La maison de Magdalène

Un soupire de soulagement traverse l'esprit de Salazar en même temps qu'une peur bleue. Quel intérêt d'avoir l'anneau s'il ne peux plus user de son doigt ?Surtout que cela risquer de limiter ses compétences de combattant ou du moins sa progression .  Et il va avoir besoin de cet anneau  et de tout son potentiel s'il veux massacrer ses sales fils de putes, car oui il va les retrouver, les retrouver tout les trois et tous les tuer. "Les sorceleurs tuent des monstres" conneries lui il tue le mal, et ses vermines mérites de mourir tout comme les Nekkers.  Salazar essaye de tâter son cou, possède t'il encore son collier ? Il ne se fait pas de doute pour l'épée, vu la valeur de la chose, mais le médaillon peut-être que les deux sbires ne savaient pas que leur chef le voulait ?

Quoi qu'il en soit faiblement le garçon demande a la jeune femme après une brève observation de la maison, c'était quoi ? Une guérisseuse ?


-Sauve mon doigt...je t'en prie.

Demande le gamin ,d'un ton d'enfant qui en a tellement vu qu'il est tout simplement désormais incapable de pleurer ou de supplier. Il lui demande simplement sincèrement.

- Chuuuuut, ne t'inquiètes pas je vais m'occuper de toi...

Il sera amené dans un grand lit, un lit moelleux et confortable qui l'accueillera avec amour, au plafond toujours ses amulettes qui se balançaient lentement au fil des mouvements de le jeune femme, envoûtantes. La jeune femme le débarrassera de sa chemise, puis débarrassera ses pieds, le laissant frissonner un court moment avant que son corps ne sèche et que la chaleur de l'âtre puisse enfin l'envahir, apaisante. Elle prit alors la parole d'une voix douce alors qu'elle sortait un pot emplit d'une cire étrange d'un placard :

- Je m'appelle Magdalène, Ou magda comme m'appellent les gens du quartiers. Ne t'inquiètes pas je vais m'occuper de toi le temps de te procurer les premiers soins, les gardes ne devraient pas tarder à venir. Tu es très bien bâtit pour un jeune homme tu devrais t'en tirer sans mal ne t'inquiètes pas.

Elle lui adressera un sourire plein de sincérité avant d'enduire son doigt d'une pâte étrange, lentement son doigt perdit de sa sensibilité et la douleur reculera, il sentira tout de même une légère douleur alors que celui-ci reprenait sa position normale plus celle-ci disparaîtra tout comme ses angoisses qui semblaient refouler devant la gentillesse naturelle de la jeune femme. Cette dernière réalimentera le feu, fera bouillir un peu d'eau et épongera avec une serviette le front du jeune homme, puis son torse. Retirant le sang qui commençait à coaguler et replaçant la vilaine blessure par son épais onguent brun. Elle reprendra alors la parole, lui demanda alors sans le brusquer :

- Tu vas mieux, à tu encore mal quelque part ? Ne t'inquiètes pas la garde devrait venir d'ici peu j'ai dit à une résidente de leur donner mon adresse. Mais dis moi que s'est il passé jeune homme pour que tu te retrouves dans cet état là ?

Putain les bâtard ils lui on pris son collier. Bon au moins il est vivant et va être en parfait état pour retourner au combat, c'est déjà un fait plutôt bon. Il faut s'en réjouir.  Salazar laisse bien évidement la jeune femme agir, lui passant un regard vague de temps en temps, bien trop éprouver mentalement comme physiquement par cette situation. Toutefois il lui répondra d'un ton bref sans être impoli, simplement montrant qu'il était honteux et n'avais point envie de s’étendre sur le suite ses yeux observant le curieux plafond tandis qu'il s'explique.

-Trois coupes gorges. J'ai blessé le chef au visage a la jambe, il va sans doute devoir voir un guérisseur dans l'heure s'il veux pas mourir d'une hémorragie ou d'une infection. Vous pourriez indiquer cela aux gardes pour qu'ils les retrouvent non ?

Explique Salazar ,avant de se mordre la lèvre en serrant les poings. Il viens de potentiellement s’asseoir sur une vengeance directe en révélant cette information. Mais bon vu son état il faut le comprendre.

La jeune femme lui adressera un sourire plein de compassion avant de lui répondre gentiment :

- Je n'y manquerais pas, je vus le promet. Les ruelles ne sont décidément plus sûre ces derniers temps... J'espère qu'ils ne t'ont rien volés d'important. Tu t'en tire plutôt bien je te rassures, une guérisseuse plus talentueuse devrait pouvoir te remettre le doigt bien en place si il te reste quelques économies, sinon je pense qu'il devrait quand même pouvoir se remettre, mais ça demandera un peu plus de temps.

Elle se lèvera du lit avant d'ouvrir légèrement une fenêtre, laissant courir un courant d'air froid qui rafraîchira la pièce dont la chaleur devenait presque suffocante alors que le métabolisme du jeune homme luttait pour récupérer ses pleines capacités.
La jeune femme se risquera à reposer son regard sur le torse de Salazar avant de  détourner le regard, visiblement perturbé par quelque chose, comme si elle faisait face à un casse tête dont elle ne trouvait pas la réponse.  Son regard e perdit de nouveau dans  celui de Salazar et elle demandera doucement :

- Tu veux quelque chose à boire, à manger peut être ? ça te feras du bien.

-Je suis vivant et je vais pas devenir infirme. Grâce a vous, donc j'imagine que c'est déjà ça.

Dira t'il avec un air de dépit tout en soufflant légèrement, c'est vrai que cela aurait pu finir d'une bien pire façon.

-J'ai rien sur moi. Les enflures m'ont tout pris . Combien de temps environs  pour que mon doigt soit de nouveau parfait en considérant que on prolongera les soins une fois a la forteresse ?

Il hésitera légèrement avant de répondre pour l'offre de nourriture.

-Oui je vous prie.

La jeune femme lui demandera d'un air étonnée, haussant les sourcils à la demande du jeune homme :

- Comment ça la forteresse, vous êtes un noble ?

Elle se dirigera vers la bouilloire qui était toujours sur le feu afin de préparer une infusion aux senteurs de fruit des bois. Elle prit également quelques petits gâteaux aux miels qu'elle donnera au jeune homme, ils n'étaient pas de première fraîcheur mais au moins pourraient ils apporter l'énergie nécessaire au jeune Salazar pour recouvrir ses forces. Elle s'assiéra sur un chaise et commencera à griffonner quelques notes avec son fusain, son regard se portant sur le pieds de lit de Salazar. Cependant elle restait à l'écoute de tout ce que le jeune homme pouvait avoir à lui demander ou lui dire, il était sur de trouver auprès d'elle une oreille attentive et compréhensive.

Il la zieute du regard quelques instants comme s'il vérifier si il pouvait lui dire ceci, avant de répondre d'un ton calme.

-Sorceleur.

Le garçon commence donc a reprendre des forces en mangeant lentement et calmement mais tout de même avec une certaine voracité, ses épreuves lui avait ouvert l'appétit. Si en fin de compte perdre médaillon,bourse et épée c'est un sacré problème pour son image il se dit qu'il faut aller de l'avant, ses criminels pourront attendre. Il a plus important a faire que sa petite vengeance personnelle, il compte bien libérer les chiens la prochaine fois qu'il viens a Seig Lyn. Puis au final il lui reste les deux choses les plus importantes de son arsenal, les bottes magique et l'anneau, il aurait du s’entraîner avec les deux ou du moins faire des tests plutôt que directement essayer d'en faire usage au combat dans le monde "réel" c'est une leçon qu'il retiendra et qu'il se tâtera de corriger une fois a Kaer.

-Dites moi mademoiselle..vous avez déjà entendu parler des hommes qui organisent des combats de chiens dans la Basse ville ?

Demande t'il en prenant un air curieux, comme un enfant qui s'intéresse a une question qui le dépasse, il vaux mieux prendre des airs innocents que agir naturellement dans cette situation.

Le sourire de Magdalène s'élargira à cette nouvelle, un sorceleur, elle le savait ! Il fallait dire que le jeune homme avait des attributs bien étranges, sa musculature était trop fine pour être celle d'un paysan, mais trop développé pour être celle d'un noble. Elle répondra alors au jeune homme d'une voix qui contenait son excitation :

- Un sorceleur vous dites ? J'aurais dut m'en douter. Mais je ne pensais pas qu'un sorceleur pouvait se retrouver si facilement en mauvaise passe, je veux dire vous êtes tellement... impressionnant.
Terminera t'elle après une légère pause, comme si elle cherchait un qualificatif à mettre sur le jeune homme qui se tenait devant lui.
- Je n'ai jamais soigné de sorceleurs auparavant et je dois reconnaître que c'est plus facile que bien des pauvres gens qui résident dans la basse ville. Je suis sur que vous serez bientôt sur pieds, bien que je préférerais avoir le plaisir de votre présence encore quelque temps. Après tout j'imagine que vous avez énormément d'histoires à raconter, la vie de petit sorceleur doit être trépidante. Parlez moi un peu de votre... forteresse vous dîtes ? Je suis curieuse de savoir ce qui peut bien s'y tramer.

Terminera t'elle avec un dernier sourire enjoué en direction du jeune homme. Elle reprit alors son dessin au fusain comme une grand mère tricotant compulsivement pour occuper ses mains. Mais nul doute qu'elle boirais chacune des paroles du jeune sorceleur. A un moment elle se décalera légèrement, emmenant sa chaise à côté de lui et examinera longuement son doigt, vérifiant que celui-ci semblait bien se remettre et lui demandera gentiment :

- ça fait encore mal ?

Puis elle se replongea dans la confection d'un second dessin, un entrelac de lignes plus ou moins fine aux significations ésotérique, il y avait une certaine grâce dans le dessin, enfin si l'observateur était assez ouvert à l'abstrait et au figuratif puisque rien de ce qu'elle représentait n'avait l'air de faire vraiment de sens. Son regard se reportera sur son doigt, le surveillant régulièrement tout en continuant son dessin. Elle répondra alors distraitement au jeune homme :

- Vous savez se sont des choses courantes ici bas, un combat de chien, un combat de coq, parfois d'hommes, les animaux souffrent et les pièces changent de mains, mais je n'en sais pas beaucoup plus, je me tient à l'écart de ce genre de démonstration, c'est plus sur pour moi.

Salazar garde une visage neutre avant de répondre avec calme en fronçant légèrement la mine.

-Je manque d'expérience a combattre des hommes, c'était ma première fois.  Et j'ai pas les attributs physiques  et le niveau de mes aînés, si c'était le blond ou l'un des autres apprentis avec quelques années de plus je peux vous garantir que malgré l'expérience martiale de ses trois brigands ils se seraient fait massacrer .

Il ajoutera cependant d'un ton sincère, voyant que la jeune femme est peut-être un peu naïve, après tout c'est une guérisseuse les gens les plus respecter parmis le bas peuple, même des crapules comme les coupes gorges ne s'attaquent pas a eux.

-On s’entraîne  a combattre avec l'arme comme avec la magie. Puis on fait du renforcement physique avec des parcours ou de la lutte. Rien de bien trépidant et plutôt routinier a force, pas si différent d'un Chevalier d'une maison noble a la tradition martiale qui s’entraîne depuis sa petite enfance au combat. Ce qui nous différencie d'eux au dela de l'expérience qui se gagne bien plus tôt c'est nos attributs de natures mutantes, qui font de nous des combattants surhumains. Par exemple un de mes aînés apprentis du nom de Poddrick pourrait facilement être du même bois que les meilleurs des meilleurs combattants  humains du monde entier, peut-être même de l'histoire humaine, et encore en toute franchise je ne suis pas sur si le meilleur chevalier du monde puisse le battre dans une confrontation sans magie.

Si le vécu de Salazar lui a bien appris une chose c'est que malgré les compétences impressionnantes des appentis plus vieux que lui  les Chevaliers de haut-niveau  en armures complètes  ne sont pas non plus des personnes a sous-estimer, aussi il pense qu'un de ses cousins pourrait avoir le dessus sur un apprenti plus vieux comme le blond par exemple si celui-ci n'use pas de signes,car les apprentis  sorceleurs n'usent pas d'armures complètes, au mieux des basiques protections de ce qu'il a vu , mais il doute que se soit le cas pour quelqu'un du niveau Poddrick ou de Isidir qui jusque la sont peut-être les personnes les plus impressionnantes qu'il a vu en situation de prouesses combatives et physiques , même si les deux c'était dans un contexte différent.  

-Puis je vous parle même pas des sorceleurs véritables. J'en ai jamais vu un se battre, mais dites vous que les meilleurs apprentis de Kaer font pale figure devant un  vrai sorceleur.

Du moins il imagine, après tout les sorceleurs doivent aussi être de plusieurs niveaux différents. Un léger picotement se fera sentir au niveau du doigt de Salazar mais rien de fulgurant, le jeune garçon est plutôt surpris des compétences de la jeune femme, sans elle il serait peut-être devenu un infirme d'un doigt de main.

-Merci beaucoup ! Je pense que je vais pouvoir reprendre l'activité assez rapidement grâce a vos soins.

Remercia le garçon avec un gros sourire bêta avant de reprendre son calme et fixer la jeune femme.

-Au moins les chiens que  utilisent généralement  les nobles pour la chasse sont bien traités et vivent une bonne vie alors qu'ici....


Salazar est convaincu qu'ils pourrait user des chiens pour faire de biens meilleurs choses que des combats barbares et abjectes.

Magdalène écoutera attentivement les paroles du jeune homme, sans l'interrompre, l'incitant à se confier et acceptant chacune de ces paroles. Elle répondra avec douceur devant la fougue du jeune homme :

- Quoi qu'il en soit les voleurs se feront surement arrêter et paieront pour leur crime. Si vous y tenez je pourrais vous en informer, votre forteresse accepte les lettres et les nouvelles ?

La jeune guérisseuse reprendra alors après la présentation des exploits des sorceleurs expérimentés, ne pouvant réprimer un sourire amusé alors que le jeune homme présentait ses aînés comme un jeune enfant présenterait les exploits d'un chevalier fantasmé, nul doute que ce Poddrick devait avoir fait très forte impression au jeune homme pour qu'il lui apporte autant de crédit :

- Je vois, il faudra que tu me présente ce fameux Poddrick un jour, je me demande à quoi pourrait ressembler un guerrier si accomplit. Tu apprends aussi la magie ? Quel genre de magie ? J'ai entendu dire que les sorceleurs pouvaient également tisser des sorts mais ils me semblaient que leur compréhension de la magie était plutôt rudimentaire sans vouloir te vexer, on en entends plus souvent parler pour leur capacité à occire des monstres par la lame que par la magie. Par ailleurs avez vous déjà combattu des monstres ?

Qui n'avait jamais entendu les nombreuses balades de Jaskier quant à l’habilité du légendaires Geralt de Riv, son ingéniosité, son charisme, sa connaissance des monstres et son talent avec les lames ? Personne assurément. Cependant peut être était ce dut à sa compréhension très limité de la magie mais ce dernier ne mettait que rarement l'emphase sur les prouesses arcaniques que le sorceleur pouvait déployer afin de se sortir des situations les plus complexes. On en venait vite à oublier cet aspect là de la vie de sorceleur, ce que les brigands intrépides pouvaient venir à regretter amèrement. Semblant hésiter légèrement elle reprit, gênée :  

- Je voulais vous demander, j'ai remarqué que votre bague ne semblait pas vouloir quitter votre doigt, comme si elle y était lié. C'est peut être seulement car il est tuméfié mais je voulais vous demander si il vous serait possible de l'enlever, je peux également le faire à votre place si vous le souhaitais, je ne voulais simplement pas le faire sans vous demander pour ne pas passer pour une voleuse vous comprenez, mais si je veux appliquer de la pommade sur l'ensemble de votre doigt ce serait préférable que vous puissiez l'enlever.

Puis elle terminera en répondant avec une lassitude non feinte tout en reprenant ces petits croquis, cette fois-ci semblant s'intéresser au corps du sorceleur lors de la réalisation du dessin :

- Vous savez nous n'avons pas tous la chance de pouvoir pratiquer la chasse sportive ou les moyens d'offrir le meilleur pour nos bêtes. Ceux qui font souffrir les bêtes ont perdu une partie de leur humanité, mais souvent la perte de leur humanité remonte à bien avant ces actes, et ils n'en sont que rarement responsables.

Salazar se surprend a s'ouvrir plus qu'il ne l'aurait cru ou qu'il l'aurait voulu. Mais après il reste un jeune homme qui rentre a peine dans l'adolescence et qui en a trop vu dans cette vie de solitude et de malheur, s'il c'était fait des amis a Kaer ou du moins de bons compagnons d'armes il ne pouvait s'ouvrir avec eux comme il le pourrait avec une personne extérieure qui ne le jugerait pas pour ses faiblesses et ses failles, car le garçon avait beau avoir des rêves de justice et d'une vie implacable avec un véritable sens de l'honneur contrairement a celui des Chevaliers qu'il juge hypocrite, il n'en reste pas moins encore un jeune garçon qui débute a peine son aventure.  


-Oui sans doute. Mais j'en sais trop rien, la plupart d'entre nous moi y compris non plus aucune attache avec leur ancienne famille. Après j'imagine que des coureurs de jupons  doivent bien avoir des correspondantes d'ici.


Faut dire que  pour des raisons évidentes la plupart des sorceleurs c'était des garçons. Même si les femmes sont plus nombreuses que Salazar l'aurait cru il dois bien l'admettre, mais il doute que les garçons de la forteresse se risque a essayer de les baratiner comme ils le feraient avec des filles de la ville, pour de multiples raisons, aussi bien de valeurs envers la camaraderie d'arme et d'attache pour la "famille"  que composent plus ou moins tous ses apprentis que  le fait qu'ils ne veulent pas perdre leurs attributs du pantalon en se jouant d'elles.

-C'est peut-être le meilleur guerrier des apprentis, mais c'est pas un beau garçon pour être franc, ni quelqun de bon sociable je dirais, mais c'est un homme bien .

Admet Salazar avec un manque de délicatesse qui lui est parfois propre, du moins quand il sait qu'il ne risque pas de se faire corriger pour cela pour le coup. Il ne répondra pas a la suggestion de la jeune femme, il la regarde avec un regard interloquer, sous-entendait t'elle qu'ils allaient se revoir ? Ou qu'ils devaient ? Car bon pour qu'il présente l'un de ses aînés il y'avait pas trente six options. Il hochera toutefois la tête suite aux propos de la jeune femme concernant la magie puis expliquera calmement.

-Notre magie nous sert a être des meilleurs bêtes de tuerie tout simplement. Nous combinons compétences martiales avec compétences magiques, je connais pas un seul apprenti qui fait la focalisation sur uniquement l'un des deux, par ailleurs a part peut-être une fille qui me viens en tête aucun des apprentis ne priorise la magie sur le maniement d'une lame.

Il répondra ensuite sans arrogance avec franchise.

-Oui j'ai déjà tuer et combattus des monstres.

Il se ferma toutefois, suite a l'interrogation sur la bague et répondra d'un ton toujours courtois et respectueux mais légèrement plus distant sur la question.

-C'est pas possible, une magie lie cette bague a mon doigt.

Répond t'il avec franchise toutefois. En théorie il ne trahi pas son indirect serment sous la contrainte, ou plutôt son obligation de ne pas parler de l'aventure, il dis juste l'attribut de la bague.

Il répondra avec un air compréhensif mais assez sérieux  sur la question.

-J'en suis conscient, mais c'est pas pour autant qu'il faut laisser faire. Ses types méritent sans doute la mort pour les instigateurs et une rédemption pour les autres s'ils savent se détourner de cela, ou si ils font cela pour nourrir femme et enfant. Mais je n'ai aucune once de pitié ou de considération pour des chefs de crimes ou de paris organisés, ils ne différent pas du noble qui abuse de son pouvoir.

Magdalène sourit à l'évocation des conquêtes des sorceleurs, il semblerait qu'encore une fois Jasquier n'avait pas tout inventé et que les sorceleurs n'avait rien perdu de leur pulsions purement humaines lors de leur transformation. Elle imaginait avec amusement un de ces ensorceleurs compter fleurettes aux paysannes, ou même à la fille d'un grand noble. Elle répondra alors rieuse tout en écrivant une petite note sur une de ses parchemins :

- Je vois, je devrais donc changer de la correspondance habituelle. Je me renseignerait en ville sur la manière dont je pourrait envoyer ces lettres, Comment ta forteresse se nomme-t'elle ?

Devant les explications pour le moins nébuleuse du jeune homme la femme répondra, sa curiosité n'ayant visiblement pas totalement été assouvie :

- Mais la magie requiert des années d'études, j'imagine que vous n'avez pas le temps de vous appesantir sur de nombreux aspects de celle-ci non ? Ma mère était guérisseuse j'ai été un peu introduit à ce milieu et ce n'était guerre facile d'apprendre toute ces notions. Peut être qu'en temps que sorceleur vous avez plus de facilité, ton corps semble comme irradier d'énergie.

Terminera t'elle avec un soupçon d'admiration dans la voix. Il était claire que la condition des sorceleurs était quelque chose de totalement nouveau pour elle. Quant le jeune homme déclarera qu'il avait tué des monstres elle s'arrêtera légèrement avant de demander avec un étonnement non dissimulé :

- Des monstres ? Quel genre ? ça vous arrive régulièrement d'en croiser ?

Elle enchaînera avec un petit rire gêné comme si elle venait de se rendre compte que sa question était inconvenante :

- Pardonne moi ma curiosité mais il est rare que l'on puisse voir des monstres, et il m'arrive de travailler un peu sur certains matériaux provenant de monstres, regardez ce pendentif, il comporte deux plumes de harpies. Malgré la laideur de la créature on ne peut pas nier que leurs plumes sont uniques en leur genre. Malheureusement les occasions sont plutôt rare, je ne me peux pas vraiment me permettre d'affronter des monstres.

Elle se penchera à côté de lui et pointera du doigt un petit pendentif qui tournait lentement sur lui même, il comportait sept plumes dont deux longues plumes d'un gris cendré, sans doute celle de la harpie. Le pendentif formait un toile de lin tressé dans un cercle de lierre. Au centre une unique perle transparente dans laquelle la lumière semblait se refléter en un kaléidoscope de couleurs plus fantasque les unes que les autres. Elle reprit alors après avoir laissé le temps au jeune homme d'admirer son oeuvre :

- Une magie qui vous empêche de l'enlever, on dirait un compte de fée.

Un courant d'air froid pénétrera dans la pièce, glaçant le sang de chacun des invités présents, les multiples pendentifs qui ornaient la pièce se mirent à trembler et à délivrer la mélodies des roches et des cloches cliquetant. Une voix grave résonnera alors :

- Veuillez m'excuser Mdame, on m'a indiqué votre adresse, il y a une altercation en ville et on m'a avertit que l'on pourrait trouver la victime chez vous.

La jeune femme soupirera et de relèvera comme à contre coeur pour accueillir le visiteur :

- Vous avez fait bien vite, j'ai soigné le petit du mieux de mes capacités. Je vous en pris entrez.
- Merci.

Un homme vêtue d'une lourde armure ne tardera pas à arriver devant le jeune homme, casque sous le bras en signe de respect. Il eut une mimique d'étonnement en constatant l'âge du blessé mais il se ressaisira bien vite, demandant d'une voix rude mais loin d'être agressive :

- Jvois que Madame a bien prit soin de vous. Malheureusement nous allons dvoir vous interroger pour savoir ce qu'il s'est passé et bien sur retrouver les personnes impliqués dans cette rixe. Vous voyez pas d'objections j'espère ?

Salazar détourne le regard, étrangement l’avenante attitude et la bonté de la femme commencer a le mettre mal a l'aise surtout qu'il est plus ou moins dans une position de faiblesse, bref il n'aime pas ses pensées et sentiments contradictoires même si ce n'est pas désagréable.

-Kaer Morhen.

Salazar répondra donc avec politesse et bonne foi a ses questions sur la magie, elle s'intéresse a cela comme lui s'intéresse a devenir un guerrier implacable, c'est intéressant cette situation sans jeu de mots..

-Non en effet. Certains ont plus de talents que d'autres ou plus d'investissement. Et oui la mutation nous procure un avantage singulier, je crois qu'un de mes compères néophytes m'avait dit une fois que nous sommes plus résistants a un certains types de magie ou même la magie en globalité. Faudrait que je demande a Valaar.

Salazar se corrige aussitôt comme prenant soudainement peur, se grattant l'arrière du crâne l'air gêner.

-Enfin je suis pas dans la merde si c'est quelque chose qu'il a déjà expliquer et que j'ai simplement ignorer. Pas envie de le mettre en colère celui la.

Salazar semblait partir parfois un peu dans la lune comme disait certains, mais bon c'était encore un jeune garçon. Salazar répondra ensuite en regardant le sol au pied de la femme et en prenant un ton plus bref sur la question des monstres. Comme s'il voulait pas en parler.

-Pour un néophyte j'ai vu bien trop de monstres. Et du genre niveau Geralt de Riv.

Il s'arrête aussitôt de parler comme prenant peur d'en avoir trop dit, et que l'entité taré reviennent pour le chercher, il se tut donc complètement en finissant de manger, du moins c'est ce qu'il cru pouvoir faire avant que la femme aborde un aspect plus intéressant de la question de monstres.

-Vos pendentifs ont des propriétés magiques ? Par cela concrètement peuvent t'il être bénéfique comme facteur de chance ou autre ?

Demande t'il l'air très intéressé par la question en la fixant droit dans les yeux le regard presque vorace d'impatience comme un enfant qui attend la collection de soldat en bois promise par son père, cela étant après une brève mais très concentrée admiration du pendentif .

-On dirait un conte oui.

Confirme t'il simplement voulant visiblement clore le sujet de l'anneau. Quand soudainement comme un chat qu'on surprend avec un aboiement Salazar sursaute et se retient de peu de bondir en position de défense sur le lit, observant tétanisé l'espace d'un instant la porte avant de voir un homme en armure venir, un garde donc. L'apprenti reprend rapidement une attitude normale il faut dire qu'il a cru que l’autre entité avait fait son retour..m'enfin il répondra donc au garde après qu'il est échanger avec la dame.


-Aucune objection, vous voulez faire cela sur place ou a la caserne Monsieur ?

Répond t'il avec le respect dut a un garde.

Devant la remarque tout juvénile de Salazar elle répondra, amusée:

- Et bien il faudra revoir ses notes il semblerait.

Légèrement dubitative, elle lui répondra tout en le ménageant pour ne pas le vexer :

- Du niveau... Geralt de Riv... c'est impressionnant. Comme des griffons ou des dragons ?

Magdalène répondra avec une certaine fierté, passant ses doigts dans certains de ces pendentifs, les faisant tinter au fil des caresses de sa main :

- Et bien j'en fais de toute sorte, celui que je t'ai présenté était un attrapes rêves, des talismans repoussant le mauvais oeil, d'autres permettant d'améliorer les récoltes, de calmer les enfants, ou encore de trouver l'être aimé il y en a pour tout les goûts et tout les problèmes. Tout du moins dans les limites des ingrédients que j'ai à disposition.

Entre temps le garde sera bien entendu arrivé, à la demande pleine de bon sens de Salazar il répondra, approbateur :

- Cela dépend de votre état, vous pouvez vous lever sans risque, les liens nécessaires vous ont été prodigués ?

La jeune femme hochera légèrement la tête.

Un sourire sympathique s'affichera pour la jeune femme avant qu'il le referme aussitôt dans une longue et frappante sueur froide qui parcours son corps. Plus jamais il ne va parler de cette histoire même de manière détourner, du moins sauf si on le force. Il ne répondra pas sur la question du genre de créatures qu'il a affronter et même si elle devait le prendre pour un menteur pas grave, il connais la vérité lui.

Salazar lui demande simplement donc moins avenant qu'avant vu ce qu'il viens de ressentir mais toujours bien respectueux.

-Si je demande un talisman le prix c'est combien ? Contextuel selon la demande j'imagine ?

Puis il s'adresse au garde ,n'allant pas plus loin dans le sujet avec la femme après tout se serait un manque de respect pour l'homme.

-Je suis capable de vous suivre , ma forme physique est rétablie. Se sera a votre guise Monsieur.

D'ailleurs il se lève pour reprendre son haut et surtout ses bottes magiques.

Elle regardera un moment ses talisman, songeuse, avant de répondre :

- ça dépend des talismans, ils peuvent aller de quelques florins à plusieurs florins d'or même si ces derniers sont plus rares, cela dépend du temps investit dedans et des matériaux, j'imagine qu'un jeune homme comme toi a plein d'idées derrière la tête, peut être une belle à séduire ? Quoi qu'il en soit même si tu ne veux rien m'acheté n'hésite pas à revenir me voir, je serais toujours heureuse de te recevoir. J'officie souvent sur la place du marché, pendant les heures d'affluence.

Finira t'elle avec un sourire malicieux avant de laisser le jeune homme partir, accompagné du garde qui attendra patiemment que ce dernier s'habille. Il retrouvera ses bottes et sa chemise chaudes et sèches, prêt à l'emploie. Son corps sera encore un peu lourd et il aura du mal à marcher sur les premiers pas, mais ce ne sera que passager.


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Salazar écoute attentivement les paroles de la femme avant simplement de lui offrir un petit sourire et de se rapprocher du garde, en faisant un signe de main géner d'adieu a la guérisseuse.

-Merci..et au revoir.

Puis il partira.