pièces de son butin qu'il exhibe afin de certifier sa volonté.

En grimpant, il put entendre des cris éclater. Sans doute qu'en voulant ajouter de l'argent à son jeu, le piégé venait de remarquer la sorcellerie qui s'était prise de lui... Il ne pouvait savoir comment cela avait put arriver, mais c'était arrivé, et les cris prirent une certaine intensité en bas, bientôt une bagarre éclaterait.

Ainsi, le jeune homme trouve très vite une prostituée à sa convenance. Et pour six couronnes, le prix de deux repas : il pouvait avoir ce qu'il souhaitait. La femme, d'une trentaine d'année tout au plus, il n'y avait pas plus vieille, s'approche du garçon.

- Zerrikanien, n'es-tu pas un peu jeune pour cet endroit ?

Demande-t-elle sensuellement alors qu'elle prenait déjà les pièces pour elle.

L'agitation qui trouble la relative quiétude de l'endroit n'attire pas l'oeil du jeune homme tout absorbé par la courtisane qu'il regarde d'un air sombre. La femme peut voir l'absence de lubricité et de désir dans les yeux de l'escroc qui répond calmement:

-Femme, tu n'es pas un peu maigre pour refuser de l'argent?

Il se tourne vers la porte d'une supposée chambre puis ajoute:

-Entrons. Tu n'auras pas à ôter tes vêtements.

Un petit gloussement lui échappe à cette réponse. Sans doute que si elle avait été une personne plus digne, elle aurait giflé le garçon, mais les choses n'étaient pas à ce genre de considérations, et Maajidyn n'avait pas tort. Elle n'avait de toutes les façons pas refusé, et prit la main du garçon après s'être mordu les lèvres inférieures. Sa façon de prendre le dessus, elle le tira gentiment vers la chambre, en demandant simplement :

- Que veux tu dire par là ?

Le geste de la trentenaire ne provoque rien chez le novice à la peau brune qui se laisse entraîner sans un regard par dessus son épaule. Une fois dans la pièce, il répond enfin:

-Maajidyn ne veux pas de ton corps, tes mots lui suffirons.

D'un geste de la main le garçon l'invite à prendre place sur la couche.

La courtisane papillonne des yeux, et n'est toujours pas remise une fois arrivée dans la chambre. Une gêne étrange s'installe en elle... Elle s'assoit donc, passe une mèche de ses cheveux de jais derrière l'oreille, et entrouvre la bouche.

- Je... je ne suis pas sûre de comprendre mon beau...

"Était-ce un malade mental ?" se demandait la belle. Ces airs, cette façon de parler, et cette demande. Quelque chose clochait sérieusement.

Le futur sorcelleur s'assied à son tour, prenant place à coté de la "travailleuse en chambre" sans lui répondre puis, avec une certaine hésitation, l'enlace tendrement en enfouissant son visage dans la chevelure de nuit. Le jeune homme reste ainsi un temps indéterminé puis murmure à l'oreille de la pauvre femme:

-Dis lui que tu l'aime et qu'il te manque. Dis lui que tu veille sur lui de la ou tu es. Dis le.

La courtisane est complètement prise au dépourvu... Elle se laisse d'abord faire, sans rendre cet enlacement. Clairement, elle aurait préféré être utilisée comme un objet, plutôt que d'avoir à se confronter à cela. Ses mains se crispèrent légèrement, et son regard fuyait vers la porte, sa respiration quelque peu plus lourde...

Quelques secondes s'écoulent, une dizaine, vingt ? Une minute peut-être. La femme se rend à l'évidence, elle doit simplement donner ce qu'on lui demande... Elle déglutit, et prend une légère inspiration.

- Tu... me manques beaucoup... je t'aimerai toujours, sache le... Hhhh... Et où que je sois, rien de tout cela ne changera...

Elle déglutit à nouveau, et enlace cette fois avec une certaine force le garçon. Elle semblait avoir compris la demande, bien qu'elle restait maladroite.

L'hésitation dans la voix de la prostituée n'est pas perçue par le jeune venu combler un manque qui resterais sans doute à jamais en lui. Alors que les bras se serrent enfin autour de ses épaules, Maajidyn se laisse aller quelques instants à rêver de cet amour qui lui à fait tant défaut durant tant d'année, resserrant son étreinte une dizaine de seconde avant de de se détacher de la femme qu'il regarde droit dans les yeux bien que la personne que seul son esprit vois n'est plus depuis bien longtemps. Un léger baiser est déposer sur la joue de la travailleuse avant que Maajidyn se lève, jette un œil dans la bourse qu'il vide sur le lit puis se dirige vers la porte de sortie.

-Adieu.

Un simple mot prononcé d'une voix rauque et le zerrikanien quitte la pièce, puis le bordel d'un pas furtif.