Au fond d'une cavité sombre: Les Garçons.

Les garçons sont emmenés ici et tous attachés au mur par des chaînes de diméritium, Alban y compris. Une fois ceci fait, on leur retirer les cordes les entravant.

- Comme ça pas de magie, on vous connait.

Il se laisse faire encore une fois.

-Vous me voulez quoi ?

- ...

Rhadamanthe est donc attaché, il regarde à gauche, à droite.

- Une rançon j'imagine...

Il grogne.

- Vous pensez vraiment que les sorceleurs roulent sur l'or ?

Il n'était pas tout seul ?

-Vous faites quoi ici ?!

- On s'en fout de vous les sorceleurs. Mais en voyant qu'on a réussit a capturer des mutants, les humains auront peur de nous.

Le nombre est incalculable, c'est une véritable petite ville sous terre. A vue de nez, Ymerej peut penser qu'ils sont forts au vu de la carrure des vran.

Thorvir teste la solidité des chaines, c'est mal parti.

- Alban ? T'étais parti avec Clo' non ? Elle est passée ou ?

Il soupire. Mieux valait ne pas les vexer en leur disant qu'ils n'étaient que des apprentis.

-Bien joué, personnellement je suis impressionné.

Il dit ça sans ironie. Il tourne la tête vers Rhadamanthe.

-On en parlera plus tard, je suis pas d'humeur.

- Honnêtement les humains vont s'en foutre. A la limite il y aura de plus gros contrats sur vous et donc plus d'ennemis. Vous êtes idiots.

Ymerej bouillait et avait envie de leur foutre une raclée. Mais ces maudites chaînes l'en empêchait.

- Où est la fille ?

Ymerej se prend un coup de pied dans la mâchoire.

- On sait ce qu'on fait, ferme la un peu.

Dit l'un des vran avant de s'installer à une table sans lui répondre.

- Ca ne tient pas debout.

Réplique Rhadamanthe.

- Si vous vouliez inspirer la peur, vous auriez du nous tuer sur place, et vous arranger pour signer votre forfait. A quoi bon nous garder ici ? On va simplement vous coûter en nourriture et en surveillance.

Il fronce les sourcils en entendant Alban, Clovara avait été capturée elle aussi ?

- Où est la fille ?

Un grognement suivit le coup à la mâchoire, un geste qui ne fit qu'attiser un peu plus sa colère. Il essayait de forcer sur ses chaînes tant bien que mal avec toute sa force.

- On a déjà tué une fille, ça viendra. Pas besoin de vous expliquer notre plan, on va juste faire regretter aux humains de nous avoir décimés comme si on état du bétail. Juste retour des choses.

Toujours pas de réponse pour Ymerej, les chaines sont incassables.

- Vous avez quoi...

Le visage de Rhadamanthe se raidit, son regard saute de Alban au Vran. Il regarde ensuite Thorvir, ses couleurs étaient pâles... Ce n'était pas possible... Il ouvrit, referma sa bouche sans rien dire au début. Puis baissa la tête, ses mèches blondes retombant sur ses yeux... Après quelques instants, il releva le menton, et planta son regard dans celui du Vran. Cette fois-ci, il ne fondit pas en larmes, son visage était simplement dur, sombre, et sa façon de regarder le Vran ne laissait aucun doute quant à la suite des événements.

- Quand je serais libre. Je t'étriperais en premier.

- Vous ne savez pas dans quel merde vous êtes.

Une des leurs avait déjà été tué ? Caseï allait sûrement suivre le même chemin, ce qui le faisait bouiller toujours un peu plus.

- Vous êtes au coutant que nos disparitions seront remarqués ? Et que des sorceleurs et mages de très haut niveau vont nous retrouver très facilement ? On a juste à attendre.

En disant cela Ymerej se détendit. Mais il ne comptait pas attendre une aide extérieure pour agir. Il essaya de trouver un moyen de les libérer et observa avec attention tout ce qui pouvait être à sa portée de ses jambes et lui être utile.

Il serre les dents.

-Désolé ... On s'est fait prendre en embuscade et elle a voulu se battre en ... 1 contre 20 malgré les menaces. J'ai rien pu faire ...

- Hahaha ! Comme si on avait pas de quoi vous contrer !

Ria l'un des vran, alors qu'il buvait un coup avec ses camarades. Il regarda ensuite Rhadamanthe, froid.

- Audacieux venant de quelqu'un enchaîné au mur.

Ymerej avait une étagère ou étaient posées des armes ainsi qu'une chaise placée à côté à portée de son pied, mais il y avait trop de monde autour pour qu'il puisse tenter quoi que ce soit.

Pour le moment il n'y avait donc rien de mieux à faire. Il fallait attendre.

- Parce que vous croyez que ceux de chez nous vont trembler devant le croisement raté entre un lézard et un humain ? C'est quoi votre histoire ?

Il soupire.

-On va devenir quoi ?