Maître du jeu
Les écuries
Mar 3 Sep - 21:32
A quelques pas du portail de sortie, des grandes portes battantes donnent sur les écuries de la forteresse. Plusieurs dizaines de chevaux, de toutes couleurs y sont entretenus. De jour, de grandes ouvertures pour fenêtre, font s'y engouffrer la lumière, pour la nuit, les différentes torches éclairent le nécessaire.
Lynos an Thurgal
Re: Les écuries
Dim 3 Nov - 7:55
Aujourd'hui encore Lynos allait accomplir son devoir, mais la tache serait des plus ardues. Armée de son fidèle balai, coiffé par sa charlotte et protégé par d’épais gants en cuir de goule, l'enfant se dirigea, d'un pas déterminé, vers les écuries.
Devant ses yeux, l'horreur. Si la mort avait une odeur, elle aurait celle des écuries de Kaer Morhen.
Les magnifiques bêtes, composant le cheptel des sorceleurs, se baignaient littéralement dans une mare d’excréments.
Il avait pourtant croisé Lucius à maintes reprises dans les couloirs de la forteresse, mais jamais une odeur ne lui avait paru aussi insupportable que celle dégagée par les écuries.
Le rouquin s'arma de courage, échangea son arme de prédilection contre une pelle et commença à entasser le fumier dans une brouette. Une par une il nettoya toutes les stalles de l’écurie.
Il finira par arriver à la dernière stalle mais une mauvaise surprise l'attendait là. La créature occupant cette stalle avait de la bouse quasiment jusqu'au naseau, il présuma qu'il s'agissait d'un équidé mais il n'en était même pas certain.
L'animal, qu'il pensait être le cheval de Lucius, vivait visiblement une sorte de digestion perpétuelle et allait bientôt finir par mourir asphyxié. Était-ce une forme de suicide ?
En toute hâte Lynos se mit à pelleter, encore et encore, afin de sauver la pauvre bête d'une mort atroce. Après de longues minutes éprouvantes, à bout de forces il s'étala sur le sol, l'animal était sauvé...
Devant ses yeux, l'horreur. Si la mort avait une odeur, elle aurait celle des écuries de Kaer Morhen.
Les magnifiques bêtes, composant le cheptel des sorceleurs, se baignaient littéralement dans une mare d’excréments.
Il avait pourtant croisé Lucius à maintes reprises dans les couloirs de la forteresse, mais jamais une odeur ne lui avait paru aussi insupportable que celle dégagée par les écuries.
Le rouquin s'arma de courage, échangea son arme de prédilection contre une pelle et commença à entasser le fumier dans une brouette. Une par une il nettoya toutes les stalles de l’écurie.
Il finira par arriver à la dernière stalle mais une mauvaise surprise l'attendait là. La créature occupant cette stalle avait de la bouse quasiment jusqu'au naseau, il présuma qu'il s'agissait d'un équidé mais il n'en était même pas certain.
L'animal, qu'il pensait être le cheval de Lucius, vivait visiblement une sorte de digestion perpétuelle et allait bientôt finir par mourir asphyxié. Était-ce une forme de suicide ?
En toute hâte Lynos se mit à pelleter, encore et encore, afin de sauver la pauvre bête d'une mort atroce. Après de longues minutes éprouvantes, à bout de forces il s'étala sur le sol, l'animal était sauvé...
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