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Mer 10 Fév - 16:23
Comme son nom l'indique, un petit bois ou se trouve une large et unique clairière entourée de haut conifères en tout genre.
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Mer 10 Fév - 16:40
Novembre annonce l'hiver dans nombre de contrées pourtant ici, dans ce coin du nord entre monts enneigés et forets denses, la morsure glaciale du crépuscule de l'année s'en prend déjà aux chaires. Fort heureusement la jeune femme qui arpente ces terres as eu ce climat pour environnement des années durant, ce faisant c'est sereinement -sans claquer des dents du moins- qu'elle se rend dans la clairières à la recherche de son ainé. Ayant tentée de le pister à l'odeur sans succès à travers le château, l'insulaire décida de se rendre à l'endroit de leurs première rencontre.
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Mer 10 Fév - 23:35
L'Hiver était une saison qu'Alban appréciait tout particulièrement. La neige, se reposer au coin du feu dans le réfectoire, se blottir sous de nombreuses couvertures de fourrure ... étaient des choses chères à son coeur. A vrai dire, Alban aimait toutes les saisons, sauf l'automne, à cause de la pluie. La seule chose qui le dérangeait à propos des froides saisons était la température de la rivière sillonnant le domaine. Peu de gens le savaient mais Alban passait très régulièrement un long moment dans ses eaux. Suite à un certain évènement de sa vie, il s'était lié d'affections aux cours d'eau dans ce genre. Et depuis quelques temps, il ressentait un besoin encore plus intense de s'immerger dans cette rivière aujourd'hui bien froide. Tous les ans, il passait par une session de réacclimatassions, afin d'être certain de pouvoir toujours profiter de ce petit plaisir pendant les jours plus glaciaux.

Néanmoins, il ne neigeait ce jour là, et le soleil brillait timidement dans le ciel, sans que trop de nuages ne viennent l'embêter. C'était donc une journée idéale pour une petite baignade. Il passa peut être une demi heure dans l'eau, ressortant les avec les doigts légèrement fripés. Il se laissa ensuite sécher au soleil, tranquillement, avant de rejoindre le château. Sur le chemin, il passa donc par cette petite clairière et tomba par pur hasard sur sa camarade Skelliger. Ses longs cheveux bruns encore trempés étaient relâchés sur ses épaules. Curieux, il n'était pas commun à cette période de l'année de tomber sur quelqu'un venant de se baigner en pleine forêt. Alban sourit, saluant la blondinette.


-Bonjour !

Il y avait définitivement quelque chose d'excentrique chez lui.
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Jeu 11 Fév - 10:38
L'apparition d'un mutant aux cheveux imbibé d'eau par ce climat pourrait être surprenante pour l'adolescente cependant le mutant en question se trouve être Alban de ce fait, suite aux conditions de leurs première rencontre, le seul moyen que l'émérite puisse étonner l'apprentie serais de débarquer sur le dos d'une licorne.
L'albinos approche donc de son extravagant ainé avec le soulagement de ne pas avoir à battre tout le domaine dans l'espoir de le croiser, les lieux de ses pérégrinations restant -à la connaissance de l'insulaire- un mystère pour les habitants du château.  Un mouvement du chef salut le nordling lorsque Vi arrive à la hauteur de ce dernier, réalisant que tel est le seul effort de politesse dont elle est capable, enviant tout à coup l'aisance social de son longiligne camarade.


-J'ai besoin de toi.

Directe, concise, éventuellement impolie pour qui n'aurait connaissance de son parlé primitif, malgré le fait que de son point de vue fioritures et salamalecs  font montre de bien plus d'irrespect.  
Droite comme un i au point immaculé Vivaerys attend de son camarade une réponse qui ne l'obligerai à faire demi tour car même le climat quasi polaire de l'année vieillissante ne saurais la retenir entre les murs de l'école du loup.
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Jeu 11 Fév - 13:39
Alban fronça légèrement les sourcils, légèrement désorienté par la brièveté de la requête de la Skelliger. Suite à quoi il haussa légèrement les épaules, peut être était elle juste une fille qui n'aimait pas se prendre la tête. Le jeune sorceleur était quelqu'un de particulièrement enclin à aider son prochain en échange de pas grand chose voire de rien du tout. Néanmoins, malgré sa naïveté, il n'était pas assez bête pour accepter n'importe quelle requête, il fallait qu'il en sache un peu plus.

-Et ben ... tu tombes bien, je suis là ! Qu'est ce qu'il te faut ? C'est pour ... attend une seconde ... une histoire de peau ? C'est toujours ça ou bien t'as besoin d'autre chose ?

Il se rappelait vaguement qu'elle lui avait demandé de partir à la chasse en sa compagnie. La disparition de la barrière permit au gros gibier de pénétrer dans le domaine, offrant des opportunités plus excitantes aux apprentis de la forteresse qui devaient avant ça se contenter de lièvres et de lapins. Mais cette disparition s'accompagna aussi d'une recrudescence de monstres dans la forêt dont Vivaërys avait déjà fait les frais, sauvée de justesse par un certain émérite polymorphe. Si l'on voulait s'aventurer profondément dans ces bois dans le but d'y chasser le cerf ou le sanglier, mieux valait être accompagné par un combattant expérimenté.
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Jeu 11 Fév - 14:09
Un amusement intérieur invisible à l'œil -aussi mutés soient ils- se fait une place chez la balafrée à l'entente des mots de son pairs. Il as de la répartie, de la bonne répartie, pas celle difficilement compréhensible ou aux accents moqueurs, juste des mots simples teintés d'humour. A vrai dire la jeune femme n'as besoin de rien à proprement parler, ses envies relevant plus de la soif, une soif de possession difficilement explicable. Elle sent, elle sait que certaine chose doivent lui revenir au plus vite sans quoi des évènements terribles vont se produire. Une croyance qui ne tient qu'à elle, sans aucuns fondements d'aucunes sorte pourtant  l'adolescente est persuadée de la véracité de ses pensées.
Un petit cahier est tiré, ouvert puis lu avec quelques mal par la skelliger qui le range aussitôt avant de répondre d'une traite:


-Petite ciguë, chèvrefeuille et peau de loup.  

Les orbes azurées posent leurs regards quelque part derrière Alban avant de revenir sur lui.

-Tu vis dans la foret?

Une réponse affirmative ne la surprendrais pas étant donner la capacité particulière du mutant qui se vois scruté fixement par Vivearys au visage doux mais au regard pétillant de curiosité. Peu de chose retiennent son attention mais il faut croire que le mode de vie de Alban en vaut le coup.
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Jeu 11 Fév - 15:30
De la répartie, ça c'est sûr qu'il en avait. Alban était plutôt à l'aise avec les mots à moins qu'on le force à parler de manière pompeuse et soutenue, chose relativement normale pour un gamin né dans une petite ferme. Aussi, peu de gens étaient capable de lui faire perdre ses moyens. Dans le temps, il gardait la face face à Valaar, le terrible mage en chef de la forteresse du Loup quand beaucoup claquaient des dents à la seule idée de rentrer dans son bureau. La seule personne devant laquelle il se retrouvait régulièrement tout penaud et un peu timide, c'était cette jeune fille de Seig Lyn qu'il fréquentait depuis quelques temps. Encore une fois, le polymorphe haussa un sourcil, la jeune Skelliger était pleine de surprise.

-Choses que je pense qu'on puisse trouver dans cette forêt ! Mais pour en faire quoi ?

Alban avait beau chercher aussi loin qu'il pouvait dans sa mémoire, il ne se souvenait d'aucune potion de sorceleur contenant ces trois ingrédients. Il rigole doucement à la nouvelle question de la blonde.

-Non ! Mais j'aimerais bien. Je dors ici des fois, mais c'est loin d'être très agréable. Je me suis toujours dit qu'il faudrait que je me fabrique une cabane, ou au moins une tente solide, pour venir me reposer dans le coin quand j'en ai envie même quand il pleut ou qu'il fait froid. Mais c'est complexe à faire tout seul ... Et puis ça prend un sacré paquet de temps mine de rien.

Cependant, Alban n'avait jamais cherché personne pour l'aider dans ce projet. A vrai dire, Vivaërys est même la première personne à en entendre parler.
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Jeu 11 Fév - 17:39
Par chance Vi n'eut jamais à faire à Valaar, en revanche sont unique échange avec Thorgal pourrais ressembler à l'impression que l'ancien mage en chef laissait derrière lui à chacun de ses passages, une impression d'avoir perdue une partie avant même qu'elle soit jouer. Bien qu'elle n'ai jamais eu de conversation avec le regretter magicien, la jeune femme pu tout de même constater l'aisance de Alban face au maitre sorceleur, la confortant dans l'idée que le jeune mutant dispose de qualités relationnelles lui faisant clairement défaut à elle.
Lorsque que viens l'interrogation légitime du que faire de ces ingrédients Vivaerys ne sait que répondre. La question de la confiance n'en est plus une depuis un certain temps, depuis que celui qui porterai le mieux le surnom de loup de Kaedwen est intervenu lors de ce qui aurai pu -aurais du- être les derniers instants de l'insulaire. Pourtant celle-ci ne peux mettre l'émérite dans la confidence, non pas par gout du secret mais pour évité qu'il ne la prenne pas au sérieux, voire qu'il la considère comme dérangée.


-J'en ai besoin.

Une réponse peu argumentée mais qui as le mérite de ne pas être un mensonge.
Le visage de l'apprentie s'éclaire quand est entendue le souhait de son camarade, se souvenant de ce à quoi ressemble la vie sauvage, entourer de créatures en tout genre et surtout libre des regards inquisiteur des armures noires. Pensées apparut, pensées saisies. L'adolescente déclare sans une once d'hésitation:


-Faisons le ensemble.

Déjà son esprit dresse un inventaire des matériaux nécessaires à un projet de ce type, commençant par un lieu assez proche de la forteresse pour assister au cours et se rendre à la bibliothèque mais assez loin pour pouvoir s'isoler, tout en étant peu sujet aux assauts des monstres et autres prédateurs rodant dans cette partie du domaine. Rien qu'une telle décision demanderais une certaines réflexion.
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Jeu 11 Fév - 18:40
Une des choses les plus remarquables dans la psychologie d'Alban était la légèreté avec laquelle il prenait la majorité des choses. Il avait souvent du mal à se rendre compte de la gravité de certaines choses et il était tellement si souvent enthousiaste et plein d'espoir que cela pouvait en devenir agaçant. Il avait vécu tant d'horribles et d'incroyables moments que tout semblait sans importance à ses yeux. Il était lui même loin d'avoir les mains propres. Il avait tué, plusieurs fois, et là où certains passeraient leurs vies à se morfondre dans la culpabilité, lui, s'en fichait. L'émérite regarda la Skellliger droit dans les yeux pendant plusieurs secondes, comme s'il cherchait la réponse à sa question dans les profondeurs de ses pupilles. Quelques instants plus tard, il brisa le contact visuel et se mit à doucement rigoler. Un rire léger et amical, pas un rire moqueur.

-C'est une raison valable ! T'éviteras quand même d'empoisonner quelqu'un, si jamais on découvre que t'aie aidé, ça m'attirerait des problèmes ...

Il était un peu dur de savoir s'il disait ça sur le ton de l'humour ou non. Vivaërys avait en tout cas réussi sa mission, Alban acceptait de l'aider. Le pseudo loup garou fut cependant visiblement très surpris par la proposition de l'insulaire. Il reste bouche bée pendant un petit moment avant de passer une main dans ses cheveux, presque gêné.

-T'es sûre de toi ..? J'veux dire, ça va nous prendre un temps fou, et puis ça va pas être facile physiquement. Après tu me diras, ça te fera un peu les bras !

Il lui semblait que Vi n'était pas du genre à lancer des paroles en l'air, le confortant un peu dans l'idée qu'elle était réellement sérieuse.

-Si tu te sens vraiment de le faire, j'irais demander au forgeron de nous fabriquer deux haches bien solides. Si on s'y met bientôt y'aura peut être moyen de finir tout ça avant que je parte d'ici, et toi, chanceuse que t'es, tu pourras en profiter toute seule.

Sur son visage rayonnait à présent un grand sourire radieux, signe que son enthousiasme naturel était en train de se réveiller, l'inondant de tout un tas de bonnes idées et de nouveaux espoirs.
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Ven 12 Fév - 13:07
L'enthousiasme de Alban est bien perçu par son interlocutrice qui  porte peu de jugement sur autrui et bien que dans certains cas le surplus de bienveillance ou de bonne humeur peut être irritant, cela n'est pas le cas dans celui de l'émérite qui sais, du peu qu'en as vu l'apprentie, se montrer des plus sérieux quand des vies sont en jeux.
La tete surmontée de mèches blanchâtres se penche légèrement de coté à la réaction de l'ainé. Visiblement ce dernier ne reçoit pas l'explication de la skelliger avec colère, ce qui est un bon point pourtant sa réaction brouille la jeune femme qui se demande si finalement le mutant n'est pas le plus étrange des deux puis, lorsque réponse est donnée, c'est avec sérieux qu'elle répond:


-D'accord.

La certitude l'habite quand elle l'invite à siégé, riche de temps par sa condition et de volonté par son vécu et son héritage, Vivaerys acquiesce à plusieurs reprise comme si un excédent d'énergie affluai dans son corps. Affichant un sourire lumineux l''espace de quelques instant c'est avec une détermination achevée qu'elle répond:

-Nous y arriverons avant que tu parte.

Des mois aux airs de siècles se sont déroulés depuis la dernière fois qu'une telle envie d'entreprendre l'as animé, une envie pleinement justifiée : une nouvelle raison qui elle n'est pas obligation d'ouvrir les yeux l'aurores venu, de pouvoir faire quelques chose de ses mains n'ayant pas attrait à l'épée et surtout travailler le bois, travail devenu art pour les siens. Certes la fabrication d'un abris est à des lieues de la confection de navires mais tout de même assez proche d'une certaine façon. Alban et elle formerai un équipage, l'étendue verdoyante des végétaux en guise d'océan.

-Un lieux pour jeter l'ancre..

Poussant la métaphore jusque dans son verbe la jeune femme embrasse les alentours du regards à la recherche de l'endroit idéal sans le trouver avant de le poser sur son ainé, évidence comme le nez au milieu de la figure.

-Tu sais ou aller.

Affirmation en guise de question comme à son habitude mais cette fois ci, les yeux azurés de Vi pétille d'une impatience que le polymorphe ne pourras que constater.
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Ven 12 Fév - 19:56
Et en effet, l'analyse de la petite apprentie était juste. Malgré sa jovialité naturelle, il était tout à fait capable de la mettre de côté quand la situation le demandait. Durant ces moments là, Alban ne faisait ressortir ce qui était en général occulté par sa candeur. Il y faisait preuve d'un incroyable sérieux et surtout d'une inépuisable envie de vivre. A vrai dire, la seule chose qu'il craignait vraiment était sa propre mort. Aux vues de ses projets, il la considérait comme un des évènements les plus tragiques qui pourraient arriver sur le Continent. Il ne le pensait pas par simple vantardise, mais par pur pragmatisme. L'apprenti considérait qu'avant la mise au monde de quelqu'un d'autre comme lui, partageant son idéalisme, ses idées, ses projets et sa détermination, il se passerait sûrement plusieurs siècles. Plusieurs siècles pendant lesquels devront souffrir ceux qu'il n'avait pas pu protéger.

Il opina bien distinctement à la réponse de la Skelliger, se moquant gentiment via un petit éclat de rire du sérieux et de l'apparente formalité de sa camarade. Il ne fallait pas y voir là la moindre méchanceté, simplement peut être une invitation à se lâcher un peu.

L'émérite était tout simplement ravi de voir Vivaërys faire preuve d'autant d'enthousiasme et de détermination. C'était quelque chose qui manquait légèrement chez quelqu'un comme Salazar par exemple, plus guidé par son impétuosité et son côté tête brûlée que par un réel désir d'accomplir quelque chose. La fille aux cheveux blancs pouvait voir brûler dans ses yeux les intenses flammes d'une motivation sans faille. Elle comprenait alors sûrement qu'elle ne pouvais plus faire marche arrière. Elle allait devoir aller jusqu'au bout de ce projet avec lui.  


-Avec cette mentalité, c'est sûr qu'on y arrivera ! Mais je te préviens ! On devra sûrement travailler dans le froid et la neige, puis dans la chaleur étouffante de l'été, puis sous la pluie battante. Ca va pas être une partie de plaisir et je considère que tu t'es déjà engagée à finir ce projet avec moi. Donc t'as pas le choix, pas question de se dégonfler !

Cette gnaque qui brillant en elle, il réalisa à ce moment là que c'était probablement la première fois qu'il l'observait chez un apprenti de Kaer Morhen. Il ne croyait pas faire une telle rencontre la fois où il la sauva, elle et son ami, des griffes d'un vil brumelin qui tentait de les réduire en pièces. Un coup du destin ? Peut être. Le destin, Alban y croyait, et il en était promis à un très grand. Trop grand pour lui seul peut être ... Il opina à nouveau.

-Et un endroit où faire escale. Les sorceleurs n'ont pas le droit de posséder de terres tu sais. Nous sommes normalement condamnés à errer sur les routes car nous n'avons pas de maison. Kaer Morhen, c'est la seule chose qu'on est censés avoir, mais t'as bien vu que c'est plus réellement à nous. Mais il nous reste cette forêt. Et c'est ici que nous bâtirons notre chez-nous. Le repos du guerrier en quelque sorte. Un endroit où nous et ceux qui suivront notre chemin pourraient être sûrs d'y être en sécurité. La première pierre d'un immense refuge ...

L'émotion le transportait, pour une raison dont elle ne pouvait pas encore saisir l'ampleur Alban en avait presque les larmes aux yeux. Vi pouvait peut être ressentir au fond d'elle que cette entreprise à laquelle elle prenait part marquerait un tournant ainsi qu'un passage incontournable de sa vie qui s'annonçait bien longue. Le polymorphe de son côté en était convaincu. Son mode de pensée lui laissait se faire des opinions sur les gens extrêmement rapidement. Et ces quelques mots prononcés avaient déjà suffit, à tort ou à raison, pour qu'il ne la considère plus comme une simple camarade. Il commença, à partir de ce moment là, à la voir comme une associée, une héritière potentielle de sa pensée et de ses idées, voire peut être comme celle allant l'aider à réaliser l'impossible projet dont ils allaient d'après lui poser les fondations.  

-J'ai bien un endroit potentiel en tête, mais je suis pas sûr qu'il te plaise. C'est un peu mon repère, personne ne s'en approche. Je t'y emmène, c'est pas très loin ! Avec un peu de chance on trouvera ce dont t'as besoin en chemin.

Avec un sourire, Alban se mit alors doucement en marche, d'un pas assuré. L'endroit vers lequel il la menait était en effet évité par beaucoup de monde, même par les monstres. Bien qu'il ne soit en aucun cas secret, c'était sans doute un des meilleurs choix possible, du moins, d'après le futur sorceleur. En chemin, ils auraient tout le temps d'essayer de dénicher les plantes et herbes qu'elle convoitait.

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Dim 14 Fév - 15:35
Blizzards, tempêtes et autres intempéries ne pourrait entamer la volonté de la skelliger. Outre son tempérament d’incorrigible entêtée, c'est la certitude brûlante dans les yeux de son camarade qui la convainc que ce projet au semblant de folies né de quelques mots échangés est l’œuvre des inattendue mais inévitables chemins que Providence dessine pour chacun.

L'espoir qu'un jour sa terre natale soit retrouvée n'est pas éteint dans le cœur de l'apprentie bien qu'elle sache que jamais le toit qui se tiendras au dessus de sa tête ne sera sien, que l'errance est - au delà d'une obligation due à son statut de sorceleur- la seule voie qu'elle même pourrait accepter. De ce fait les mots de Alban parviennent à effleurer une parcelle oubliée d’elle-même, celle qui hurle sa faim d’être entourée de gens de confiance, de personne pour lesquelles ont puisse s'oublier soi-même. Au fond de son cœur cette voix troque cri de de douleurs contre murmures incertains, ne sachant encore si la lueur qui se profile à l'horizon est mirage ou réalité.

Si Alban en as presque les larmes aux yeux ceux de Vivaerys s'embuent tout autant si ce n'est plus sans qu'elle ne s'en rende compte. Comme pour lui éviter un embarras potentiel c'est au même moment que l’aîné se détourne pour emprunter un chemin connu de lui seul tandis que Vi lui emboîte le pas, comme prise dans l'appel d'air qu'est l'engouement manifeste du mutant.

Leurs marche se fait dans le silence à peine briser par les rares cris de corneilles amené à leurs oreilles par le vent glacial de cette fin d'automne. L'insulaire devrait en souffrir lepourtant rien n'y fait, les brindilles crépitantes dormant dans sa poitrine ne cesse de prendre en intensité au fur et à mesure que la route séparant la clairière au lieu choisi pour l’érection de leurs refuge. A plusieurs reprise son regard se pose sur l'émérite avec une pointe d'inquiétude, craignant que ce dernier ne décide finalement que leur ambition nouvelle ne soit une mauvaise idée, que leurs décision fut prise trop hâtivement mais rien n'est à signaler pour le moment ce qui ne fais qu'accentuer l'envie de sourire de l'albinos qui demande :


-Tu as dis que l'endroit me plairas pas.

Menant instinctivement la main au manche du glaive ranger dans son dos avant de la retirer, l'insulaire reprend à mi-voix, d'avantage à son bénéfice qu'autre chose :

-Si y'as des monstres je les tuerais.

Alban peut sans mal constater que la fuite ne seras pas une option en cas de mauvaises rencontre qu'en importe la nature.
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Lun 15 Fév - 19:01
Alban serait bien le dernier à juger une jeune fille versant une larme pendant un tel moment. Il était de ceux qui se laissaient facilement emporter par leurs émotions. Emotions qui l'amènent parfois à faire des choses stupides voire dangereuses. A vrai dire, il considérait l'émotivité comme une très grande qualité, car elle était selon lui la marque des gens ayant de véritables convictions et valeurs. Il avait toujours eu du mal à se raisonner, à ne faire confiance qu'à sa logique et sa rationalité. Le polymorphe préférait souvent s'abandonner à ce qu'il ressentait pendant l'instant présent. Et à ce moment là, il était tout simplement joyeux et ravi. Sa vigilance en pâtissait donc, tant pis.

Alban marchait tranquillement, les mains derrière la têtes, détendu. De temps en temps, elle pouvait le voir se baisser pour regarder ce qui poussait à la souche des arbres. Il cherchait de toute évidence les plantes quémandées par la Skelliger. C'est au détour d'une racine que le sorceleur en herbe trouva son bonheur. A l'aide d'un long poignard qu'il cachait dans sa ceinture, il coupa la fine liane qui entourait le tronc du vieux chêne. Tout content, il se retourna alors vers sa camarade albinos, le sourire aux lèvres.  


-Chèvrefeuille ! Pousse dans les endroits frais. C'est plus commun d'en trouver en bordure de chemin ou en lisière de forêt mais visiblement, on a un peu de chance.

Sans plus attendre, il se remit en route. Humant l'air à la recherche d'une odeur bien particulière. Le duo passant à côté d'un buisson, il s'arrêta quelques instants. S'agenouillant auprès du fourré, Alban usa une nouvelle fois de son poignard pour prélever quelques spécimens d'une plante aux feuilles blanches légèrement triangulaires, se séparant en deux ou en trois. Il tendit alors les deux espèces qu'il avait ramassé à Vivaërys, tout fier de lui. La jeune fille pouvait alors remarquer l'odeur désagréable dégagée par le végétal blanchâtre.  

-T'as ce que tu veux, chèvrefeuille et petite ciguë. Pareil, ça pousse partout où il fait un peu frais. Et ça sent mauvais, assez mauvais pour que des sorceleurs comme nous puissent en trouver à l'odorat. Evite de te froter les mains avec d'ailleurs, je pense pas que t'aies envie d'avoir les mains qui puent la mort pendant un p'tit moment ... Bref ! Pour ta peau de loup, ça va être sacrément plus compliqué. Je doute qu'on trouve beaucoup de loups par ici en fait ... Mais on peut toujours chercher.

Le jeune homme avait visiblement bien retenu ses cours d'Alchimie et potassé quelques bouquins d'herbologie, il touchait sa bille.

-On sera très bientôt à l'endroit dont je t'aie parlé. Mais pas d'inquiétude, normalement aucun monstre n'y rôde. Si j'ai laissé sous entendre que ça ne plairait peut être pas, c'est parce que c'est pas vraiment l'endroit le plus féérique de la forêt ...

Sur le tronc de certains arbres elle pouvait remarquer de profondes traces de griffes, typiques d'un animal marquant son territoire. Quelle genre de créature pouvait donc bien être capable de taillader ainsi ces arbres anciens à l'écorce et au bois si dur ? Après quelques secondes, Alban se retourna, arborant un air fier et satisfait.  

-Bienvenue, Vivaërys.

Après une dizaine de minutes de marche en partant de leur point de départ, ils pénétraient maintenant dans une "clairière" aux airs bien plus lugubres que la première. Ici, les arbres sont déchiquetés et éventrés. Des troncs visiblement victimes d'horribles actes de barbaries reposent aux côtés de leurs souches meurtries qu'on n'a pas pris la peine d'arracher. Le tout formait un cercle vulgaire d'environ quinze mètres de diamètre. Plus on se rapprochait du centre, plus les souches étaient rares et le terrain propre. On s'était même embêté à correctement reboucher tous les trous pour que l'herbe parvienne tant bien que mal à repousser. Tout au milieu du charnier trônait un arbre solitaire mais majestueux. Un grand chêne probablement centenaire, seul rescapé de sa fratrie. A ses côtés, un petit buisson, un foyer, et un tronc d'arbre grossièrement taillé pour qu'il puisse servir de banc.  
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Mer 17 Fév - 13:11
Chaque pas marquant un écart supplémentaire entre les deux compagnons et le château semble alléger le poids pesant sur ses épaules, comme si la distance prise face à la civilisation éclaircissait sa vue, ouvrait ses poumons et assouplissait ses mouvements. Le bruit singulier d'une lame libérée de son fourreau se faisant entendre lorsque le plus sympathique des homme-loup tire son poignard n'alerte même pas la skelliger , absorbée par l'environnement qui les entoures, inspirant à l'unisson des vent hivernaux faisant frétiller les hautes herbes autour de leurs cheville.

Alban connais ses leçons malgré sa manie d'erré loin de la forteresse, preuve que vivre en autarcie n'est pas synonyme d'ignorance quoique cela serait un comble d'être entouré de plantes sans en connaitre les attributs et caractéristiques. La mutante peste silencieusement contre elle-même de n'avoir pensée emporter avec elle plume et encre afin de noter les quelques informations données mais se reprend vite, notant mentalement les pont de repère autour d'eux, du vieux chêne aux buissons de branches à épine, autant pour mémoriser le chemin vers le château que pour ses future séance de cueillettes.
Lorsque que l'ainé cesse de nouveau sa progression pour prélever l'autre végétal demander par l'apprentie avant de lui faire don de ses trouvaille celle-ci  les saisies soigneusement, un regard plein de gratitude accompagner d'un sourire réduisant ses lèvres à une fente plus fine encore que les cicatrices lui barrant la joue gauche.


-Le loup attendra. Merci.

Les remerciements sont ponctué d'un furtif balancement du chef après quoi les herbes sont ranger avec précotions dans une petites poche de cuir. Très peu démonstrative de ses émotions, Alban peut tout de même remarquer une différence notable dans l'attitude de sa cadette qui semble plus que détendue, les pommettes saillantes sur le visage d'albâtre ayant prises une teinte rosé pareille à celles que provoque l'embarras, la bonne santé ou le bon vin. Un air timidement enjoué que le chemin pris ne semble pas affecté contredisant même les appréhensions de Alban, car le suivre à travers les profondeur des bois provoque chez l'insulaire la sensation grisante d'entrer dans un de ces lieu secret ou mène des chemins occultes ne pouvant etre empruntés que par ceux en connaissant déjà l'existence, ces lieux semblables à ceux présent dans les histoires contées au coin du feu les soir d'hiver.

Ni cabanes faites de rondins -encore moins de pain d'épice- ni clairière empreinte des senteurs de centaines de fleurs colorées baignée dans un rayon de soleil. Pas réserve de nourritures apparentes, pas de toit, pas de couches, rien qui promette confort et tranquillité. Vi s'y aventure à pas mesuré, croyant deviner  que la cause de ce génocide n'est autre que le mutant l'ayant mené en ces lieux, se tournant en sa direction une fois le centre de la clairière atteint.

-C'est parfait.

Le terme peut paraitre mal choisi c'est pourtant celui qui sied le mieux à l'endroit qui sera bientôt le théâtre de nombreuses heures  de travaux en tout genre. Vivaerys dont le capacité imaginatives tournes autour du zéro vois pourtant les choses se dessiner tandis qu'elle arpente la clairière: là se tiendras de quoi tanner des peaux, ici se trouvera quelques plantes plantées par leurs soins, là encore pendras une échelle de corde afin de se hisser au sommet de l'arbre ancestral... L'imagination emballée de la jeune femme mène sa déambulation jusqu'à son ainé dont elle saisie une main puis Alban se vois tiré par la main d'une Vivaerys surexcitée prenant la direction des cadavres d'arbres formant la frontière du lieu de repos.

-Quelques branches, un abri pour passer la nuit!

Sans hésitation l'apprentie commence par tenter de briser les branches mortes à leurs bases, s'aidant de son glaive quand cela est nécessaire, ne pouvant attendre qu'un forgeron ne daigne leurs fournir haches et outils plus adaptés. Jusqu'à aujourd'hui aucun être vivant ne pouvait se vanter avoir eu l'occasion de voir l'albinos dans un tel état de contentement, comblée par le succès double qu'est la découverte d'un endroit à elle ainsi qu'une personne pour le partager.
Alban de Kaedwen
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Ven 19 Fév - 20:16
Alban en était tout de même à la dernière année de sa formation. Le garçon avait toujours montré un grand intérêt vis à vis des cours dispensés à Kaer Morhen et les avait écouté et suivi dans leurs intégralités, gravant tout son savoir dans différents coins de sa mémoire, de manière à pouvoir y accéder facilement en cas de besoin. Ce n'était pas un génie, loin de là, et ses capacités mentales étaient on ne peut plus normales. Sa motivation en revanche était plus rare. Il s'était donné la peine d'apprendre presque par cœur plusieurs grimoires d'anatomie et de botanique, ainsi qu'un sacré pavé sur la magie qu'il peinait à comprendre. Alban était à lui tout seul une petite mine de savoir joyeuse, ravie de mettre à profit ses connaissances, surtout pour aider quelqu'un comme la Skelliger aux cheveux blancs qui marchait à ses côtés. Grand euphémisme que de dire que le polymorphe était touché par l'apparente joie et gratitude de l'apprentie qu'il avait en face de lui. Il comprenait au fond de lui à quel point l'enseignement était quelque chose de gratifiant, et pourquoi des gens comme Eskel étaient restés ici pendant des années à faire cours aux nouveaux venus au lieu d'arpenter les routes en quête d'argent et de gloire.

-On partira à la chasse aux loups un peu plus tard. Et puis au pire du pire, si on trouve rien, je t'en ramènerais une de peau, un jour, je sais pas quand. Mais un de ces quatre tu l'auras !

Une nouvelle promesse en l'air ? Sûrement pas. Alban ne mangeait pas de ce pain là, quand il en venait à promettre quelque chose, il s'y tenait quoi qu'il arrive. La confiance que lui portaient les gens de son entourage était une des choses qu'il considérait comme la plus précieuse du monde. A quoi cela sert-il de vivre si personne n'a confiance ne vous ? Arpenter une Terre pleine de milliers de personnes qui vous regardent avec dédain et doutent de vous. Un cauchemar, Alban n'avait pas d'autres mots en tête.

L'émérite fut plus que choqué par la réaction de Vivaërys. S'il ne s'attendait pas à la voir détaler comme un lapin à la vue de ce coin un peu particulier du domaine des sorceleurs, il ne s'attendait pas non plus à une telle approbation. "Parfait", c'était ses mots. Il contempla un instant l'étendue de son œuvre, ce bout de forêt qu'il avait transformé clairière en l'espace de quelques années. Evacuant toutes ses diverses émotions à l'aide des griffes qu'il arborait sous sa forme lupine, il les abattit un à un. Ce n'était pas un entraînement des plus efficace, mais il avait le mérite de lui libérer les nerfs. Il jeta un regard au grand chêne trônant au milieu, solitaire, qui avait veillé sur lui au cours des nombreuses nuits qu'il passa dehors, au coin d'un feu nourri du cadavre de ses frères. Heureusement, les arbres ne pensaient pas. Alban la regarda alors, avec un sourire marquant bien son heureuse stupeur.


-T'exagères ..!

Il se laissa emporter avec plaisir, mut par le même enthousiasme que celle qui lui tenait la main. Un tel état d'excitation le surpris à nouveau (décidemment, il allait falloir s'y faire avec elle), mais il se préta volontiers au jeu. Son imagination filait à toute allure. Sur quoi valait-il mieux partir ? Une cabane de rondin, plus solide et simple à construire mais qui serait vulnérable à une potentielle attaque ? Une cabane dans le vieux chêne, plus complexe à mettre sur pieds mais qui leur offrirait la sécurité, le confort et l'exotisme qu'ils recherchaient ? Alban n'avait pas encore décidé.

Ils étaient seuls dans la nature, la vraie. A environ quinze minute de marche de la forteresse, ils étaient assez loin pour que personne ne les entende même s'ils venaient à crier à plein poumons. Ils étaient libres, comme évadés de cette prison de pierre qu'Alban considérait auparavant comme sa seule et unique maison. Le polymorphe aidait avec le plus grand plaisir sa camarade à collecter branches et petit bois. Ils feraient un grand feu de joie ce soir, histoire de célébrer comme il se doit le début de ce projet de longue halène qui lui servira de raison de vivre pendant les prochains mois. Il se dit pour une fois qu'à ce moment précis, il était réellement heureux. Un bonheur simple, et qui pourrait paraître facile à atteindre, mais qui découle en fait d'une chaîne d'évènement très particulière.


-Le garçon le plus chanceux du Continent, j'vous l'avais bien dit ...

Se murmura-t-il à lui même, se confortant dans cette idée qu'il avait depuis bien longtemps. Ramassant du bois aux côtés de celle à qui il avait sauvé la vie quelques temps auparavant, l'émérite de réjouissait pour la première fois depuis bien longtemps de la simple compagnie de quelqu'un.
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Dim 21 Fév - 14:41
Lorsque la nuit vint couvrir le nord ce soir là, les étoiles qui la sillonnent purent croire qu'une de leurs sœur se soit évadée de leurs océan céleste pour atterrir au centre d'une clairière afin d' y enflammer un tas de branchage sec, éclairant et chauffant les cœurs des deux jeunes mortels qui s'y trouve. Ce feu perdura des semaines durant dans la poitrine de l'insulaire, ravivé tantôt par la progression visible de l'abris tantôt par la bonne humeur du polymorphe que neige et vent glacial semble incapable d'amoindrir.

Les journées passe une par une, heure par heure, celles comptant des cours plus lentement que les autres, cours que la jeune femme suit attentivement bien qu'il suffise que la fin de ceux-ci soit annoncés pour qu'instructeurs, camarade et armures noires voient filer une silhouette surplombée de blanc en direction de la foret pour n'en sortir qu'à la prochaine leçon donnée. Jamais de son souvenir Vivaerys n'as autant souhaiter voir poindre l'aurore amenant rosée parfumée des aromes de la foret à peine éveiller, promettant journées de labeur à abattre leurs haches, trempés de sueur mais transit de froid, exténuer quand l'aube vient mais grisés par la satisfaction qu'apporte un travail accompli. Les nuits sont froides et le restes malgré la présence quasi quotidienne d'un feu de bois ainsi que  l'érection d'un abri de fortune couvrant les deux mutant des vents aussi vicieux de l'hiver nordien. La proximité des jeunes gens, physique et amicale, les aides pourtant à tenir le coup lors des longues nuits bercée par le cri des loups et les sifflements  hurlant des sujets d'Eole, si bien qu'aucun canidé nocturne ne vint jamais à leurs rencontre. On peut penser que le bruit des travaux effectuer la journée ainsi que la danse des flammes dans l'âtre en est l'explication, Vivaerys elle as connaissance de la véritable raison. Ils sont une meute, petite certes -possiblement la plus petite que la foret est connue- mais une meute tout de même, loin du chenil au tours de pierres non loin de là.

La parole ne vient pas d'avantage qu'auparavant à la skelliger mais le sourire bien plus souvent, les rires parfois, les larmes elles ne se montrent que furtivement au détour d'un sentiment bienheureux mais indescriptible que procure la vision de se chez-soi, leurs chez-eux. Au fur et à mesure que la durée de présence du soleil s'allonge, la langue de l'apprentie se délie. Pas de palabres -celles-ci sont réservées à l'émérite- ni d'insultes ou de mots tendres, rien que des échanges d'informations formelles pourtant les liens s'affermissent,  la confiance se solidifie. La mutante tiens son camarade pour ami tout en lui reconnaissant le statut de chef de meute car bien que les deux compagnons aient peu ou prou le même âge, Alban est et restera un ainé pour l'apprentie qui ne cesse d'apprendre à son contact que ce soit par la parole ou les acte effectués dans le silence de la fin d'année.

Quand les chants des premières hirondelles se fait entendre, assurant la fonte prochaine des neiges et bientôt le chant des criquets, les murs de pierre du dortoir et leurs paillasse confortable semble n'être qu'un lointain souvenir pour la jeune femme blême aux yeux d'azur.
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Lun 22 Fév - 18:24
La nuit en question marqua le début d'une très longue série d'harassantes heures de travail acharné. Assit, sous le firmament d'un ciel étoilé, Alban savoura ce petit moment de répit. Brisant sa routine, il était ce soir là au coin du feu aux côtés de quelqu'un d'autre dont les yeux brillaient, identiquement aux siens, d'une vive lueur d'espoir. Un éclat rare qu'il avait longtemps recherché sur les faces pourtant souvent si mornes des apprentis de Kaer Morhen. Recherche qui aura finalement porté ses fruits en la personne de Vivaërys avec qui il partagea journées et travail à partir de ce moment passé dans ce coin de forêt. Il était déjà sûr qu'il se remémorerait cette froide soirée de Novembre alors qu'il parcourrait les routes et les mondes en quête du Paradis.

Durant les jours et les semaines qui suivirent le polymorphe pourtant si entrain à ne penser qu'à l'avenir, s'autorisa à profiter du moment présent. Il dégustait unes à unes les heures de travail pourtant fatigantes et pénibles, Réchauffé par son inextinguible motivation il n'y eut pas un jour, malgré la pluie, la neige et la grêle, où Alban ne répondit pas à l'appel du devoir. Il passait la totalité de son temps libre sur le chantier, négligeant son entraînement bien futile face à l'importance que revêtait un tel projet à ses yeux. Jouant de la hache et de ses bras jusqu'aux heures tardives de la nuit, ses yeux de mutant lui permettant d'y voir clair malgré la pénombre du soir, il ne s'arrêtait qu'à partir du moment où ses yeux lâchaient et commençaient à se fermer tout seuls. Il dormait peu. De temps en temps, il lui arrivait de disparaître du chantier durant une petite heure avant de revenir trempé et transit de froid, mais frais comme un gardon, se poser au coin du feu.  Il n'en parlait pas, mais il était facile de deviner, surtout pour quelqu'un d'aussi futé que Vi, qu'Alban avait une connexion particulière avec l'élément aqueux. L'émérite appréciait cependant ces courtes nuits froides passées couché non loin de l'apprentie aux cheveux blancs avec qui les liens se tissaient peu à peu. Certains appelleraient ça une meute, Alban lui, aimait bien se laisser à penser qu'un jour il pourrait appeler ça une famille. S'il considérait tous les sorceleurs comme ses frères d'armes, il y avait quelque chose de plus particulier entre lui et la Skelliger. Une sorte d'affection, voire de tendresse, platonique et désintéressée forgée par tout ce temps passé ensembles, nourrie à l'huile de coude et à la chaleur des feux de camps.

Alban appréciait sa place de chef de bande bienheureux. Il n'haussa pas une seule fois la voix, préférant une approche plus douce et didactique. Il se réjouissait d'entendre la Skelliger parler un peu plus, signe que peu à peu, les liens qui les unissaient se resserraient. Quand bien même il n'avait jamais réellement joué au loup solitaire, il considérait pour la première fois depuis son départ de Seig Lyn le jour de l'invasion Haaki qu'il n'était plus seul. Qu'il avait trouvé son point d'ancrage, à la fois sur cette Terre et chez les Hommes qui l'habitaient : un coin de forêt et une petite insulaire aux cheveux couleur neige.

Doucement, la date butoir, le maintenant redouté moment de la séparation se rapprochait. Les mois le séparant de son inéluctable départ ne se comptaient plus que sur une main. Il avait passé des années à n'attendre que ça, voyant ce jour comme celui de sa libération, comme le vrai départ de sa vie. Tout cela avait pourtant changer en l'espace que quelques mois. Il ne se rendait plus à Seig Lyn à la première occasion venue. Alban regrettait de ne pas avoir pu rencontrer Vivaërys plus tôt. Il s'imaginait à quel point tout aurait été plus formidable s'ils étaient rentrés à Kaer Morhen au même moment. Mais dans ce cas là, elle aurait pu périr lors de l'attaque, et cette pensée lui était insupportable. Il souhaitait l'emmener avec lui voyager, lui montrer ces mondes merveilleux où aucun humain n'avait jamais mit les pieds. Forger de nouveaux liens, être avec elle dans les moments difficiles. Mais il allait partir en tant que sorceleur, plusieurs années avant elle. Il mourrait peut être, dans des lieux inconnus et reculés, avant qu'elle n'aie dix-huit ans. Il ne pouvait cependant pas faire une croix sur ses rêves, sur la mission qu'il avait reçu, sur la raison de sa présence sur Terre. Il partira dans la douleur.

En attendant, l'hiver touchait à sa fin. L'émérite, allongé au coin du feu, regardait les étoiles en pensant au futur.  
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Mar 23 Fév - 14:18
A force de temps partagé ensembles les gens partageant le même espace s'imite sans s'en rendre compte, pioche chez l'autre expression et habitudes lorsque celles ci font montre de quelconque bénéfice. La contemplation des cieux n'était pas jusqu'à récemment une activité -ou inactivité- habituelle pour la jeune femme, pour dire vrai sa compréhension des évènements terrestres lui échappant déjà tant  que l'idée même de lever les yeux pour porter son regard au delà de l'horizon  ne lui effleura jamais l'esprit. Un soir pourtant, alors qu'elle se demandait par quelle sorcellerie le polymorphe puisse tenir une attitude si flegmatique et décontracter en toutes circonstances, l'éventualité que l'origine de cette sérénité se cache loin au dessus de leurs tête vint se manifester. La mutante pris donc pour habitude de se joindre à Alban, s'étendre non loin de lui afin de profiter du foyer crépitant tout en cherchant ce que trouve le nordling dans le lent ballet des astres. La réponse ne vint pas de mots prononcés par son ami, ni de cette voix dans sa propre  tête qu'elle ne reconnait pas bien qu'elle sache qu'il s'agit de la sienne. Il lui suffit de ne plus scruter, de ne plus observer ni regarder, de ne plus chercher de comment pour le comprendre.

Tandis qu'inconsciemment le regard azuré suis des yeux une constellation dont elle ignore le nom une pensée vient à elle. Une pensée que sa personnalité obtuse parvint jusqu'ici  à repoussé du fil de ses songes mais dont l'évidence de l'inéluctabilité ne fais qu'augmenter en intensité: Bientôt son ami à l'optimisme sans faille s'en ira. Pas par lassitude pour sa compagnie ni par soudaine envie de voir du pays mais par devoir et cela est peut être le pire ainsi que le meilleur. Combien de proche, ces fichus proches que l'ont ne peux s'empêcher d'aimer et de chérir, combien de ceux là disparaisse sans laisser de trace, évanoui dans la nature ou les fonds marins, rejoignant ceux qui ont vécus avant eux comme ces innombrables étoiles scintillant dans le firmament jusqu'à ce que tout souvenir de leurs existence s'éteigne.. Vivaerys aimerais retenir son compagnon, l'attacher dans son sommeil par des liens magiques qui lui ôterai toute possibilité de mouvement, l'hypnotiser  pour le convaincre de rester à jamais ici dans leurs chez eux, à battre le bois pour bâtir l'abris, lever les yeux afin d'exprimer des vœux d'avenir à chaque comète traversant les cieux..

Un pincement dans la poitrine, une plainte muette à une douleur hurlante, une main parcourues de frissons saisie celle du loup à forme humaine. Une bourrasque silencieuse vient faire vaciller les flammes et unir les ombres avant que la voix cassée de Vi se fasse entendre:

-Tu ira ou après l'ici?

Cela ne crève pas les yeux -les oreilles dans le cas présent- mais celles de l'émérite sauras reconnaitre les émotions dissimulées derrière le fin, faux et fragile voile de désintérêt dans l'intonation de la question posée.  
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Jeu 25 Fév - 2:20
Un contact inattendu qui le surprit légèrement, tout concentré qu'il était à essayer de reconnaître les différentes constellations qu'il connaissait. Il tourna légèrement la tête vers elle avant de fixer de nouveau le firmament nocturne. Il comprit en un instant qu'elle partageait toutes ses préoccupations, que son cœur lui hurlait que l'heure fatidique approchait et qu'il fallait de toute urgence trouver un moyen de le faire rester dans leur clairière. L'émérite se voulu réconfortant, caressant du pouce le dos de la main de Vi, un geste tendre dont elle n'avait sûrement pas l'habitude.

Il leva doucement son bras libre, pointant fièrement son index vers les cieux. Le discours qui suivit fut prononcé avec une telle foi en soi même, une telle conviction, tout en étant teinté de sa douce insouciance habituelle, qu'il était impossible d'y rester insensible. Alban dévoilait là l'entièreté de son plan de vie, ce à quoi il avait dévoué chaque seconde de son existence jusqu'à la rencontre de la petite Skelliger. Sa main se resserra un peu sur celle de Vivaërys alors qu'il prononçait ces mots.  


-Là bas ! Je partirais pour d'autres mondes, par delà les cieux et les mers ! Des endroits où l'Homme n'a jamais posé les pieds. Là où poussent des arbres géants, des montagnes à l'envers, ou peut être même des océans de feu.

Il s'imaginait déjà un voyage de constant émerveillement. Peut être qu'il se réveillerait chaque matin dans un nouveau lieu. Et que le premier pas qu'il ferait à la sortie du lit serait aussi la première foulée de la race humaine sur ces Terres inconnues. Il apprendrait à parler mille langues pour pouvoir palabrer avec tous les différents êtres vivants, microscopiques comme gigantesques, qui peuplaient ces univers que seuls les êtres dotés d'une imagination folle et d'une certaine candeur réussissaient à se représenter.

-Peut être bien qu'ils ont eux aussi besoin d'un sorceleur là bas. Besoin de quelqu'un pour aller négocier avec les dragons sillonnant leurs cieux, pour secourir un gamin d'une race étrange qui s'est perdu dans une forêt d'arbres en pierre. Ce serait égoïste de ne pas au moins leur en envoyer un, tu penses pas ? Alors c'est moi qui irait me charger de tout ça !

Ca paraissait fou et ça l'était sûrement. Qui d'autre qu'Alban aurait pu ne serait-ce que commencer à penser à tout cela ? L'émérite était à la fois tellement convaincu par son petit discours et tellement transit de confiance pour sa jeune amie qu'il n'imaginait même pas que l'idée qu'il soit complètement abruti puisse lui effleurer un instant l'esprit.   

-J'ai fait un marché avec un mage il y a quelques années. Il me prendra sur son bateau, un immense navire volant capable d'avancer alors que le vent ne souffle pas et de voyager au delà de notre tout petit monde. Il en existe une infinité d'autres tu sais, tous aussi infiniment loin et différents les uns des autres. Nous naviguerons tous les deux sur l'immense mer d'éther qui nous entoure pour tous les visiter un par un, y explorer les choses qu'il y a à explorer, y aider ceux qui y crient désespérément "A l'aide !" les yeux rivés vers leurs cieux comme nous avec le nôtre.

Le marché en question n'avait rien de formel. Ils l'avaient passé au sommet d'une des tours de la forteresse, quelques jours après l'attaque Haaki sur Kaer Morhen. Une poignée de main faite en se regardant droit dans les yeux, voilà sa seule et unique garantie qu'il partirait bien en la compagnie du fameux Ailen qui leur avait tous sauvé la vie. Il était sûrement très occupé à l'heure qu'il est, sûrement qu'il ferait attendre le polymorphe quelques années avant d'embarquer avec lui. Alban était tiraillé entre souhaiter qu'il se libère et qu'il parte en sa compagnie à la seconde suivant son départ et entre secrètement prier pour qu'il soit l'homme le plus demandé du Continent pendant au moins quelques années, le temps d'attendre sa Skelliger. La main du futur sorceleur se resserra à nouveau sur celle de son amie, signe qu'il était sur le point d'aborder quelque chose qui le tenait encore plus à cœur.

-Et tu vois, un jour, j'arriverais à bon port, j'atteindrai cet endroit qui m'appelle depuis ma naissance. Un endroit magnifique, où l'herbe est verte et les arbres gorgés de fruits qui ne demandent qu'à être ramassés. Là bas, les températures sont douces toutes l'année et la maladie n'existe pas. Tout n'y est qu'amour, bonté et gentillesse. Un endroit qui n'a jamais connu ni la guerre ni la violence, où personne n'a jamais fait couler la moindre goûte de sang sur ses plaines fertiles qui s'étendent à perte de vue.  Arrivé là bas, je débarquerai et j'y construirait des centaines de cabanes. Je planterait toutes les graines que j'aurais réussi à ramasser le long du chemin. Je bâtirait l'endroit le plus paisible et le plus sûr de l'univers et j'y inviterais tous les orphelins de toutes les Terres et tous ceux avec qui je souhaite partager ma vision du Paradis, toi la première.

Il l'invitait. L'invitait à venir vivre à ses côtés une vie paisible et sans dangers, une vie baignée dans la joie et la béatitude. Il la voulait en sécurité. Au passage, peut être pouvait elle alors comprendre le sursaut d'émotions qu'Alban avait ressenti lorsqu'ils discutèrent pour la première fois de la construction de cette cabane dans les bois. Il voyait ce projet comme la première occasion de faire ses preuves tout en passant un moment agréable. Et jusqu'ici, tout s'était déroulé comme il l'avait souhaité.  

-Une fois que j'aurais fait tout ça, j'irais planter mon épée au sommet de la plus haute des montagnes et je n'y retoucherais plus que pour défendre mon Refuge au péril de ma vie si j'y suis un jour forcé. Et avec un peu de chance, j'aurais créé le plus bel endroit possible. Un endroit dont la simple vue ferait pleurer de joie celui ou ceux qui m'ont doté de ce destin. Mon refuge, Dieu lui même viendra le visiter. Et quand il remarquera tout le bonheur qui s'en dégage, il en viendra jusqu'à regretter de ne pas avoir créé un tel lieu depuis le début.

Il le dit sans vantardise. Alban s'était longtemps demandé pourquoi la guerre, pourquoi la mort, pourquoi la famine ? Pourquoi ne pas avoir fait du Continent un lieu comme celui de ses rêves ? Un endroit où hommes et femmes pourraient s'épanouir dans un bonheur inépuisable en attendant leurs fins.

-En tout cas, c'est une quête qui me prendra sûrement des dizaines d'années, peut être même que je n'en verrait jamais le bout. Mais j'ai confiance, un jour tout ce que je compte faire sera fait, que ce soit par moi ou par quelqu'un autre, des siècles après ma mort. Reste à savoir si le magicien en question respectera sa part du marché, si je vais pouvoir partir dès l'instant où je quitterais Kaer Morhen. Sinon, je me poserais peut être un petit moment à Seig Lyn histoire de mettre un peu de sous de côté. Et puis ensuite, si je ne peux toujours pas monter à bord de ce fameux bateau, et bien j'en construirais un moi même. Je partirais alors, voguant sur toutes les mers et tous les fleuves du Continent à la recherche d'un coin de Paradis. Rien ici bas ne pourra jamais atteindre la perfection que je t'ai décrit avant, mais ça sera toujours mieux que rien. Et ça aura le mérite d'être un peu moins loin !

L'émérite mit ainsi fin à sa tirade ininterrompue. Il se sentait fier d'être emprisonné par ses rêves utopistes. Vivaërys le prenait peut être pour un idiot, peut être avait il dégringolé dans son estime, Alban en doutait. Dans le ciel du Nord, ce soir là les étoiles, images lointaines de ces mondes inconnus, brillaient de concert.  
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Dim 28 Fév - 17:28
Elle l'entend tourner son visage en sa direction mais n'ose croiser son regard, paupières closes au contact du pousse de son ami, pommade brûlante qui se veut apaiser l'inflammation irritant son âme, Vivaerys accepte cette réponse aux paroles que son corps traduit mieux que sa voix.
Lorsque les fenêtres de son âme se découvre des ténèbres imposé par ses paupières, c'est pour se poser face à la direction que le polymorphe souhaite prendre dans un avenir trop proche.

Les objectifs, rêves et espérances de Alban sont alors entendues, sa soif de découvertes sa faim de rencontres, de voir ce qui vie et ce qui est au delà de leurs réalités. En une question comme en milles la skelliger s'interroge, ou feinte une interrogation plus probablement, parfaitement connaisseuse des réponses à celle-ci par  une enfance bercée par les récits des découvertes et des voyages de ses aïeux, parcourant les mers comme l'émérite souhaite voguer sur les cieux avec les astres pour îlots.

Elle devine la puissance du feu qui anime son camarade, le brasier qui de tout temps consume les hommes de toutes races, celui qui obsède les mâles à découvrir ce qui se cache derrière la montagne insurmontable qu'elle soit de pierre, d'eau ou de sable. Alban est marquer par cette flamme, preuve en est de l'endroit ou les deux compagnon se trouve, loin de la civilisation du château et de son ordre établie, des ses couloirs connus de tous. Comment reprocher à un tel homme le désir d'aventure, comment oser freiner son élan en le liant par des mots ou des actes de quelque natures qu'ils soient...


Vivaerys ne comprend pas, elle sait. Elle sait d'après la fougue qui habite les paroles de son comparse que Dame Aventure le tient dans ses filets, ne le relâchant que lorsque le vent cessera de porter sa grand-voile, la sienne ou celle du navire qu'il montera. Les dires du mutant s'accorde aux contes de leurs jeunes jours décrivant le terrible navire au nom ancien que seul les sots se pensant téméraires ose prononcer à haute voix, le navire à l'équipage fantomatique gelant les voix des vivants par son souffle mortuaire. Imaginer Alban -celui qui présentement encore et toujours ne parle que de porté secours à autrui- sur le pont d'un tel bâtiment semble impensable pourtant, si il existe bel et bien un être de chair et de sang capable d’éclipser la noirceurs du Naglfar par sa simple présence, le nordling est cet homme.

Le fil de ses songes nourrit des propos de son ami se fige un instant, pareil au silence que laisse entendre la foret quand la brise se tait. Il fallait, évidement, qu'un magicien soit dans le coup. La méfiance de la jeune femme vis à vis des manipulateur du chaos reste ancrée en elle malgré les bienfaits de la magie sur son organisme jadis défectueux, malgré les miracles que sont les sort de guérisons et portail longue distances. En dépit de tout cela l'insulaire reste méfiante, ne pouvant que porter un regard suspicieux sur celles et ceux qui  torde et distorde la réalité, la soumette à une volonté dépendante des vertus des jeteurs de sort. La candeur ou le flegme de l'homme-loup ne lui ôte pourtant nullement sa lucidité, Vi l'as constaté depuis moult lunes mais celui ci à prêter sa confiance à la parole d'un mage. Serait-ce une fois de plus due à quelconque de ces contrats sociaux dont elle ne saisie pas les lignes souvent trop floues, à un serment ou une dette qui se dois d’être rendue ? L'éventualité que ce sorcier soit l'unique serrure pouvant ouvrir les portes entre les mondes devient vite évidence pour la skelliger qui range cette aparté dans un coin recoin de son esprit en espérant que cela ne fasse pas trop de bruit, du moins pas assez pour l'éveiller en pleine nuit ou alimenter d’hypothétiques cauchemars qui verrait le polymorphe trahit par un vieil homme à la barbe blanche et aux yeux vitreux ricanant en se délectant de son sombre ouvrage.


Chaque phrases prononcer par le presque sorceleur se fait coup de pinceaux sur la toile de l'imagination de la mutante, illustrant progressivement une vision paradisiaque dont la volupté et l'éclat se font trop clair, trop parfait pour être sérieusement imaginable.

« Il y as toujours une tache noire pour assombrir le tableau »murmure la voix qui est la sienne.

« Il la couvrira de sa propre essence qui elle, brille de bonté et d'espoir »répond la voix qu'elle ne reconnaît pas.

« Seule la folie contagieuse d'un loup déguisé en Homme peut te faire croire cela » murmure la voix qui est la sienne.

« Les fous sont mes amis » répond l'autre.

Les fous sont ses amis. Les fous sont ceux à qui le rationnel ne suffit pas, les fous sont ceux qui tendent la main aux lépreux, qui risque leurs vies afin de sauver celles de ceux qui mérite le trépas. Ils sont ceux qui danse la gigue avec  les monstres vêtue de crustacé.
L'albinos tourne sont regard en direction de son ami, geste sans lequel elle n'aurait sentie une perle de pluie échappée du ciel de ses yeux pour rouler sur sa joue zébré par la violence. Ni joie ni peine dans cette unique larme, rien que le verbe assourdi du vacarme provoqué par les douces paroles d'un être qui l'est tout autant.


« Il couleras comme les autres » murmure la voix qui est la sienne. « Pas dans le l'eau de mer ni la liqueur mais il se noiera. Si le bien est la boussole qui lui indique le cap, l'espoir le vent qui portera ses voiles et le sorcier le gouvernail du navire de son œuvre insensé... Tu seras le trou dans la coque. Tu le sais. »

Elle le sait. Nombreux sont ceux qui en ont subit les frais. Trou dans la coque, épine dans le pied, louveteau dégénéré d'une portée saine. Sa présence dans la vie de Alban, qu'elle soit physique ou dans les pensées de ce dernier est promesse de naufrage. Vivaerys le sait et sais ce qui est le mieux à faire : tourner les talons sans un mot puis avancer.  A chaque lueur que la providence as agiter face à elle la skelliger ne fit que l'ignorer, prenant cela pour une preuve d'altruisme sans limite pour ceux dont elle épargne la vie par la grâce de son absence, ne voulant pas se rendre à l'évidence que seul ses craintes porte ses pas. Non pas la crainte de devenir se péril contre quoi le polymorphe devras libérer sa lame du rocher, seulement celle de voir en lui le porteur de rêves qui paraissent inaccessibles.

La tête couverte de soie blanche roule sur le sol de nouveau, les yeux dans celle ci tournés vers l''épaisse foret que la nuit rend menaçante, ténèbres que les flammes dansantes rendent plus abyssale encore, devenant plus profonde à chaque fois que la lumière fuit avant de revenir. Si elle doit partir qu'elle le fasse maintenant ou reste à jamais, telle est la certitude qui l'étouffe soudainement. L'apprentie lâche alors la main de son aîné puis se redresse sur ses jambes en prenant garde à ne pas croiser le regard de son compagnon avant de faire quelques pas en direction du bord de la clairière.

« Ne regarde pas en arrière, le seuil passé il t'auras déjà oublier de toute façon » murmure avec contentement la voix qui est la sienne.

Un pas en suis un autre, les yeux rivé vers la foret d'encre qui se dresse face à elle l'insulaire ne pense plus. Peu à peu son corps se raidi à mesure qu'elle s'éloigne du rayon lumineux produit par le feu de camps, progressant inexorablement vers le destin auquel elle se sait condamnée.
Entre deux flash due à la danse des flammes une ombre nouvelles se découpe. De petite taille puis plus grande pour rétrécir ensuite, tantôt menaçante tantôt ridiculement insignifiante mais toujours déformée au grès des humeurs du feu de bois derrière elle. Avec une lente hésitation, la native de An Skellig lève une main à hauteur de son épaule alors que la silhouette l'imite sur le mur de verdure, semblant prête à frapper l'espace d'une seconde, tendre la main pour porter secours la seconde qui suis..


« Personne n'avance après avoir fait demi-tour » déclare la voix qu'elle ne reconnaît pas.

La jeune femme reste dans cette position étrange, absorbée par ce qu'elle voit sans être certaine d'en comprendre le sens puis se tourne soudainement en direction de Alban. Elle le voit là, le visage éclaboussé par le halo du foyer, les yeux brillant des milliers de rêves qui anime sa conscience, présent pour elle au centre de ce lieu sauvage devenu leurs. L'insulaire ignore qu'un sourire ravi illumine son visage autant qu'elle ne sent l'humidité sur ses joues, tout comme ses jambes la porte de plus en plus près de son ami sans avoir converser avec son cerveau au préalable. Chaque pas la rapproche du brasier ardent qu'il lui est impossible de saisir, d'y plonger ou de regarder longuement sans y perdre la vue. En revanche rien ne l’empêche de faire de même avec son compagnon dont la peau reflète le feu, semblant presque l'absorbé tant le mutant semble vibré de sa propre lumière.

Vi n'est plus qu'à quelques centimètre du camarade allonger qu'elle ne parvient plus à quitter des yeux même si ceux ci le souhaitais. Elle le regarde et voit ce que la Providence à fait de lui à ses yeux : le miroir reflétant l'éclat de rêves incandescents.

« Vous n'y arriverez pas ! Ni toi ni se monstre ! Vous échouerez, tu causeras sa perte !!» hurle la voix qui fut la sienne.

La skelliger l'ignore quand bien même les cris se font plus fort, si fort que la voix à l'origine de ce brouhaha mentale se trouve déformée devenant pareil au rugissement affolé du désespoir en personne voyant la partie prendre fin à mesure que la jeune femme plie les genoux, se trouvant assise perpendiculairement au corps de son ami.

« Une goutte d'eau suffit pour que le verre vide ne le soit plus. » Déclare la voix qu'elle reconnait à présent.

« Conneries ! Conneries !! CONNERIES !!! » s'époumone la voix qui n'as jamais été la sienne.

« Rien qu'une goutte. »

Prononce Vivaerys à voix haute en posant sa tete au creux de l'épaule d'Alban tandis qu'une main viens couvrir la poitrine du jeune homme au niveau de son cœur, réduisant au silence le démon vivant dans sa tete à la seconde ou sa peau entre en contact avec le nordling. La jeune femme se laisse emporter dans le royaume des songes comme peu de fois au court de sa courte vie: le cœur et l'esprit en paix.
Alban de Kaedwen
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Jeu 4 Mar - 12:55
Lorsqu'il senti Vivaërys lâcher sa main et rompre le contact, il se retrouva perdu. Le prenait-elle pour un idiot ? L'avait-il déçu en lui apprenant que son rêve le plus cher n'était pas de chasser manticores et spectres dans chaque recoin de leur Continent ? Le prenait-elle pour un lâche voulant fuir sa mission de sorceleur par peur d'une mort trop prématurée et brutale ? Tout d'un coup, il doutait. L'émérite osa même se demander un instant s'il devait dors et déjà tenter d'effacer sa Skelliger de ses visions utopistes. Peut être qu'après tout, ce qu'il imaginait était l'exact opposé de ce qu'elle souhaitait elle. Il se rendit tristement compte qu'il ne la connaissait peut être que trop peu. Quelques mois peuvent-ils suffire pour cerner quelqu'un ? Alban s'en pensait capable tout au fond de lui mais il se voyait maintenant assaillit d'une appréhension violente et douloureuse. Il resta assit, les yeux rivés vers les flammes. A chaque crépitement du bois brûlant dans l'âtre, il voyait apparaître dans le brasier une nouvelle image fugace. Précédemment dominées par d'heureuses visions de magnifiques paysages absurdes, de joyeuses scènes de vies, de paisibles villages, voilà que s'y glissaient maintenant terres désolées, batailles sanglantes et maisons en feu. L'entité qui les lui faisait voir cherchait-elle à le convaincre de la nécessité de sa quête ? Était-il en train d'inconsciemment tout inventer pour se convaincre qu'il n'était pas un idiot fini ? Etaient-elles réelles ?

Plusieurs fois par secondes il posait les yeux sur un nouveau malheur. Une famille d'elfes perdant son foyer, un homme succombant des griffes d'un montre infâme, de viles créatures sciant un arbre magique millénaire qui protégeait avant ça une luxuriante vallée de l'emprise du Mal. Et si toutes ces choses qui disparaissaient si vite étaient véritablement en train d'avoir lieu ? Si c'était le cas, lui, sorceleur aguerri et plus que bon combattant, tout plein de bonnes intensions et rempli d'un altruisme sans failles, restait là, impuissant, à les regarder sans rien faire. A chaque battement de cils, un tragique évènement qu'il aurait pu éviter avait lieu. Chaque minute passée sur le Continent retardait un peu plus l'avènement d'un monde meilleur. Il n'était pas fou, il fallait qu'il parte. Il n'était pas emporté que par une envie de voyager, une soif d'aventure, mais aussi par un certain sentiment d'obligation tacite. S'il ne le faisait pas, qui d'autre prendrait sa place ? Combien de centaines d'années faudrait-il patienter pour qu'un deuxième Alban ne vienne au monde ? La réponse était trop. Mais l'émérite portait son lourd fardeau avec le sourire. Et chaque pas qu'il faisait en direction de son but, aussi pénible et douloureux soit-il, le remplissait d'une joie si intense qu'elle balayait d'un seul coup sa douleur, sa peur et ses désirs futiles.

Ses pupilles de mutant se posèrent enfin sur la pire vision de toutes. Celle de sa Valée, de son Refuge, réduite en cendre et en charpie, des corps d'enfants sans têtes jonchant le sol imbibé du sang poisseux de centaines d'innocents et de bonnes personnes. Alban vit son propre corps, mutilé, allongé au milieu de la plaine, entourés de cadavres de barbares reptiliens anthropophages. Il en avait visiblement tué des dizaines, mais ça n'avait pas suffit. Derrière lui, leurs compagnons jouaient sadiquement avec les quelques survivants du carnage, violant les jeunes filles et arrachant de grandes bouchées de chair des bras et jambes d'enfants encore bien vivants. L'hideux tableau d'horreur qui se dessinait dans les flammes lui faisait lentement réaliser que même le plus paisible des endroits n'était pas à l'abris d'une catastrophe. Comment avait-il pu penser pendant si longtemps que sa seule présence suffirait à faire fuir monstres et adversaires eux aussi capables de voyager entre les mondes. Le Naglfar n'avait peut être rien d'unique. Il se pouvait que dans un recoin de l'univers, on en fabriquait à la chaine, et que flottent sur les mers d'éther des centaines d'équipages de pirates vivant du pillage des mondes faibles. Sachant déjà que l'Homme était capable du pire, il était facile pour Alban d'imaginer une triste bande de monstres capables de piller un Paradis pour le plaisir.

La soudaine absence de Vivaërys lui fit réaliser à quel point il avait besoin d'elle. Elle avait réussi à le faire s'attacher, à lui faire ressentir cette drôle de sensation de manque lorsqu'elle n'était pas là. Elle s'était frayée avec le temps une place dans son cœur de plus en plus plein. Depuis un jour dont il avait tant de mal à se rappeler, il sentait grandir dans sa poitrine une tumeur maligne se nourrissant de ses émotions et autres sentiments. Combien de fois s'était-il alors retrouvé penaud, incapable de ressentir quoi que ce soit face à une situation qui aurait dû le bouleverser ? La Skelliger s'était inconsciemment battu au sein de son palpitant, repoussant cette force inconnue à force de temps passé avec le mutant. D'autres y avaient bien entendu aussi leur place. Eskel par exemple, qu'Alban considérait comme un père. La jeune Jeanne en avait une aussi, mais la sienne était ténue, fébrile, comme une petite chandelle au milieu d'un blizzard. Après tout, il ne l'avait pas beaucoup vu, et Alban s'était sans trop de difficultés privé d'aller à Seig Lyn pendant ces mois bien froids passés à construire l'abri. Le polymorphe n'avait pas peur qu'elle disparaisse, pensant qu'il subsisterait toujours une petite étincelle ne demandant qu'à rallumer un feu plus grand. Mais peut être se trompait-il ...

Durant les quelques secondes qu'elle passa loin de lui, ce fut comme si la guerrière Skelliger qui combattait vaillamment en son fort intérieur face à cette force inconnue s'était un instant résignée. Elle s'abandonnait à la mort, soudain assaillie de toute part, criblée de flèches. Elle tomba à genoux le regard vide pointé vers le sol. Elle se sentie narguée par un adversaire bien trop puissant pour elle. Mais Vivaërys fit demi tour, et à chaque pas qui porta jusqu'aux oreilles d'Alban, la soldate insulaire se relevait un peu plus, retirait sans broncher les projectiles transperçant sa peau satinée, rallumait un petit peu plus la flamme qui brûlait dans ses yeux. Fidèle aux histoires contées des héros de son peuple, elle se redressait, fière malgré ses blessures. Lorsqu'il l'entendit s'asseoir, elle s'était dans son cœur totalement redressée, elle toisait avec courage son gargantuesque ennemi.

Vivaërys posa la tête sur son épaule, l'apprentie sorceleuse dégaina son épée. Une magnifique lame forgée à l'aide des sentiments qu'Alban éprouvait pour elle qui s'étaient un à un agglomérés pour former le plus solide des métaux. Son arme brillait tant qu'elle fit reculer d'un pas son adversaire pourtant si confiant de sa supériorité. Vivaërys posa une main sur sa poitrine et la guerrière qui vivait à l'intérieur asséna un puissant mais gracieux coup d'épée, regagnant la place qui était sienne, prenant même du territoire, et sécurisa par la même occasion sa position à jamais. Car l'émérite sentait qu'elle s'y était installé pour de bon, qu'elle ne bougerait plus de là et qu'elle défendrait hargneusement son territoire à la moindre tentative d'invasion. Complètement perdu dans ses pensées, il ne remarqua même pas les paroles prononcées par sa jeune amie.

Les deux se retrouvèrent alors après leurs combats intérieurs respectifs, comme savourant un moment de paix après une intense bataille. Il ne se passa rien pendant plusieurs secondes, avant qu'Alban entoure la Skelliger à l'aide d'un de ses bras, l'invitant à se rapprocher un peu plus. Il ferma les yeux, profitant de ce moment précieux. Il se risqua finalement à parler, le faisant d'une voix douce, apaisée.


-C'est ce genre de moments qui me manqueront le plus ... Mais faut pas être triste, on peut rien y faire, c'est un coup du destin. Surtout n'oublie pas, peu importe où je suis, peu importe ce que je fais, il y aura toujours une partie de mes pensées et de mes émotions qui te sera réservée. Et si un jour tu souhaites me rejoindre, sache que ma porte te sera toujours ouverte. En attendant, profite un peu, et faisons tout ce que t'as envie qu'on fasse ensemble histoire que tu n'aies aucun regrets. Car la dernière chose que je veux c'est te voir pleurer le jour de mon départ.
Vivaërys
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Jeu 11 Mar - 17:40

Le nordling sent le corps de l'albinos se raidir lorsque l'étreinte se fait plus prononcée, guérit du virus sans être débarrasser . Agir pour ne rien regretter, une pensée folle et sans fondations.
Ce qui est fait est fait. Pas de retour en arrière. Adjugé-vendu, va voir en Ophir si j'y suis, bisou et va te faire foutre.
Pourtant l'insulaire sais au fond d'elle même ce qu'elle veut sans prendre la peine de s'y pencher, pareille aux pleutres qui, bien que cris et appel à l'aide viennent à leurs oreilles, mime la surdité jusqu'à ce que les arômes de leurs l’acheté se fraie un chemin invisible pour atteindre le noyau de l'amour-propre.

Les centaines, les milliers d'épines présentes sur autant de branches des conifères entourant les deux jeunes gens sont autant de regrets que Vivaerys pourrait compter. Celui de n'avoir pu offrir de derniers baisers à ceux qui rejoignirent les ténèbres afin de lui laisser le peu de lumière restante, celui  de n'avoir su se montrer assez forte pour faire barrage aux violences subit par les autres et elles-mêmes, celui de n'avoir pu se dresser contre ceux lui ayant tout pris. Celui de ne pas avoir trouver le courage de se donner la mort quand tout ce qui faisait d'elle une enfant lui fut arracher.
Lorsque les derniers remparts des murailles psychologiques s’effondre face à l'assaut du vil, lorsque l’infâme s'invite au bal de la douleur la danse qu'il mène efface toutes les autres. Deuil, faim et coups ne peuvent que s'éclipser, leurs noirceur prenant des airs d'éclat en comparaison du nouveau convive à l'atrocité indéniable, au nom imprononçable et au conséquences inimaginables pour l'esprit qui n'en est pas toucher. Quelle autres solutions pour la maîtresse de cérémonie que de fuir loin et vite sans se retourner.. Quelle échappatoire lorsque celle-ci ne peut s'enfuir.. Quand l’infâme la saisie par la main d'une lourde poigne, quand elle l'enlace de ses visqueuse tentacules, quand son haleine fétide vous souffle au visage des flots de mots assourdie par les assauts mortifère causant irrémédiablement nécrose de l'esprit ? La comptine chantonnée durant la bataille afin de couvrir le fracas métallique, la fleur sauvage et fragile qui éclos entre les dalles de la cellule devient carré de verdure, la fuite de l’âme laissant le corps qui n'est plus sien aux main de l’infâme. L’infâme, celui qui lui pris le plus précieux- le plus sacrée- des biens fut également celui qui fit d'elle ce qu'elle fut jusqu'à l'instant.
Jusqu'à ce que les mots de son aîné brise les chaînes invisibles qui entravais son esprit, que l'éclat de son sourire ne chasse les fantômes de sa psyché, jusqu'à.. Jusqu'à la chaleur de se corps parfois loups parfois homme, plus au grès de son propre cycle que celui des lunes.

Un haut-le-cœur secoue les épaules de Vi, puis d'autres suiventr. Aucunes nausée du à quelconque repas indigeste pourtant son estomac se soulève, la sensation que quelque chose souhaite sortir sinon que cela doit sortir. Quelques chose d'immatériel mais chaud, brûlant et  lourd -très lourd- si pesant que sans cela l'insulaire craint perdre sa tangibilité même. Le poison inséminé en elle, épaisse ficelles l'animant afin d'agir en l'absence de volonté propre durant les dernières années écoulées, se sont briser lorsque la marionnettiste à la voix qui ne fut jamais la sienne fut bannie du temple de son esprit sous le doux fouet que fut la voix de l'émérite.
L'inanité laissé par la disparition de L'Autre, invité et installé par L’infâme, à fait disparaître le voile provoquant la réfraction des signaux émis par l'essence d'autrui, ôtant par là le flou déformant ses intentions Par ses liens secret se noue une nouvelle existence randant possible à Vi d'être au sein d'elle même, chassant sa virtualité ressentie au contact intime d'Alban.
La main droite bardée de minuscules cicatrice, cloque et autres cors serre la chemise d'Alban qui peut sentir le manège perturbé auquel se livre le rythme cardiaque de l'enfant des îles. La serre devient paume appliquant un baume invisible, s'aventurant sur un chemin dont elle connais la destination bien que comparer à ses anciennes expériences, celle ci se fait sans l'intervention de la terreur provoquer par les coups, les menaces et l'isolement.
Ses gestes maladroits mais plein de le certitudes qu'ils sont les bons amène Alban à l'état voulu par le dogme de la nature, le rappelant d'avantage à sa réalité animal que le serais milles métamorphoses. Quelques froissement de tissus, des mouvement fluides et le nordling assiste à  l'exhibition sans pudeur inutile et malvenue d'un corps que sa propriétaire se réapproprie par l'action du plus sacré des actes. La caresse vivace du feu de bois tentant de concurrencer celui qui brule en eux, les regards aveugles des centaines d'astres dont les primordiaux reconnaissent l'acte de création pour en etre les premières progénitures, les vent venu de loin -si loin- sans doute porteur des passions venu pollinisé tout un chacun sur son passage, les murmures de la verdure environnante témoin de l'acte relevant autant de l'expression d'un désir humain que de l'exorcisme. Vivaerys n'est plus, Alban n'est plus, ne reste que corps et âmes exaltés célébrant la vie dans le ballet dévoyé par la morale des Hommes, canonique par la loi du vivant.
Les tambours frappe de concert dans les poitrines, respirations et exclamations s’entremêlent dans l'ascension mutuelle des deux jeunes mutants jusqu'à l'atteinte de ce sommet, puis le quitté dans un ravissement éphémère qui vivras en eux jusqu'à la combustion de se désir si propre et si sale, si humain et si animal.

Les crépitements du feu mourant résonnant comme glas de cet instant magique sans que le chaos n'est eut à s'en mêler sont les derniers sons parvenant aux oreilles de l'albinos seulement couverte par l'étoffe paisible de la béatitude dans laquelle elle se roule sans concession, le nez plein des flagrances âpres émanant de leurs peaux.
Alban de Kaedwen
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Mer 17 Mar - 15:21
Alban n'avait pas la moindre idée de ce que Vivaërys avait du endurer au cours de sa portant si courte existence. Comment quiconque aurait-il pu se douter de toute l'horreur que cette jeune fille d'une quinzaine d'année avait dû traverser avant de trouver son salut dans la rencontre d'un guerrier aux yeux de chats. L'émérite, empathique et sensible, avait fini par comprendre qu'il y avait quelque chose qui la rongeait tout au fond d'elle. Qu'elle portait sur les épaules un lourd bagage chargé de terreurs et souffrances qu'il ne se permettait même pas d'imaginer. Que son mutisme et sa manière d'agir ne provenaient pas que d'une simple personnalité ou éducation atypique. Il n'avait jamais posé la moindre question à ce sujet. Pas par désintérêt, au contraire, simplement par respect pour elle. Il ne mourrait pas d'envie d'être au courant de tous les secrets morbides de la Skelliger, car il savait que cela ne changerait rien. Il n'avait pas besoin de ça pour avoir envie de passer plus de temps en sa compagnie, de prendre plus soin d'elle ou de s'attacher encore d'avantage à elle et ses jolis cheveux blancs. L'albinos avait déjà planté dans son poitrail les graines d'un luxuriant arbre à affection qu'elle arrosait sans relâche. Ce dernier avait réussit à se créer de solides racines dans le cœur tristement toujours plus aride de l'émérite. Sa présence ainsi que l'attention portée par la jeune fille à perpétuer sa glorieuse croissance soignait cette terre autrefois mourante. Cette guérison redonnait de l'espoir à Alban, lui qui croyait auparavant en la quasi impossibilité que ce terreau retrouve un jour ne serait-ce qu'une partie de sa fertilité passée.

Ces silencieux moments d'intimités étaient les plus propice à l'introspection, laissant méditer le grand polymorphe sur la portée de ses propos. Des regrets, Alban n'en avait pas ou peu, mais durant ces quelques nuits par ans où on arrive pas à trouver la sommeil à cause du bruit infernal du train des idées et souvenirs, il était assaillit par un mal similaire mais néanmoins bien distinct. Alban n'avait que des remords, restes fantomatiques d'actions passées mauvaises, malveillantes ou bien plus simplement inacceptable et moralement répréhensibles. Ses parents ne se seraient sans doute pas fait brutalement assassiner s'il n'était pas parti se balader en ville le jour de l'attaque de Seig Lyn. Il aurait forcément pu éviter la mort d'un ou deux aspirants s'il ne s'était pas jeté à l'assaut des Haakis comme le pire des idiots. Il aurait pu épargner quelques unes des personnes qu'il a tué. Il tentait de se rassurer en avançant que rien n'était réellement de sa faute, et que toutes ces choses n'étaient que des épreuves que le Destin avait mit en travers de sa route afin de le former et de le rendre plus fort. Il y croyait, il en était même convaincu, mais au cours de ces nuits d'insomnie, le doute ressortait ses griffes.  

La main crispée de l'insulaire sur le fin tissus de son haut lui fit soudainement sortir la tête de l'eau du ruisseau de ses pensées. Ramené à la réalité après un petit moment d'égarement, son cœur commença peu à peu à se calquer sur le rythme cardiaque erratique de celle qu'il avait dans ses bras. Regardant rapidement autour de lui, il se demanda tout d'abord si la jeune fille n'avait pas senti quelque chose approcher, une ignoble créature qui aurait pu avoir envie de mettre un terme à un moment de tendresse. Mais il n'entendit rien de plus que le vent faisant bruisser les milliers d'épines des centaines de conifères les encerclant. Les gestes sans équivoques de Vivaërys lui firent cependant bien vite comprendre dans quoi il s'était retrouvé embarqué. Un puissant tourbillon de sentiments et de chaleur corporelle qu'Alban ne pouvait pas arrêter, qu'Alban ne voulait pas arrêter. Retirant lentement sa chemise comme piqué par une once d'hésitation Alban dévoila alors un corps meurtri par combats et batailles. Une profonde coupure en diagonale lui barrait le torse sur toute sa longueur, généreux cadeau de l'arachas qu'il avait eu le malheur de croiser lors d'une excursion hors de la feu barrière entourant la forteresse de sorceleurs. Les traces des griffes du spectre dont il avait débarrassé le monde en compagnie de Carmia lui zébraient le poitrail et l'abdomen. Le dos de son corps était par plusieurs endroits marqué de manière permanente par les épais bouts de bois s'y étant enfoncé au cours de ce combat, après que le monstre l'aie projeté au travers d'un mur.  

Si l'insulaire paraissait confiante, déterminée, le nordling de son côté peinait à dissimuler son appréhension. Comme un novice propulsé au beau milieu d'un bal bondé, Alban se retrouvait à devoir danser une danse dont il connaissait à peine les rudiments, apprise en écoutant d'une oreille distraites les élucubrations de jeunes hommes vantards et les échos des chansons paillardes sortant des gueules des clients trop saouls des tavernes des faubourgs. Et comme avant le début de chacun de ses combats, comme à chaque fois qu'il sentait que sa vie était en danger, l'émérite avait peur. Peur de blesser sa chétive dulcinée, pesant presque la moitié de son poids, peur de décevoir et de peut être briser le mythe de l'aîné sachant tout faire. Se laissant guider par ses instincts les plus primaires, il reprit peu à peu confiance en lui avec progression du ballet dont leurs cœurs embrasés battaient la mesure. Ballet qui finit inévitablement par rentrer dans son dernier mouvement qui conclut finalement la pièce avec un mélange d'intensité et de douceur.

Roulant sur le dos, il contempla un instant les astres. Levant sa main gauche devant ses yeux, il fixa la pierre blanche brillant d'un léger éclat nacré de l'anneau qu'il portait à l'index. Il mettait en perspective la beauté de cette soirée de fin d'hiver avec la pire nuit de sa vie, celle où il reçu ce bijou maudit en récompense pour y avoir survécu. Abaissant sa senestre, il tourna son regard vers sa compagne visiblement ravie, plongeant ses iris ocres dans les siennes et lui offrant un de ces gentils sourires dont il avait le secret en guise de remerciement tacite.   
Vivaërys
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Mer 31 Mar - 5:18
Les yeux sourit lorsque les regards se croisent , les interrogations fleurissent chez Vi alors que ses commissures s'étirent sans hâte jusqu'à fendre le visage d’albâtre. Voit il les visages dans l'écorce des sapins, sent il la caresse chaleureuse de la brise, entend il le chant muet d'une âme anciennement défectueuse à présent ré accordée ? Alban ne peut répondre à une interrogation non énoncé pourtant ses yeux le dise, chuchote aux oreilles de la mutante ce qu'elle sait.

Sa main cours sur Alban, qui son bras, qui son ventre, sa propriétaire frustrée de constater que la pression de sa dextre -quelle qu'elle soit- ne suffira jamais au grand jamais à percer la peau de l'homme-loup, d'y creuser une entaille supplémentaire pour s'y engouffrer toute entière pour ne refaire qu'un avec son amant à la manière des instants précédents. Une minute, une heure, une éternité, une seconde supplémentaire ou elle ressentirai à nouveaux tout cela. Mais lé ou chaque poison renferme en lui le remède de ce fait chaque remède reste un poison, maxime connue des herboristes, druide et sorceleur bien évidement. D'autant quand l’occurrence la guérison tient du médecin et non de ce qu'il as à offrir.

Un index blême glisse le long de la balafre présente sur le torse du jeune homme, rappelant à Vi une chanson entendue il y as bien longtemps sur les quai de Ard Skellig, un morceau contant les lamentations d'un homme se languissant de sa bien aimée aux senteur de groseilles et de lilas, aux yeux mauves brillants de larmes. La Vivaerys âgée d'à peine dix ans à l'époque pleura elle aussi, souhaitant que l'homme retrouve cette femme, sachant déjà malgré son jeune age qu'aucune histoire ne termine bien. Pas ici loin des contes et fables pleines de mensonges que la littérature pense pertinente d'intégré dans les esprits juvéniles, pareille à la marée se retirant avant la vague scélérate.

La teneur de cette certitude, l’âpre goût de se savoir n'est néanmoins pas écœurant pour les papilles de l'insulaire. Le bonheur est une denrée rare que tous ont chercher, que certains chercherons encore en vain, que d'autre ne verrons pas malgré sa présence évidente. Vivaerys elle le ressent tout en sachant ce qu'il est, éventuellement car il est simple de reconnaître le miel sans jamais en avoir gouter lorsque vinaigre est le breuvage quotidien depuis fort temps passé. Elle sait également qu'il ne sera présent que peu de temps sous peine de perdre de son sens, elle sait d’expérience que c'est lorsque les rouages de la machine s'aligne dans leurs axes parfait, que le cliquetis prend des airs de prestation musicale, que l'engin perd son sens. O Providence, comme tu es belle et gracieuse, comme tes sourires sont beaux et tes fruits sont bons ! Providence, comme tu deviens laide et gauche, tes fruits pourris et ton souffle de souffre quand tes présents s'attarde !

Le regard de la soignée se détourne du praticien sans manquer de le voir, un filet d'air chaud s'échappant des lèvres aussi rose que sa peau est blanche, entonnant une chansonnette depuis longtemps oubliée dans un langage tout aussi ridé. Une ode au divinité maritimes et à leurs sujets, aux chuchotement du berceau de la houle, aux peuples du dessus et du dessous.
Elle chantonne, pour les visages dans l'écorce et celui de son ami, pour la vie de celui ci et de ceux qui ne l'ont plus, pour le début et la fin.

Il y as un moment -mille, deux-mille ans?- les déclarations de Salazar la troublèrent, sonnant comme caprice d'enfant immatures incapable de comprendre la fatalité du sort, pourtant en cet instant, en ce maintenant, les inepties du sudiste enamouré apparaissent comme les ombres d'un mirage dans un océan de galets noirs. Il leurs faudra à elle, à l'homme-loup et au sorcier à l'éventuelle barbe blanche, nombre de printemps et autant de litres de sueur et de sang pour atteindre cet oasis. Elle n'as jamais tuée mais mourut nombre de fois, Alban n'est pas mort mais tua nombre de fois comme en témoigne l'anneau ornant son doigt.Pourrait-elle tuer des humains, de sa lame ou de ses mains ? Elle se sait suivit de près par la grande capuchonnée avide et insatiable, elle sait alors que seul d'interminables offrandes seront nécessaire à la distraire. Oh oui, elle tueras pour Elle pour que lui ne soit pas pris.

La skelliger ne chante plus, elle ne saurait dire depuis combien de temps tant les échos de sa ballade résonnèrent aux oreilles de son esprit. Sa main pleine de doigt saisi la sienne plaine d'autant afin qu'ils s’entremêlent. De sa gorge naissent quelques mots meurtriers qui ne verrons jamais le jours, puis d'autres poussent au seuil pour se faire entendre, avortés eux aussi par la raison. Serment de futur commun, promesses d'affections éternelles, autant de chaînes prenant d'avantage de poids à mesure que les présents, les maintenant, s'enchainerons, chacun apportant sont lots de malheurs et de défis. Un peu d'imprévu messieurs-dames ? Vous reprendrez bien une part de distance, pourquoi pas une bonne tranche de deuil bien épaisse pour le dessert ? Un grand verre de larme pour faire passer le tout et au suivant !
Alors l'insulaire ne dit rien comme elle n'eut pas à le faire pour le reste, posant simplement ses lèvres sur celle de son compagnons, comprenant en l'effectuant le pourquoi de ce geste visible chez tant de gens liés par autre chose que le physique, une façon pour la bouche de dire ce que le cœur vœux sans que mots ne vibrent.
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