Re: Les rues de la ville basse.

Il fit une moue de déception et tapa contre un mur, laissant Salazar vaquer à ses occupations... Sans lui...

Silencieux il l'était, silencieux il restait. Aux interrogations du jeune élève l'accompagnant il ne répondait que pas de brefs mouvements de tête, ou bien des "hmmm", opinant du chef à certaines remarques: oui il avait déjà tué des humains, oui il avait déjà tué des monstres. Mais pourtant il n'avait jamais accomplie de contrat, là était le paradoxe du natif de Dun Dare: il était tout sauf expérimenté, car ses objectifs variaient énormément de la plupart des autres élèves de sa promotion notamment.

-Tu parle pas beaucoup.

Constate t'il en haussant un sourcil de questionnement. Sourcil qu'il abaisse directement en hochant la tête d'un air compréhensif en regardant droit devant lui.

Il était bien placer pour savoir que certaines personnes ont des raisons d'être plutôt muettes. Quoi qu'il en soit ils arrivent donc devant la maison des frères, Salazar toque à leur porte trois fois. Cela fait 3 mois qu'il ne l'ai avait pas vu, il se demande à quel point ils ont changer.

Personne ne répond.

-Non.

A quoi bon parler avec un inconnu ? Enfin Salazar n'était pas à proprement parler un véritable inconnu, simplement Kantz ne jugeait pas bon de sympathiser de quelque façon que cela soit avec les autres élèves des promotions inférieures à la sienne, et même avec les élèves de sa propre promotion. Toujours en le suivant, ils arrivent devant une maison de faible apparence, somme toute logique puisqu'ils étaient dans le quartier pauvre. Sans poser d'avantages de questions, il attend simplement derrière le petit enfant.

-Des amis à moi vivent ici.

Salazar se demande d'ailleurs s'il n'ont pas de parents en vie ? Sont t'ils les seuls à vivre ici ? Ils ne souvient pas ou peut-être plus s'ils ont vraiment aborder le sujet. Non décidément il ne crois pas qu'il fut vraiment aborder.

Salazar tend l'oreille pour essayer de repérer de potentiels discussions qui serait un indicateur.

Rien dans la maison, mais, en tendant l’oreille, les deux garçons pourront vaguement entendre, comme un chuchotement, loin dans la basse ville, des grognements et des cris...

Kantz ne tendait pas l'oreille, simplement concentré sur l'observation de ce que faisait Salasar. En revanche, il tiqua quand celui-ci lui expliqua les raisons de leur présence en ces lieux: comment pouvait-il avoir des amis vivant dans cette maison ? C'était tellement invraisemblable et à peine croyable que sa curiosité en fut décuplée: car si à la base son envie de quitter les lieux était grande, elle ne fut rien maintenant. Salazar était décidément très intéressant ...

-Kantz! Tu à entendu ! Amène toi et prépare toi à dégainer ! Tend l'oreille vers le fond de la basse ville !

Le gosse de douze ans s'avance au pas de course vers le fond de la basse ville tendand l'oreille pour essayer de repérer d'ou viens le grabuge précisément.

Après avoir écouté Salazar, il tendit effectivement l'oreille: oui il y avait quelque chose de ... bizarre ? dans la ville.

-Allons-y je te suis ...

En s’approchant, les bruits se firent plus distincts: un chien semblait grogner, plusieurs hommes s’exclamaient avec énervement.

- BOUGE PÔ LÔ!!

- OH TBÔGE PÔ EUL CHIEN OU JTÔ CÔPE EUL PATTE!

Les bruits provenaient d’une autre rue, plus étroite: les rattraper serait impossible sans courir.

-C'est quoi à ton avis ?

Demande t'il a Kantz tout en commençant à courir. Salazar pouvait t'il reconnaître les voix ?

-Dispute entre deux habitants ?

Toujours derrière Salazar c'est tout ce qu'il lui venait en tête à cet instant précis. Prêt à dégainait néanmoins si c'était tout autre chose, Kantz observa les alentours avant de se rejoindre la dite ruelle.

Les bruits de dispute et de grognements se turent net après une dizaine de secondes, remplacés par des bruits de diputes encore plus véhéments, et des cris d’encouragement, un peu plus lointains encore: quel bordel y avait-il ici? Aux deux garçons de le découvrir...

Salazar n'ajoute rien et continuera de s'avancer en courant, l'oreille et l'attention au maximum.

Bien évidemment, Kantz suit Salazar. Toujours pour découvrir ce qui se tramait ici.

Les bruits se firent plus intenses, alors qu’ils arrivèrent devant la façade d’une taverne... Ils peuvent y entendre des aboiements. https://continentem.forumactif.com/t374p90-une-taverne-bruyante