Un passage entre les arbres

Sa stupeur n'en est que décuplée ! Qui avait bien pu perdre son médaillon dans un endroit pareil ? Dans le doute, il hausse la voix.

-Y'a quelqu'un ?

Il ne se gène cependant pas pour prendre le médaillon et le ranger dans une de ses poches.

- Haaaaaa...

Soupire une voix rauque.

- Pourquoi te caches-tu derrière un arbre ?! Ne sais-tu pas, que les arbres chuchotent aux vaillants, les cachettes des mécréants ?!

Toujours de cette même voix, cette voix lancée haute, et bien audible pour le garçon aux sens sur-développés. Les pas continuèrent à venir dans sa direction.

- Oh. Malin.

Cette fois, Alban entend quelque chose courir, vite, très vite, dans sa direction. C'était presque comme si un ours sprintait vers lui.

Au moment où Alban se tourna, il vit un horrible visage apparaître devant lui, à quelques centimètres selon, avec un air ahuri, et pourtant profondément terrifiant.

- BOUH !

Il était apparu comme s'il s'élançait.

Alban se peut s'empêcher de laisser s'échapper un cri d'horreur et de surprise, tombant à la renverse. Il cherche dans la précipitation à saisir son épée mais abandonne rapidement et se contente de reculer aussi vite qu'il peut, loin de cette créature des enfers.

-Arrière !

- Le temps presse !

Fit-il, ignorant royalement les paroles d'Alban, en agitant son index tout en fixant le garçon. Ce dernier, au sol, sent l'herbe s'altérer sous lui, et devenir une sorte de substance liquide dans laquelle il commence à s'enfoncer.

Marchant dans la sombre nuit de la foret sous la protection de la barrière, Casei a un but: Trouver un bout de bois. Pourquoi demandez-vous ? Eh bien Casei a eut un rêve cette nuit, un souvenir de sa vie d'avant...
Ce doit être surement cette chaleur d'été du mois de juin qui doit en être la cause. En effet durant ce rêve, elle se remémore Perchefreux et le travail du champ. La sueur coulant à flot sur son visage, le champ dont ne pousse que quelques brins de blé faiblard, cette fatigue et la douleur de tout son bras et son corps lors de la récole du maigre butin qu'offre le terrain infertile. A l'aide d'une faucille rouillée, émoussée et datant de l'avant-guerre, elle devait couper chaque petit brin sous cette chaleur intenable. Elle n'était pas seule dans ce cas la, toute sa famille sauf les plus malades et les jeunots ne pouvant pas supporter ce dur labeur. Elle se souvient qu'à ses moment là, elle rêvait d'une autre vie. Par exemple dans un château dans la fraîcheur des mur à porter de belles parures et mangeant des mets les plus exquis que le gruau à la maison. Mais souvent ses songes était interrompus par son père la voyant tirer au flanc et l'ordonnant à reprendre le travail. C'était dur, très dur mais il le fallait, sinon ils n'allaient pas manger durant tout l'hiver. Tandis qu'elle coupais inlassablement ses brins de blés de pacotille, le souvenirs s’arrêtaient la pour devenir tout autre chose.

En effet tout est devenus plus sombre, la nuit était tombée d'un clin d’œil. Venait-elle de tomber dans les pommes pour se réveiller des heures après ? Non, elle était toujours à la même place et position: debout. Alors qu'elle regardait autour d'elle, il n'y avait plus personne et une sorte de tension, quelque chose de pesant s'applique sur elle. Enlevant cette sueur perlant à son front d'un revers de main, elle utilise ses sens de sorceleur pour distinguer quelque chose. Soudainement une impression de déjà-vu. Dans ses lieux soudainement sombre, un lumière verte, celle des êtres éthérée apparaît au loin. Des frissons, un pressentiment et une peur grandissante dans son bas ventre, ce qu'elle voyait c'était le spectre qui a tué sa famille. Serrant la faucille dans la main, elle court vers le spectre qui se tourne vers elle. Ne demandant que vengeance, elle exécute une course frénétique vers sa victime, celui qui a couler du sang, celui qui a tué toute sa famille, celui qui l'a laissé seule dans se monde. Dans un cri de rage, elle exécute un igni pour ne pas lui donner le temps de l'attaquer puis avec sa faucille elle la place derrière sa nuque et tire le spectre vers elle et lui fout une énorme langue de feu dans sa gueule. Le spectre lâchant un cri éthéré de douleur, elle ne lui laisse pas le temps pour...
Elle s'est réveillée en sursaut et pleine de sueur, ce cauchemars l'a complètement retournée. N'ayant pas pu finir ce qu'elle avait voulu, une grande frustration faisait place en elle. Ne pouvant plus se rendormir, elle décida de sortir prendre l'air.

Ainsi en chemin tentant de d'avoir sommeil, elle repense à ce rêve et se questionne sur un possible sens ou vision à tout cela. La place de la faucille était bien étrange dans le combat, cela n'est pas une arme ordinaire. Ce n'est qu'un outils de paysan ! Et puis ce n'est pas aussi pratique qu'une épée....Quoique. Cette arme sur une cible pourrait, si bien placée et aiguisé à souhait, couper des membres voir la nuque. De plus elle instaure une certaine proximité au corps à corps. Ce n'est pas idéal dans les combat de monstres mais cela pourrait offrir une certain symbiose avec ses pouvoir éthérée tel sa technique du firefist.

Voulant vérifier cette probabilité, elle décide de crée sa propre maquette de l'arme, utilisant le bois pour creuser sa forme dedans selon ses propres souvenirs. C'est ainsi qu'elle fini dans la foret aussi tard.

A l'aide d'un luxis, elle regarde ses alentours pour trouver ce fameux bout de bois assez fournis pour la sculpture et résistant pour le coups. Dans cette ambiance que donne la fôret dans cette obscurité peut rendre anxieux toutes personnes, mais toute fois Casei n'a pas peur. Après tout elle est sous la barrière qui protège le fort des monstres et autre atrocités qui réside dans ce bois, rien ne peut arriver. Ainsi parcourant ses lieux pendant environ une trentaine de minute, elle finit avec plusieurs morceau de bois correspondant à ce qu'elle cherchait, pouvant ainsi faire plusieurs essais.

S'asseyant au pied d'un arbre, elle sort la dague que lui a fait Eadwacer pour ensuite tailler le bois selon les souvenirs qu'elle a des faucilles. Sifflotant dans cette action, elle débute par exécuter tranquillement la forme du manche dans le silence plus qu'inquiétant de ses rangées d'arbres.

Finissant le manche, elle a fait un grossier cylindre n'étant pas très homogène dans la forme, des trous et bosses s'y retrouve. Casei à vraiment perdu sa main dans la sculpture, à vrai dire elle ne l'a jamais eut. Elle se rappelle que la première fois qu'elle avait voulu se mettre à taillader du bois c'est quand elle vit une mignonne sculpture de cheval sur un étalage de marchand. L'envie de l'acquérir n'étant pas possible étant donné la pauvreté de ses moyens, elle avait décider de s'y mettre. Elle avait récolter quelques morceau de bois à la forêt à côté de Perchefreux pour s'y mettre avec un vieux couteau de son père. Et ainsi derrière la maison elle avait passer des heures à comprendre le fonctionnement de la sculpture du bois, chose que finalement elle arrivait peu à comprend vu que le cheval ressemblait plus à un nekker qu'un canasson. Depuis de temps en temps quand personne la surveillait, elle s'y mettait tranquillement en pensant à autre chose que la faim qui l'épuise. Mais depuis qu'elle est rentrée à Kaer, elle n'a jamais retouché à du bois. Les entraînements et autres cours ne lui laissait pas le temps, surtout qu'elle avait oublié ce loisir qui avait le plaisir de lui, pendant un moment, apaiser l'esprit.

Elle s'attaque maintenant à la partie la plus intéressante: la faux, la lame. Il faut quelle soit incurvée, assez pour faire une prise avec la lame mais pas trop pour que ce soit impraticable. Grattant le bois petit à petit, elle essaye de lui donner une certaine forme de croissant de lune, ne l’aiguisant pas encore. Donnant seulement sa forme en gros, le but est seulement de faire une maquette. Pendant son activité elle chante une petite chanson qui était populaire à son village à se temps la, elle a des souvenirs flou de celle-ci étant donné que cela fais un moment qu'elle est partie.

-Hm...lalala...Mes songes...lalala...enfuis...Nana...à l'aube. Ton... Hmmm...De groseille et lilas, je veux...tes longues boucles noires. Et... Lalala...yeux mauves...Hmnn...brillant.

Elle chante en yaourt certes, mais elle n'a que des souvenirs flou de cette chanson. Elle ne sait même plus de quoi ça parle...Peut-être d'une bête ou d'un monstres ? Casei n'en sait plus et de toute façon elle s'en fiche, la tache concernant le façonnage de la lame de la faucille prend plus son attention.