Re: Le camp de la place principale

Se mettant debout sur son cheval, il grimpera rapidement sur le toit de la bâtisse, prenant gare aux chutes. Une fois sur le toit, il observera le siège, en particulier le viel homme assis sur le draconide. Il se sera installé sur le toit de façon à ne pas tomber et être discret.

Lucius vit donc ce qu'il s'y passait - cf le post précédent -.

Perché sur son toit comme le lâche qu’il était, il se retenait de pleurer tout son soûl. Après avoir raclé sa gorge, le jeune homme amoché sans même avoir combattu porta son regard sur les quatre Haakis chevauchant le slyzard: étaient-ils armés? Et, hormi leurs chevelures, un des quatre sortait-il du lot?

Les trois chevaucheurs de dragons visibles, étaient effectivement armés, de leurs arcs et de leurs glaives courbés. Rien d'autre n'était remarquable.

Mais il y en avait bien un quatrième, non? S’était-il volatilisé?

Le quatrième était bien là, mais difficilement visible car attaché au milieu des trois.

Ils avaient donc bien pour but de protéger le vieil homme... Mais pourquoi? Peut-être était-ce leur chef? Ou un mage? En tout cas, tuer cet homme mettrait sûrement fin à ces affrontements, mais cela signifierait alors aussi la défaite des Haakis. Mais, voulait-il voir les Haakis perdre? Pas le moins du monde. Mais alors que faire? Attaquer des agents du Nilfgaard? Enfin, comme s’il allait changer quelque chose à la donne.

À force de se tracasser, il finirait par ne rien faire, et ça l’arrangerait bien... enfin, s’il n’était pas accusé de désertion: il ne doutait pas que Poddrick serait prêt à l’accuser; Lucius étant persuadé que le sauvage à la diction hachée l’abhorrait.

Voyant sous ses yeux horrifiés le draconide se prendre un coup invisible (sûrement l’œuvre d’un mage pour que cela soit si puissant), il cacha finalement son visage dans ses bras, presque totalement allongé sur le toit: c’était trop pour lui, il ne savait que faire, quoi penser; ses terres étaient envahies, mais les défenseurs n’avaient grande place dans son cœur, mais, ses frères étaient ici, et, malgré qu’aucun ne l’aime, il ne pouvait se résoudre à les trahir. Et puis, que gagnerait-il à agir pour un camp ou l’autre? Il pouvait échouer, les Haakis ou Nilfgaard pourraient bien le tuer: cela faisait bien quelques années que le natif de Brokilone ne pleurait plus, mais, aujourd’hui, il était au bord des larmes.

Mais, ne cédant pas encore, il porta un regard embué par la naissance de larmes sur la bataille: pour l’instant, il se contentait d’observer le cours de la bataille... Mais, une question le hantait: il ne se battait pas, mais, quel que soit le résultat de la bataille, serait-il tué à la fin par les vainqueurs? Déserteur, ennemi... La frontière n’était pas gardée, et, à qui la faute?

Alors qu'un signal de victoire était tiré magiquement d'au-dessus des portes du Nord-Est, visible et audible pour tous - enfin, seuls les militaires et les sorceleurs pouvaient l'interpréter ainsi -, deux jeunes cavaliers haakis fonçaient par là. Une charge suicide, espérant emporter le plus d'ennemi possible. Ni Lucius, ni Alban n'étaient encore vus, mais le natif de Brokylone, entendit clairement les bruits de sabots s'approcher, dans quelques secondes ils allaient être sur la place. La situation était incompréhensible, et semblait peut-être même irréelle, mais ce n'était pas un songe...

Très vite, Alban entend aussi les sabots, et au vu des cris dans une langue qui lui est inconnue, il pouvait deviner que des ennemis dangereux approchaient : il devait se cacher s'il ne l'était pas, et cela en valait pour les rares âmes présentes ici. Enfin, pour ceux à l'intérieur des maisons, il y avait peu de chance que les cavaliers les cherchent.

En outre, il semblerait que le dieu des tourments veuille continuer à affliger de son soi, l'indécis Lucius. Acharnement des astres, ou simple malchance, difficile à dire; ce qui était évident en revanche : c'est que le monde imposait des choix cruciaux, et si Lucius parvenait à se dissimuler, d'autres subiraient son inaction, qui était au bout du compte, un choix très concret.

Quel cauchemar ! C'est donc ça la guerre .... la panique, la peur, l'instinct de survie. Alban n'est pas vraiment fan pour l'instant. Il entend les bruits de sabots et les éclats de langue barbare déferler vers sa position. Se prenant un véritable shoot d'adrénaline, il court aussi vite qu'il peut vers l'habitation la plus proche. Il entre par la porte si elle est ouverte et la referme aussitôt (sinon, il tentera de passer par un fenêtre même si c'est déjà un peu plus compliqué). Une fois à l'intérieur, pas de temps à perdre, il lui fallait trouver une cachette, et une bonne !

Dans un tonneau ? Il était bien trop grand pour ça ! Vite vite vite ! Il cherche un coffre si possible pas trop plein mais dû à la hâte, ses fouilles ne sont pas très méticuleuses. Il se cachera dedans. S'il ne trouve rien il se mettra tout simplement en boule derrière un comptoir, ou bien un mur, histoire d'être le plus caché possible, faute de meilleure planque. Il croise très très fort les doigts, puisse le sort lui être favorable.

Ne songeant pas aux conséquences de sa couardise, Lucius, en entendant les bruits de sabots et leus cris, ne songera pas à deux fois: se déplaçant accroupi sur le toit (car oui, faisant 1m80 et étant sur le plus haut toit, s’il se déplaçait debout il serait repéré) il ira avec leste rejoindre l’autre côté du toit, celui non visible du côté de la place. Allongé et dissimulé aux yeux des envahisseurs, il ne risquerait rien.

De cette façon, ils eurent tous les deux l'heur d'échapper aux yeux de ces effroyables prédateurs. Les deux haakis arrivant à la place vide, se séparèrent sans s'intéresser aux maisons, mais en déchirant les tentes trouvées une par une, et prenant donc deux chemins différents, le Nord-Ouest et Sud-Ouest de la place.

Plus loin, ils finiront par croiser plusieurs civils ayant fuis trop tard, et les tueront. Un, deux, trois, quatre, cinq et six. Quatre hommes, une femme, et un enfant. Il y avait dans le lot, les parents d'Alban qui l'avaient cherché, et ainsi avaient été dans les derniers à fuir. Leurs cris de détresse puis de douleur atteindront les oreilles de Lucius

Puis la douzaine de soldat se trouvant dans le lot, finira par avoir raison des deux cavaliers. Ainsi se concluait la bataille.

Et bien, le jeune homme était maintenant orphelin, mais il l'ignorait encore pour le moment. N'entendant plus de bruits, il sort de sa cachette, prudent tout de même. Il était sauf, la chance.

Il l’avait échappé belle, mais, le sort lui étant réservé était peut-être pire que la mort: les cris des civils, morts à cause de sa lâcheté. Leurs morts étaient-elles vraiment dues de ses actions? Peut-être pas, mais Lucius se sentait coupable, horriblement coupable. Qui suivrait un lâche comme lui? Il n’en voudrait même pas aux autres s’ils le détestaient, lui même commençait à se détester. Allongé sur son toit, le visage caché dans ses bras, il ne bougeait pas.

Pourquoi n’avait-il pas agit? Les Haakis méritaient-ils vraiment sa merci, eux qui s’en prenaient à d’innocents civils? C’était une des composantes de la guerre, mais tout de même: est-ce-que ce qu’on lui avait dit était faux? Et pourquoi celui qu’il considérait comme son ami était leur allié? Non, il devait relativiser: cet homme là était juste, et lui même l’avait dit, il ne cautionnait pas une entrée en guerre, et sûrement que cette attaque n’était pas de son ressors, mais, malgré tout, il avait hésité, considérant les Haakis comme des amis... Des amis tués sans considération et qui tuaient sans considération: Lucius n’avait son mot à dire, et, malgré ce qu’il pensait il n’y pouvait rien... Les Haakis avaient-ils seulement eu raison d’attaquer? Du peu qu’il savait, non, et, de cet évènement, il ne garderait que de mauvais souvenirs: sur sa personne, sur les Haakis, et, ironiquement, l’image du Nilfgaard était-celle la moins entachée dans son esprit.

Lucius se sentait esseulé, dans un monde où la cruauté régnait partout, dans un monde trop cruel pour sa pensée utopique, dans un monde où lui même se détestait, cette acrimonie envers sa personne résultant simplement de son inaction: ne pas agir était la solution la plus simple, les Sorceleurs se devaient d’être neutres, et, Lucius n’était pas d’accord avec cela, et, cependant, aujourd’hui, le jeune homme avait été plus que neutre.

Tandis que la fin de la bataille fut sonnée, il y eu comme un moment de flottement chez les soldats qui ne savaient pas réellement quoi faire, cent ans de paix rouillaient aussi bien les hommes du rang que la chaîne de commandement, et tous étaient perdus lorsqu'enfin, on pouvait le dire: tout était terminé.

Les sorceleurs après ce moment de blanc, furent déplacés vers la place principale là ou l'on s'affairait à traiter les blessés qui pouvaient l'être, l'Herboriste n'avait plus de place chez elle. Sur cette place, des hommes en noir étendus, mais aussi parfois des civils, la guerre n'épargnait personne... C'est ici qu'à la tombée de la nuit les différents blessés se réveillèrent. Tous étaient sortis d'affaire mais les séquelles restaient bien présentes: Maajidyn ne pourrait pas marcher avant d'avoir été traité par quelqu'un de compétent, Caseï souffrait le martyr et son épaule avait été attachée de peur que ce qui s'était déjà guéri grâce à l'hirondelle ne se détache de nouveau, Eadwacer était fiévreux et sa jambe le lançait incroyablement suite à son amputation forcée, Milena de son côté avait toujours mal et se sentait faible, Carmia était celle qui s'en sortait le mieux dans la catégorie des blessés, quelques soins avaient été appliqués sur ses bras en attendant que les hirondelles puissent servir aux blessés moins graves, même constat pour Ymerej qui gagnera des bandages temporairement. Eskel avait d'ailleurs accepté sa proposition et prit sa potion Hirondelle, pas pour lui, mais pour l'administrer aux plus nécessiteux le temps venu et surtout quand leur organisme le permettrait. Herewen n'avait rien proposé mais se vit contrarié de voir sa création alchimique régénérante réquisitionnée elle aussi.

Seig Lyn avait souffert, les faubourgs à l'est étaient ravagés, les murailles avaient elles aussi souffert et de nombreuses pertes étaient à déplorer. Du côté des soldats à l'est d'ailleurs, on s'occupa quelques heures après la retraite ennemie -afin de s'assurer qu'une nouvelle offensive n'était pas menée- de déblayer la porte nord est afin qu'un chemin soit empruntable, car il allait falloir reconstruire. Un autre problème était géré en même temps: celui des cadavres. Nul ne devait l'oublier au sortir d'un conflit entre humains: les monstres n'étaient jamais loin, et il fallait éviter de nourrir les nécrophages et de les pousser à s'aventurer près de la ville par l'odeur de la mort alléchés...

Le bilan? Lourd, très lourd. Que l'on soit nilfgaardien ou des terres de l'est, l'on ne pouvait que se désoler du champ de cadavres qui se trouvait dehors et qui mêlait, ironiquement, ces fameux haakis aux archers de l'Empire. Leur sang s'entremêlait et abreuvait les champs de cendre sans que personne ne puisse dire à qui ce liquide appartenait, triste illustration d'un constat que tous feraient encore longtemps: les humains étaient tous les même et ces guerres ne menaient à rien.

Au final, 69 personnes dont 6 civils étaient morts du côté de Seig Lyn qui pouvait se targuer de n'avoir perdu aucun sorceleur. Les Haakis déploraient quant à eux 400 pertes sur les 700 mobilisés, soit plus de la moitié.

Tandis que tous reprenaient leur souffle, le soleil s'était à présent couché et le voile de Nyx avait recouvert le Continent et ses contrées. Et si beaucoup soufflaient, bien d'autres se retiendraient alors que cette bataille signifiait peut être le début de quelque chose d'autre, d'une nouvelle ère. Car beaucoup l'avaient oublié en 100 ans de paix et trois Guerres Nordiques: l'horizon orangé que contemplaient les hommes d'acier noir du haut des murailles n'était pas le seul dans ce monde qui s'étendait bien plus loin que n'avaient voyagé les explorateurs, mais nul besoin en cette nuit d'éclaireurs pour savoir que ce que le peuple du Continent qualifiait de "Légendaire pays d'Hakland" existait bel et bien. Et peut être que les attentes et les craintes des hommes s'étaient bien trop longtemps focalisées sur le Monde Connu sans toutefois penser, ou peut être oser, aller chercher ce qui se cachait derrière ces terrifiantes et imposantes Montagnes que l'on disait Bleues...

En outre, le temps que tout s'éclaircisse, les sorceleurs passeront quelques jours à Seig Lyn.

Alban avance dans les rues, à la recherche de ses parents. Il enjambe les cadavres, essayant de ne pas vomir et de ne pas tourner de l'oeil. Il cherche ses parents, pas vraiment parmi les défunts, même s'il y jette quand même quelques regards. Il cherche aussi les sorceleurs. En fait, il est à la recherche d'une personne à qui parler.

Lucius lui descendit avec leste du toit sur lequel il était. Faisant alors le tour de l’armurerie pour rejoindre son cheval, il n’osera pas même jeter un regard à l’œuvre morbide qu’on lui offrait. Arrivé à son cheval, il cachera son visage dans la crinière de la bête, caressant l’encolure de la bête. Le bidet se laissait faire, non? Car, si non, Lucius penserait vraiment que tout était ligué contre lui.

Se qu'il vu aujourd'hui fut terrifiant après son réveille les mort lors de ça route pour revenir il n'était pas sur si son mal de crane persistait encore doutant si il n'était pas dans un nouveau cauchemar ou bien cette fois si dans la réalité il regarder les personne présente au fur et a mesure qu'il arrivé après cette éloigné de si loin du groupe.

Les heures passés, il était difficile de se repérer pour Alban, mais il finira par apprendre en ne trouvant personne parmi les vivants, qu'ils étaient, ses pauvres parents, les deux morts civils, qui n'avaient été que du nombre six. Une mauvaise blague de la fatalité, ou le simple agencement logique de la causalité ? Peut-être lui viendrait-il à l'idée qu'il avait été par sa témérité, l'indirect responsable de la mort de ses "géniteurs"... Ils étaient allongés au sol, nappés de draps blancs, loin des blessés.

Quant à Lucius, il remarquera un peu tard, que son destrier s'était enfui il y a un moment déjà. Il ne l'avait pas attaché, et n'étant pas son cheval personnel, il n'avait eu aucune raison logique de rester stoïque dans le chaos bouleversant s'étant déroulé sur ces pavés il y a de cela quelques heures. Lucius s'éveillait ainsi, douloureusement à la réalité : il était autant abandonné qu'il avait abandonné autrui.

Xsavus verra très vite la plupart des camarades...

Soufflant, enragé, il tapera le mur de l’armurerie de son poing aussi fort qu’il pouvait, et, peu importe la douleur qui suivrait, il mettrait ses mains dans ses poches, fixant le ciel, refusant de poser son regard sur les morts et les blessés, sur les soldats et les autres Sorceleurs: ils avaient tous une raison de lui en vouloir, et il ne pouvait supporter leur regard.

Il cherche alors le cadavre de ses parents, juste pour leur dire au revoir une dernière fois. Il s'assoit à côté d'eux, pleurant un peu. C'était triste quand même ! Même s'il savait très bien qu'il allait devoir les quitter pour très longtemps, savoir qu'il ne les reverrait jamais, ça fait un choc. Il maudit le destin, il maudit la fatalité. Ces gens là, pensa-t-il en regardant les deux cavaliers au loin, c'était eux les responsable, c'était eux qu'il fallait blâmer.

Même s'il n'est au fond pas quelqu'un de violent, au fond de son âme il grave un profond désir de vengeance. Il décimerait les frères et les soeurs de ces cavaliers. Il le ferrait de sang froid et y prendrait peut être même du plaisir.

Perché du haut de sa monture car incapable de marcher par lui même, Maajidyn arpente la place de long en large pour constater les dégâts, silencieux, ne pouvant croiser les regards endeuillé de certain. Parmi les quelques citoyen se tenant prêt des dépouilles couverte par la pudeur des survivants, un jeune garçon est repérer, semblant n'avoir qu'une poignée d'année de moins que lui.

Le zerrikanien approche au petit pas du garçonnet, devinant à sa solitude le lien qui l'unissait avec les macchabées gisant devant lui, pour lui adresser la parole d'un ton neutre

-Tu as un endroit ou les mettre en terre?

Garçonnet c'est un bien petit mot ! Alban a déjà 13 ans et demi et fait un bon mètre soixante cinq. N'empêche qu'il se retourne vers Maajidyn, l'air toujours affecté.

-On ... on a une petite ferme en périphérie de la ville ... Qu'est ce que tu fais là ?

Pour le basané dont l'age fais de lui un adulte en leurs temps n'importe qui étant plus jeune que lui est un enfant, ayant lui même du mal à se considéré comme un homme.

Un regard englobe la place à la recherche d'un second canasson afin de pouvoir tracter le jeune fermier nouvellement orphelin.

-Allons y, que tu puisse leurs rendre un dernier hommage avant que la terre les reprennent.

La question est volontairement ignorée. L'apprenti n'est pas encore près à assumer le fais que sa bêtise et son incapacité ont peut être causer le trépas de ces honnête gens.

Il se relève doucement. Il n'a pas l'air très motivé mais bon, il faut le faire.

-Je m'appelle Alban.

Un semblant de sourire se dessine sur le faciès du jeune homme au teint mat, touché par son interlocuteur désemparé.

-Maajidyn.

Le garçon réfléchis un instant avant de reprendre.

-Si tu le souhaite je peux demander à un camarade de se charger de tes proches, tu semble quelques peu perdu Alban.

Il sourit timidement.

-Non, je dois le faire, par respect, c'est la moindre des choses.

Ymerej se tenait debout au milieu de la place où la vue n'avait rien de réjouissante. Il était en colère contre leurs responsables qui les ont emmené dans ce bourbier, ceux à cause de qui beaucoup de ses camarades avaient frôlé la mort. Il n'avait qu'une envie c'était de foutre son poing dans le visage de Lander, Valaar et tout ceux qui avaient décidé de cette bataille, voir sûrement plus encore. Certains d'entre eux étaient ils présents ici ?

S'il cherchait à s'informer, Maajidyn et Alban apprendraient que le cimetière était à plus d'un kilomètre au Sud, en dehors de la ville. Et qu'il était impensable d'enterrer les gens dans ce qui était les faubourgs où se trouvaient notamment les champs et bien d'habitations avant que les flammes et les flèches ne ravagent les lieux. Concernant le destrier que Maajidyn cherche, il n'était tout simplement pas dans les parages. Il fallait dire que sa monture était déjà une gêne pour les amas de corps vivants et morts jonchant les pavés de la place, et du coup, il était bien le seul, siégeant au dessus de tous sur son destrier.

Quant à Ymerej, s'il avait pu entrevoir Valaar au loin, peu après la fin de la bataille, il n'était déjà plus là désormais. Pour ce qui était de Lander van Decken, les informations allant vite : il avait put entendre qu'il était mort aux côtés de ses hommes en haut des portes du Nord-Est...

Nul monture donc, cela allais compliquer la tache mais rien d'insurmontable cependant.

-Pardonne moi de te demander ça mais mes jambes ne peuvent me soutenir, tu vas devoir me passer les cada.. Les corps de tes parents.

Un serais placer à l'arrière du cheval, l'autre serais posé devant le zerikanien qui le maintiendrais d'un bras, faisant progresser l'animal lentement afin d'éviter tout accident.

Il passe une main dans ses cheveux.

-J'aimerais bien mais ... ils sont beaucoup trop lourds pour moi ... A deux on pourrait les porter mais tout seul c'est impossible !