Maître du jeu
Le laboratoire des mutations
Ven 12 Avr 2019 - 17:14
Le laboratoire le plus confiné, et le plus protégé du château. Une sorte de table d'opération est présente pas très grande, et décidément destinée à autre chose que des adultes... Des sangles sont présentes pour attacher les membres, et tout un tas de verreries autour, agencé pour que les substances qu'elles contiennent puissent être administrés le plus aisément aux "cobayes". Le lieu comporte un nombre conséquent d'instruments, de fioles, d'herbes, et autres étranges cristaux.
- Maître du jeu
Re: Le laboratoire des mutations
Ven 12 Avr 2019 - 21:14
Il n'y avait qu'un seul laboratoire des mutations, et chaque opération pouvait durer plusieurs heures. Alors, il fut décidé de laisser les enfants loin des cachots, jusqu'à ce que leur tour vienne, pour éviter la propagation trop intense de la terreur. Huit garçons, et cinq filles, tous dans des sortes de dortoirs respectifs, là où ils pouvaient se parler, se connaître, partager leurs peurs et leurs angoisses, s'attacher peut-être ? A tort de toute évidence, mais c'était là une considération qu'ils ne pouvaient encore saisir...
La première personne fut appelée, baissant le nombre de garçons à sept. Le jeune homme pouvait remarquer le silence sépulcral régnant dans les sous-sols du château, comme une cérémonie funéraire... Il ne pouvait le long de cette marche, en saisir les raisons exactes, si jamais il se posait la question, et peu importait, car l'escorté arrivait enfin au "fameux" laboratoire, et juste avant d'y rentrer, Esperanzia présenta gentiment un bandeau au garçon, et le lui attacha à la tête pour couvrir ses yeux. Ils entrèrent ensuite, et il fut attaché, fortement, si bien que même pris de la pire des hystéries, il ne pourrait se débattre... "Soit fort", lui souffla timidement la sorcière, alors que sans prévenir les différents mages commençaient à incanter des formules hors de la portée des connaissances de l'enfant. Ils étaient autour de lui, et lorsque les sortilèges commencèrent à faire effet, il sentit un étrange sentiment d’allégresse.
Puis, une seringue, enfin quelque chose de pointu, pas une simple aiguille, traversa la chair, pour atteindre le plus épais vaisseau sanguin qui fut trouvé au niveau du bras. La douleur était comme éteinte, il se sentait engourdi et ne comprenait pas tout à fait ce qu'il se passait. Il gardait pourtant ses autres sens éveillés, et les voix des hommes et des femmes l'entourant montèrent dans les tons... Des formules, - assurément différentes, ou pas du tout, que pouvait-il en savoir -, continuèrent d'être prononcées. Et puis, haaaa... Tout s'éveilla... pleinement.
Une douleur indicible, une implacable torture, le temps n'existait plus, seule restait la souffrance et une haine profonde de l'idiotie qui avait pu lui offrir optimisme quant à la destinée en ces lieux. Un cri strident, un appel au secours, un cri de mort, un cri brisant et submergeant tous les sons que l'air et les murs réverbéraient jusqu'à lors... Un cri à glacer le sang des plus téméraires, et il ne s'arrêtait pas, comment pouvait-il, tant que conscience était dans ce corps, la douleur continuerait à pousser cette réaction de plein désespoir.
Tout se brisait dans le corps de cet enfant, c'était comme si la moindre parcelle de chair, la moindre cellule, le moindre bout d'adn, de molécule et d'atome, se brisait, se reconstruisait et se brisait encore, ne laissant qu'un miasme d'existence imparfaite en le sein de ce petit corps... Ce garçon, et tous ceux qui suivaient, n'étaient - à ce moment du processus -, plus. C'est ici qu'intervenait le mage en chef, celui qui détenait d'un secret amoureux, les clefs sibyllines des travaux de la légendaire Yennefer de Vengerberg. Ses grandes et épaisses mains se placèrent au niveau des tempes de l'enfant attaché, et naquirent du bout de ses doigts, différents signes runiques, portés par des faisceaux lumineux de couleur pourpre-violette, et ces lumières semblaient pénétrer la tête, ou plutôt l'esprit du futur maudit se tenant là... Les formules qu'ils prononçaient, il les prononçait à voix basse, une assurance supplémentaire - pour ne pas que le secret atteigne oreilles indiscrètes -, bien qu'elle ne fut pas nécessaire au vu des cris incessants des attachés... L'envie de lâcher prise, de laisser aller, de s'éteindre était d'une force incommensurable, et pourtant ils restaient éveillés, et continuaient à subir l'agonie... La conscience était un état absolument nécessaire pour ce que faisait Valaar, et c’était pour cela, que les mages travaillaient autant à maintenir la conscience, qu'ils essayaient de contenir les douleurs et les brisures de l'être.
Chaque seconde pouvait être une heure, et chaque heure pouvait être une seconde qu'il en serait de même pour chacun d'entre eux. Leur conscience vacillait, tant à cause de la douleur qu'à cause de la magie qui influençait leur corps et leur esprit de par les actes d'Esperanzia et d'autres mages Nilfgaardiens qui mettaient leur santé en danger pour épargner à ces enfants des maux plus abominables encore et inhibaient malgré tout une partie de cette infâme douleur.
Dans leur horrible semi conscience, ils pourraient entendre des paroles, des voix, des voix tantôt anxieuses, tantôt fermes. Si pour cet enfant, passé le premier, l'une de ces voix était assurée, pour les derniers, elle était éreintée. Sûrement les magiciennes œuvraient en dépit de leurs forces pour permettre à ces enfants de survivre, bien des sorceleurs auraient aimé avoir cette assistance.
Et puis, le mage tout de noir achevait son entreprise, et le souffle lourd se retira de la table d'opération, pour laisser la suite à ses collègues... A ce stade, tous les enfants purent ressentir une immense force les submerger, emportant leur corps, leur esprit ainsi que la douleur. Un sortilège d'illusion d'une puissance incroyable leur était lancé, il n'était plus nécessaire de les faire souffrir davantage et la suite de l'épreuve se déroulerait dans la durée.
Au milieu de ce répit, leur bouche fut ouverte, un liquide froid au goût indescriptible y fut versé, ni bon, ni mauvais. Peut être cette substance n'avait en effet pas de goût, mais c'était un détail dont nul ne connaîtrait jamais la réponse...
Leur sommeil fut tourmenté, certains purent revivre les douloureux événements qu'ils venaient de subir, d'autres cauchemarder sur bien des sujets. Toujours était il qu'ils dormaient profondément, combien de temps se passa t-il d'ailleurs? Un jour? Deux? Une semaine? Un mois? Une année? Ils ne sauraient pas le dire. Seulement une chose était sûre: le temps guérissait tous les maux, et leur esprit ainsi que leur corps s’apaisa progressivement, de même que leur sommeil. Ils ne se souviendraient que par bribe de cette expérience, et seulement de ce qu'ils vécurent lorsqu'éveillés.
Ils n'étaient d'ailleurs pas les seuls à être tombés de fatigue cette nuit là. Les magiciens, Esperanzia, et Valaar Morvid le mage en chef dans une moindre mesure, avaient subi épuisement grave, si bien que les cours qu'ils donnaient seraient suspendus quelques jours pour les élèves déjà présents au château.
Sur le nombre conséquent d'enfants amenés, seule une poignée survécut, ils le réaliseraient à l’éveil...
La première personne fut appelée, baissant le nombre de garçons à sept. Le jeune homme pouvait remarquer le silence sépulcral régnant dans les sous-sols du château, comme une cérémonie funéraire... Il ne pouvait le long de cette marche, en saisir les raisons exactes, si jamais il se posait la question, et peu importait, car l'escorté arrivait enfin au "fameux" laboratoire, et juste avant d'y rentrer, Esperanzia présenta gentiment un bandeau au garçon, et le lui attacha à la tête pour couvrir ses yeux. Ils entrèrent ensuite, et il fut attaché, fortement, si bien que même pris de la pire des hystéries, il ne pourrait se débattre... "Soit fort", lui souffla timidement la sorcière, alors que sans prévenir les différents mages commençaient à incanter des formules hors de la portée des connaissances de l'enfant. Ils étaient autour de lui, et lorsque les sortilèges commencèrent à faire effet, il sentit un étrange sentiment d’allégresse.
Puis, une seringue, enfin quelque chose de pointu, pas une simple aiguille, traversa la chair, pour atteindre le plus épais vaisseau sanguin qui fut trouvé au niveau du bras. La douleur était comme éteinte, il se sentait engourdi et ne comprenait pas tout à fait ce qu'il se passait. Il gardait pourtant ses autres sens éveillés, et les voix des hommes et des femmes l'entourant montèrent dans les tons... Des formules, - assurément différentes, ou pas du tout, que pouvait-il en savoir -, continuèrent d'être prononcées. Et puis, haaaa... Tout s'éveilla... pleinement.
Une douleur indicible, une implacable torture, le temps n'existait plus, seule restait la souffrance et une haine profonde de l'idiotie qui avait pu lui offrir optimisme quant à la destinée en ces lieux. Un cri strident, un appel au secours, un cri de mort, un cri brisant et submergeant tous les sons que l'air et les murs réverbéraient jusqu'à lors... Un cri à glacer le sang des plus téméraires, et il ne s'arrêtait pas, comment pouvait-il, tant que conscience était dans ce corps, la douleur continuerait à pousser cette réaction de plein désespoir.
Tout se brisait dans le corps de cet enfant, c'était comme si la moindre parcelle de chair, la moindre cellule, le moindre bout d'adn, de molécule et d'atome, se brisait, se reconstruisait et se brisait encore, ne laissant qu'un miasme d'existence imparfaite en le sein de ce petit corps... Ce garçon, et tous ceux qui suivaient, n'étaient - à ce moment du processus -, plus. C'est ici qu'intervenait le mage en chef, celui qui détenait d'un secret amoureux, les clefs sibyllines des travaux de la légendaire Yennefer de Vengerberg. Ses grandes et épaisses mains se placèrent au niveau des tempes de l'enfant attaché, et naquirent du bout de ses doigts, différents signes runiques, portés par des faisceaux lumineux de couleur pourpre-violette, et ces lumières semblaient pénétrer la tête, ou plutôt l'esprit du futur maudit se tenant là... Les formules qu'ils prononçaient, il les prononçait à voix basse, une assurance supplémentaire - pour ne pas que le secret atteigne oreilles indiscrètes -, bien qu'elle ne fut pas nécessaire au vu des cris incessants des attachés... L'envie de lâcher prise, de laisser aller, de s'éteindre était d'une force incommensurable, et pourtant ils restaient éveillés, et continuaient à subir l'agonie... La conscience était un état absolument nécessaire pour ce que faisait Valaar, et c’était pour cela, que les mages travaillaient autant à maintenir la conscience, qu'ils essayaient de contenir les douleurs et les brisures de l'être.
Chaque seconde pouvait être une heure, et chaque heure pouvait être une seconde qu'il en serait de même pour chacun d'entre eux. Leur conscience vacillait, tant à cause de la douleur qu'à cause de la magie qui influençait leur corps et leur esprit de par les actes d'Esperanzia et d'autres mages Nilfgaardiens qui mettaient leur santé en danger pour épargner à ces enfants des maux plus abominables encore et inhibaient malgré tout une partie de cette infâme douleur.
Dans leur horrible semi conscience, ils pourraient entendre des paroles, des voix, des voix tantôt anxieuses, tantôt fermes. Si pour cet enfant, passé le premier, l'une de ces voix était assurée, pour les derniers, elle était éreintée. Sûrement les magiciennes œuvraient en dépit de leurs forces pour permettre à ces enfants de survivre, bien des sorceleurs auraient aimé avoir cette assistance.
Et puis, le mage tout de noir achevait son entreprise, et le souffle lourd se retira de la table d'opération, pour laisser la suite à ses collègues... A ce stade, tous les enfants purent ressentir une immense force les submerger, emportant leur corps, leur esprit ainsi que la douleur. Un sortilège d'illusion d'une puissance incroyable leur était lancé, il n'était plus nécessaire de les faire souffrir davantage et la suite de l'épreuve se déroulerait dans la durée.
Au milieu de ce répit, leur bouche fut ouverte, un liquide froid au goût indescriptible y fut versé, ni bon, ni mauvais. Peut être cette substance n'avait en effet pas de goût, mais c'était un détail dont nul ne connaîtrait jamais la réponse...
Leur sommeil fut tourmenté, certains purent revivre les douloureux événements qu'ils venaient de subir, d'autres cauchemarder sur bien des sujets. Toujours était il qu'ils dormaient profondément, combien de temps se passa t-il d'ailleurs? Un jour? Deux? Une semaine? Un mois? Une année? Ils ne sauraient pas le dire. Seulement une chose était sûre: le temps guérissait tous les maux, et leur esprit ainsi que leur corps s’apaisa progressivement, de même que leur sommeil. Ils ne se souviendraient que par bribe de cette expérience, et seulement de ce qu'ils vécurent lorsqu'éveillés.
Ils n'étaient d'ailleurs pas les seuls à être tombés de fatigue cette nuit là. Les magiciens, Esperanzia, et Valaar Morvid le mage en chef dans une moindre mesure, avaient subi épuisement grave, si bien que les cours qu'ils donnaient seraient suspendus quelques jours pour les élèves déjà présents au château.
Sur le nombre conséquent d'enfants amenés, seule une poignée survécut, ils le réaliseraient à l’éveil...
Hervis Cross
Re: Le laboratoire des mutations
Ven 12 Avr 2019 - 22:10
Le tour d'Hervis vient. La tête de nœud avança dans les couloirs des sous-sols avec une certaine appréhension, tendait le bras pour effleurer les murs tout du long, ça avait peut-être l'air stupide pour les adultes qui l'accompagnait, mais cela calmait le garçon que de toucher à un mur quel qu'un soit. Pourtant, même si le traque le tuait à petit feu plus tôt, il sourit légèrement lorsqu'il dût entrer dans la pièce, et il sourit aussi à la magicienne lorsqu'elle lui banda les yeux, la gratifiant en même temps d'un simple merci. Son destin n'était plus entre ses mains depuis un moment déjà, alors le garçon n'avait rien à craindre. Ceux qui devaient craindre étaient les adultes. Lui ne pouvait rien, et en cela, il fût rassuré. Sans un bruit, il se laisse attacher. Pour une raison ou une autre, il n'entendit pas les deux petits mots de la sorcière ou pas bien. Il ne sentit pas non plus la seringue. Mais d'un coup, la douleur l'envahit. Et il commença à crier. Et il n'y eu rien d'autre que ce cri pendant très longtemps, un long cri qui durant pendant plusieurs minute. Hervis dût sûrement reprendre son souffle ça et là, mais il reprenait bien vite sa complainte. Et quand bien même il aurait aimé entendre les sorcières parler autour de lui, il n'en fut pas capable.
Puis d'un coup, une force arriva à la rescousse du jeune Cross, balayant la douleur mais aussi tout le reste. Un drôle de liquide prit d'assaut sa gorge et s'en était fini. Il s’effondra pour une raison ou une autre, dont une centaine valable en ce moment même. En boucle, il revécu les événements qui précédaient celui-ci mais aussi tant d'autres de son enfance, les coups, la cicatrice, les moqueries, la faim. Cette dernière était son vrai fléau. Tordant son esprit en rêve jusqu'à lui faire regretter d'avoir quitté sa cave d'Oxenfurt. Elle était chaude, elle était agréable, confortable et la nourriture y abondait dans sa cave d'Oxenfurt. Mais il ne la reverrait sûrement jamais.
Puis d'un coup, une force arriva à la rescousse du jeune Cross, balayant la douleur mais aussi tout le reste. Un drôle de liquide prit d'assaut sa gorge et s'en était fini. Il s’effondra pour une raison ou une autre, dont une centaine valable en ce moment même. En boucle, il revécu les événements qui précédaient celui-ci mais aussi tant d'autres de son enfance, les coups, la cicatrice, les moqueries, la faim. Cette dernière était son vrai fléau. Tordant son esprit en rêve jusqu'à lui faire regretter d'avoir quitté sa cave d'Oxenfurt. Elle était chaude, elle était agréable, confortable et la nourriture y abondait dans sa cave d'Oxenfurt. Mais il ne la reverrait sûrement jamais.
Salazar Sombrage- Localisation : Destiny is all
Re: Le laboratoire des mutations
Ven 12 Avr 2019 - 22:29
Une fois que ce fut le tour du rejeton de nobles d'être quémander Salazar ira sans craintes au ventre. Il n'avait parler avec personne et seulement fait le vide dans son esprit, il ne sait point ce qu'il l'attend mais il se doute bien que la réputation du recrutement et de la difficulté de la formation des Sorceleurs n'es pas du à que des racontars.
Toutefois plus il avancera vers l'avant, et plus le décors se dessine plus il ressent que son coeur commence à battre très vite. Il reste calme, il fait le vide de nouveau il ne pense à rien. Il va réussir l'épreuve peu importe celle-ci.
La panique ne le gagne pas non.. Mais le pressentiment de la rudesse et de la douleur potentiel qui va l'attendre quand le bandeau apparait lui est bel et bien présent.
Les paroles de la sorcière eu pour seul effet celui d'une lame glaciale dans le dos du garçon plutôt que des mots doux. Mais il étain prêt il ne mourrait pas aujourd'hui il en était certains quand son nom sera connu dans le monde entier il prouvera à sa famille de bâtard et à cette société que personne n'es prédestiner à rien du tout.
Ainsi commence donc les étranges incantations dont l'enfant aux cheveux sombres n'en comprend pas un traître mot. Un effet étrange débute...Que se passe t'il ?
Oh putain ! Une lame ! Que se passe t'il ...arg ! La douleur est la confusion sont féroces. La confusion...des larmes presque intenable monte mais ne sortent pas.. Il se sent tout étrange… confusion, réalité défaite… Non… Il les entends ! Il les entends clairement ! Mais il à l'impression qu'il est à la fois parfaitement lucide est parfaitement confus ! Puis...Un choc. Un éveil comme du fer chaud qui marque la peau d'une personne sous un froid total ! La douleur et la réaction en chaîne c'était pire que toutes les raclées qu'il à pris ! Qu'elle ...ATROCE SOUFFRANCE ! Il ne veux pas tenir…..La mort semble toute proche.. Finalement serait t'il un raté jusqu'au bout ? Puis comme ressusciter des morts une atroce plainte de douleur mêler à un rugissement de rage sortira de son corp comme si son esprit en entier sortira toutes les émotions enfouies en lui d'un seul coup. La douleur lui pressure le corps comme la morsure d'un chien furieux sur une plaie ouverte ! Le son horrible provenant de lui ne s'arrête pas ! Il à l'impression que il ne s'arrêtera jamais ! Comme cette maudite douleur qui le produit !
Les flammes de l'enfer dévore l'ensemble de son corps il à l'impression que en plus d'une brûlure incroyablement violente il subit un cassage d'os constant et perpétuel et que dès que ceux-ci se réparent ils se brisent de nouveaux ! La mort, la vie, la conscience, l'inconscience plus rien ne fut clair.
Plus...plus rien.. Une sensation comme de l'eau douce qui coule…L'eau est froide car elle tombe sur l'existence meurtri mais après tout cela elle semble apaisante.. Mais finalement c'est simplement que la douleur est tellement forte que Salazar ne la distingue même plus il à l'envie de partir mais aussi l'envie de subir.. l'envie de mourir mais l'envie de vivre ! Rien ne va plus ! Mais il est conscient il sait ce qu'il est, et il sait ce qu'il subit dans un sens.. Mais sans pouvoir le définir clairement. Toutefois plus le processus avance plus la souffrance deviens stable… Est ce une bonne nouvelle ? Non ! Car la stabilité de celle-ci et avec les sens moins confus que avant rendent la souffrance bien pire. Les voix qui viennent de revenir des personnes sont comme celles de poisons et de calmants à la fois..Mais c'est rassurant dans un sens.
Soudainement une force incommensurable comme si une force nouvelle et une âme complémentaire fonce dans son corps et le pénètre de force. Balayant à la fois la souffrance et son esprit même.
Une autre sensation pas descriptible...elle n'es ni apaisante ni dérangeante…
Ou est t'il ? C'est qui cette femme ? Mère...Il ne vois pas son visage mais il le sent c'est elle ! Il le sent ! Il tend la main mais celle-ci est violement frapper par la cravache de son grand-oncle. Il sent comme si toutes les marques que celle-ci avait faite au cours des années dans son dos se réouvres.. alors que elles ont presque toutes disparus !Fils de pute ! Il est censé être … Oh..Non.. Ou est t'il encore ? NON PAS encore les cachots NOONN !! Maman revient !
Devant la cour ? C'est mes connard de cousins eux ! Pourquoi ils s'entraînent aux armes et moi je passe le balais ?.... Ils grandissent.. Des barbes ! Moi aussi ! Je suis adulte.. Mais.. mes mains ! J'ai toujours le balais ! Pourquoi eux ils ont des belles armures ? Ils font quoi la ? Non..Non non… Les épées des membres de sa famille le transperce de toutes part. Pendant qu'il agonise sur le sol de la cour devant les moqueries de ses cousins il pense… destin… Un jour je vous le prouverai.. Je vous le prouverai..
Toutefois plus il avancera vers l'avant, et plus le décors se dessine plus il ressent que son coeur commence à battre très vite. Il reste calme, il fait le vide de nouveau il ne pense à rien. Il va réussir l'épreuve peu importe celle-ci.
La panique ne le gagne pas non.. Mais le pressentiment de la rudesse et de la douleur potentiel qui va l'attendre quand le bandeau apparait lui est bel et bien présent.
Les paroles de la sorcière eu pour seul effet celui d'une lame glaciale dans le dos du garçon plutôt que des mots doux. Mais il étain prêt il ne mourrait pas aujourd'hui il en était certains quand son nom sera connu dans le monde entier il prouvera à sa famille de bâtard et à cette société que personne n'es prédestiner à rien du tout.
Ainsi commence donc les étranges incantations dont l'enfant aux cheveux sombres n'en comprend pas un traître mot. Un effet étrange débute...Que se passe t'il ?
Oh putain ! Une lame ! Que se passe t'il ...arg ! La douleur est la confusion sont féroces. La confusion...des larmes presque intenable monte mais ne sortent pas.. Il se sent tout étrange… confusion, réalité défaite… Non… Il les entends ! Il les entends clairement ! Mais il à l'impression qu'il est à la fois parfaitement lucide est parfaitement confus ! Puis...Un choc. Un éveil comme du fer chaud qui marque la peau d'une personne sous un froid total ! La douleur et la réaction en chaîne c'était pire que toutes les raclées qu'il à pris ! Qu'elle ...ATROCE SOUFFRANCE ! Il ne veux pas tenir…..La mort semble toute proche.. Finalement serait t'il un raté jusqu'au bout ? Puis comme ressusciter des morts une atroce plainte de douleur mêler à un rugissement de rage sortira de son corp comme si son esprit en entier sortira toutes les émotions enfouies en lui d'un seul coup. La douleur lui pressure le corps comme la morsure d'un chien furieux sur une plaie ouverte ! Le son horrible provenant de lui ne s'arrête pas ! Il à l'impression que il ne s'arrêtera jamais ! Comme cette maudite douleur qui le produit !
Les flammes de l'enfer dévore l'ensemble de son corps il à l'impression que en plus d'une brûlure incroyablement violente il subit un cassage d'os constant et perpétuel et que dès que ceux-ci se réparent ils se brisent de nouveaux ! La mort, la vie, la conscience, l'inconscience plus rien ne fut clair.
Plus...plus rien.. Une sensation comme de l'eau douce qui coule…L'eau est froide car elle tombe sur l'existence meurtri mais après tout cela elle semble apaisante.. Mais finalement c'est simplement que la douleur est tellement forte que Salazar ne la distingue même plus il à l'envie de partir mais aussi l'envie de subir.. l'envie de mourir mais l'envie de vivre ! Rien ne va plus ! Mais il est conscient il sait ce qu'il est, et il sait ce qu'il subit dans un sens.. Mais sans pouvoir le définir clairement. Toutefois plus le processus avance plus la souffrance deviens stable… Est ce une bonne nouvelle ? Non ! Car la stabilité de celle-ci et avec les sens moins confus que avant rendent la souffrance bien pire. Les voix qui viennent de revenir des personnes sont comme celles de poisons et de calmants à la fois..Mais c'est rassurant dans un sens.
Soudainement une force incommensurable comme si une force nouvelle et une âme complémentaire fonce dans son corps et le pénètre de force. Balayant à la fois la souffrance et son esprit même.
Une autre sensation pas descriptible...elle n'es ni apaisante ni dérangeante…
Ou est t'il ? C'est qui cette femme ? Mère...Il ne vois pas son visage mais il le sent c'est elle ! Il le sent ! Il tend la main mais celle-ci est violement frapper par la cravache de son grand-oncle. Il sent comme si toutes les marques que celle-ci avait faite au cours des années dans son dos se réouvres.. alors que elles ont presque toutes disparus !Fils de pute ! Il est censé être … Oh..Non.. Ou est t'il encore ? NON PAS encore les cachots NOONN !! Maman revient !
Devant la cour ? C'est mes connard de cousins eux ! Pourquoi ils s'entraînent aux armes et moi je passe le balais ?.... Ils grandissent.. Des barbes ! Moi aussi ! Je suis adulte.. Mais.. mes mains ! J'ai toujours le balais ! Pourquoi eux ils ont des belles armures ? Ils font quoi la ? Non..Non non… Les épées des membres de sa famille le transperce de toutes part. Pendant qu'il agonise sur le sol de la cour devant les moqueries de ses cousins il pense… destin… Un jour je vous le prouverai.. Je vous le prouverai..
Maximilian Strauss
Re: Le laboratoire des mutations
Ven 12 Avr 2019 - 23:00
Maximilian s'assit pour regarder les autres enfants autours de lui, beaucoup de visages inconnus ainsi qu'une immense solitude. Il se mit à chantonner une chanson familiale pour calmer son stress et le sentiment d'angoisse qui montait en lui
- Ah ah famille nombreuse famille heureuse
c'est le bonheur
Ah ah famille nombreuse famille heureuse
on a du coeur
quand on est frères et soeur
Il passa en cinquième, les cris des autres enfants l'avaient secoué mais si un jour il souhaiter se venger, il faudrait passer par des épreuves plus difficiles. On l'emmena vers la salle, puis on lui banda les yeux et l'attacha fermement. Il était coincé, il ne restait que la peur puis vint la douleur, les cris dans un premier temps qui résultèrent furent horribles suivi d'un long silence.
Le temps autour de lui s'était arrêté, il était comme un nuage flottant dans le vent, libre, paisible, bercé par les incantations. D'un coup une cascade d'une eau noir jaillit du ciel, il essaya de s'en échapper mais il ne pouvait pas bouger, le liquide rentra dans sa bouche et il commença à sombrer, il ne restait que sa main qui essayait malheureusement d'agripper la mince lueur de vie qui lui restait.
- Ah ah famille nombreuse famille heureuse
c'est le bonheur
Ah ah famille nombreuse famille heureuse
on a du coeur
quand on est frères et soeur
Il passa en cinquième, les cris des autres enfants l'avaient secoué mais si un jour il souhaiter se venger, il faudrait passer par des épreuves plus difficiles. On l'emmena vers la salle, puis on lui banda les yeux et l'attacha fermement. Il était coincé, il ne restait que la peur puis vint la douleur, les cris dans un premier temps qui résultèrent furent horribles suivi d'un long silence.
Le temps autour de lui s'était arrêté, il était comme un nuage flottant dans le vent, libre, paisible, bercé par les incantations. D'un coup une cascade d'une eau noir jaillit du ciel, il essaya de s'en échapper mais il ne pouvait pas bouger, le liquide rentra dans sa bouche et il commença à sombrer, il ne restait que sa main qui essayait malheureusement d'agripper la mince lueur de vie qui lui restait.
- Maître du jeu
Re: Le laboratoire des mutations
Ven 12 Avr 2019 - 23:36
Les enfants se réveilleront à la salle de soin.
Les enfants survivants se réveillèrent lentement ici, à leur rythme. Dans quelle pièce étaient ils? Pouvaient ils sortir? Ils n'en savaient rien. Quelqu'un passait régulièrement pour s'assurer qu'ils allaient bien, et surtout si ils étaient réveillés, lorsque ce sera le cas, ils seront attendus au réfectoire, évidemment accompagné par un membre du personnel.
Une semaine s'était écoulée même s'ils ne le savaient pas encore, en se relevant ils remarqueraient l'engourdissement général de leurs corps, mais surtout leurs nouvelles aptitudes, bourgeonnantes mais déjà bien vivaces... Ils entendaient tout, voyaient tout, sentaient tout. Le plus dérangeant était la lumière du soleil, brûlant à travers les fenêtres ouvertes, et les aveuglant presque au départ, tant leurs yeux étaient restés dans l'obscurité des jours durant... En outre, c'était une sensation indescriptible, et plus que perturbante à vrai dire, mais ils y feraient, sans doute...
https://continentem.forumactif.com/t499-la-salle-de-soins
Les enfants survivants se réveillèrent lentement ici, à leur rythme. Dans quelle pièce étaient ils? Pouvaient ils sortir? Ils n'en savaient rien. Quelqu'un passait régulièrement pour s'assurer qu'ils allaient bien, et surtout si ils étaient réveillés, lorsque ce sera le cas, ils seront attendus au réfectoire, évidemment accompagné par un membre du personnel.
Une semaine s'était écoulée même s'ils ne le savaient pas encore, en se relevant ils remarqueraient l'engourdissement général de leurs corps, mais surtout leurs nouvelles aptitudes, bourgeonnantes mais déjà bien vivaces... Ils entendaient tout, voyaient tout, sentaient tout. Le plus dérangeant était la lumière du soleil, brûlant à travers les fenêtres ouvertes, et les aveuglant presque au départ, tant leurs yeux étaient restés dans l'obscurité des jours durant... En outre, c'était une sensation indescriptible, et plus que perturbante à vrai dire, mais ils y feraient, sans doute...
https://continentem.forumactif.com/t499-la-salle-de-soins
Chelsy Velladrim
Re: Le laboratoire des mutations
Ven 12 Avr 2019 - 23:54
La jeune fille est à son tour escortée jusqu'au laboratoire, la pièce dans laquelle certains entre mais dont peu ressorte, du moins les pieds devants. Ceci Chelsy ne le sais pas, les dépouilles étant sans doute emmener en d'autres lieux avant que le prochain enfant soit présenter ici. Celle qui s'y trouve est apeurée comme la majorité de ses compagnons de voyage et tout les bambins ayant eu à devoir passé la terrible épreuve avant elle. Un bandeau lui est présenté, provoquant en elle une panique soudaine tandis que ses yeux cherche en vain l'homme qui l'as mener jusqu'ici. Nul part, juste elle et cette femme d'apparence juvénile qui sourit bien trop pour être honnête, lui conseillant de ne pas avoir peur alors que la rouquine est plongée dans le noir puis que poignets et chevilles soient sanglées.
La seringue pénétré son bras pour y injecté Dieu sait quel mixture, cela importe peu car cela n'est pas désagréable. Des voix s'élèves, une litanie sans fin au but non révélé , peut-être celui de l'endormir, peut-être croient ils que leurs charabia est compris de l'adolescente... Cela importe peu car cela n'est pas désagréable.
Du moins cela ne l'était pas jusqu'à ce qu'une tempête, un typhon de douleur explose dans chacune de ses cellules. La jeune fille ce pense une fois de plus prise dans les flammes mais cette supposition est contredite par l'intensité de la douleurs, plus profonde, plus ardente que n'importe quel brasier. Les cris naissent et meurent avant de franchir le seuil de ses lèvres. Jamais elle n'aurait cru que la mort sois une expérience d'une telle affliction, mais elle est le mal que chacun doit traverser, certain la cherchant volontairement, Chelsy l’accueil donc sans sourcillé, presque soulager.
D'étrange vision viennent à elle, des image d'une vie qui n'est pas la sienne, pleine de moments de joies et d’insouciance, un avant gout du dernier continent suppose l'adolescente alors qu'un liquide lui passe dans le gosier.
De longues heures passent, des dizaines sans doute à cauchemarder sur tant de chose entremêlées qu'il serais plus simple de résumé cela à un interminable déluge d'effroi.
La seringue pénétré son bras pour y injecté Dieu sait quel mixture, cela importe peu car cela n'est pas désagréable. Des voix s'élèves, une litanie sans fin au but non révélé , peut-être celui de l'endormir, peut-être croient ils que leurs charabia est compris de l'adolescente... Cela importe peu car cela n'est pas désagréable.
Du moins cela ne l'était pas jusqu'à ce qu'une tempête, un typhon de douleur explose dans chacune de ses cellules. La jeune fille ce pense une fois de plus prise dans les flammes mais cette supposition est contredite par l'intensité de la douleurs, plus profonde, plus ardente que n'importe quel brasier. Les cris naissent et meurent avant de franchir le seuil de ses lèvres. Jamais elle n'aurait cru que la mort sois une expérience d'une telle affliction, mais elle est le mal que chacun doit traverser, certain la cherchant volontairement, Chelsy l’accueil donc sans sourcillé, presque soulager.
D'étrange vision viennent à elle, des image d'une vie qui n'est pas la sienne, pleine de moments de joies et d’insouciance, un avant gout du dernier continent suppose l'adolescente alors qu'un liquide lui passe dans le gosier.
De longues heures passent, des dizaines sans doute à cauchemarder sur tant de chose entremêlées qu'il serais plus simple de résumé cela à un interminable déluge d'effroi.
Deithwen
Re: Le laboratoire des mutations
Dim 14 Avr 2019 - 23:55
Impossible pour Deithwen de ne pas ressentir une désagréable sensation de déjà vu en arrivant ici. Elle a déjà passé de longs moments dans un endroit similaire, quoiqu'il y a bien longtemps. Si le souvenir de la disposition du lieu est depuis longtemps embrumé, celui de ce qu'elle y a subi ne pourra probablement jamais s'estomper. Outre cela, Rael lui a narré en détails ses souvenirs -quelque peu troubles- de sa propre épreuve. La jeune fille sait donc plus ou moins à quoi s'attendre, même si elle sait qu'aucune préparation ne permet de résister à la douleur, pourvu qu'elle dépasse un certain seuil. Elle sait aussi qu'elle s'apprête à avoir un tête à tête très rapproché avec l'autre côté dont elle risque de ne pas ressortir. Est-ce qu'elle a peur ? Bien évidemment, mais ce n'est pas pour autant qu'elle peut se permettre de faire marche arrière. Il y a trop en jeu. Est-ce qu'elle pourrait trouver les réponses qu'elle cherche sans tricher, sans prendre cet énorme risque ? Peut-être, mais il est bien plus probable qu'elle connaisse une fin douloureuse et prématurée. Il faut qu'elle soit capable de survivre, d'avancer dans ce monde hostile et sans pitié. De porter seule le fardeau qui l'afflige. Sinon, à quoi bon vivre.
Le rythme cardiaque de Deithwen, qui s'affolait au fur et à mesure que l'on s'approchait de l'instant fatidique, redescend contre tout attente lorsqu'elle sent le contact du bois contre son dos et des liens contre sa peau. Elle a fermé les yeux bien avant qu'un bandeau ne vienne les recouvrir, sa respiration est calme, ses paupières dépendues. La jeune fille savoure le court instant de calme avant la tempête. La froideur du métal, la position de son corps, les sons étouffés autour d'elle, tout lui rappelle le cycle inlassable qui, fût une époque, était son quotidien. Ironiquement, en cet instant précis, Deithwen se sent plus chez elle que partout ailleurs en ce monde. La douleur est une vieille amie, plus familière qu'aucune autre, que la jeune fille a appris a accueillir. Et maintenant, l'heure de leurs retrouvailles est arrivée. Ne reste plus qu'à lui dire bonjour.
-Yn...Twee...Triv...
Dans un souffle, Deithwen entame sa litanie alors même que la première pointe pénètre sa chair. Sa conscience se retire lentement au plus profond de son être, là où nul ne peut l'atteindre, laissant à son corps le soin de gérer la situation à l'extérieur. Ne reste qu'un léger lien pour pouvoir continuer à compter, histoire de rester concentrée en dépit de tout.
-NAEV !
Le premier hurlement retentit alors qu'elle arrive à la fin du premier cycle, et la répétition commence, inlassable. Elle sait qu'il est inutile d'essayer de monter trop haut, qu'elle perdra le fil au bout d'un moment, mais les neuf mots qu'elle a appris à hurler en boucle avant même de savoir ce qu'ils signifiaient lui donnent un rythme. Rythme qui s'adaptera à celui de son corps au fur et à mesure que ce dernier signifiera ses protestations, car rien ne sert de lutter. Mais tant qu'il existe, il lui donne la force de continuer, jusqu'à ce que son corps cède ou que les maux disparaissent.
-YNNNNN !
Ce sera plus simple lorsqu'elle n'aura plus l'énergie pour crier ou qu'elle n'aura plus de voix, même si ça va prendre un moment. Moment qui n'a de toute manière plus aucun sens pour Deithwen, dont l'univers est réduit aux paroles qu'elle répète inlassablement, de mille et une intonations différentes, chacune correspondant à une nuance différente de douleur.
-TWEEEE !
Chaque syllabe est entrecoupée d'une inspiration, tantôt étouffée, tantôt sifflante, parfois allongée, parfois forcée.
L'épreuve avance et le temps progresse en dehors de la bulle dans laquelle s'est enfermée Deithwen. Les pleurs et les cris deviennent de plus en plus faibles, jusqu'à ce que son corps à l'agonie ne soit plus capable de produire que des murmures inaudibles. Et ça continue. Puis, finalement, une fraction d'éternité plus tard, le raz de marée de magie emporte la jeune fille dans un monde de songe, et son corps peut enfin s'apaiser pour rejoindre la quiétude qui habite son esprit.
Elle rêve ensuite d'une épreuve qui s'étire à l'infini, mais c'est normal. Elle a l'habitude. Et l'enfant dans ses songes compte, elle aussi, quoi qu’avec une voix qui n'est pas la sienne.
Le rythme cardiaque de Deithwen, qui s'affolait au fur et à mesure que l'on s'approchait de l'instant fatidique, redescend contre tout attente lorsqu'elle sent le contact du bois contre son dos et des liens contre sa peau. Elle a fermé les yeux bien avant qu'un bandeau ne vienne les recouvrir, sa respiration est calme, ses paupières dépendues. La jeune fille savoure le court instant de calme avant la tempête. La froideur du métal, la position de son corps, les sons étouffés autour d'elle, tout lui rappelle le cycle inlassable qui, fût une époque, était son quotidien. Ironiquement, en cet instant précis, Deithwen se sent plus chez elle que partout ailleurs en ce monde. La douleur est une vieille amie, plus familière qu'aucune autre, que la jeune fille a appris a accueillir. Et maintenant, l'heure de leurs retrouvailles est arrivée. Ne reste plus qu'à lui dire bonjour.
-Yn...Twee...Triv...
Dans un souffle, Deithwen entame sa litanie alors même que la première pointe pénètre sa chair. Sa conscience se retire lentement au plus profond de son être, là où nul ne peut l'atteindre, laissant à son corps le soin de gérer la situation à l'extérieur. Ne reste qu'un léger lien pour pouvoir continuer à compter, histoire de rester concentrée en dépit de tout.
-NAEV !
Le premier hurlement retentit alors qu'elle arrive à la fin du premier cycle, et la répétition commence, inlassable. Elle sait qu'il est inutile d'essayer de monter trop haut, qu'elle perdra le fil au bout d'un moment, mais les neuf mots qu'elle a appris à hurler en boucle avant même de savoir ce qu'ils signifiaient lui donnent un rythme. Rythme qui s'adaptera à celui de son corps au fur et à mesure que ce dernier signifiera ses protestations, car rien ne sert de lutter. Mais tant qu'il existe, il lui donne la force de continuer, jusqu'à ce que son corps cède ou que les maux disparaissent.
-YNNNNN !
Ce sera plus simple lorsqu'elle n'aura plus l'énergie pour crier ou qu'elle n'aura plus de voix, même si ça va prendre un moment. Moment qui n'a de toute manière plus aucun sens pour Deithwen, dont l'univers est réduit aux paroles qu'elle répète inlassablement, de mille et une intonations différentes, chacune correspondant à une nuance différente de douleur.
-TWEEEE !
Chaque syllabe est entrecoupée d'une inspiration, tantôt étouffée, tantôt sifflante, parfois allongée, parfois forcée.
L'épreuve avance et le temps progresse en dehors de la bulle dans laquelle s'est enfermée Deithwen. Les pleurs et les cris deviennent de plus en plus faibles, jusqu'à ce que son corps à l'agonie ne soit plus capable de produire que des murmures inaudibles. Et ça continue. Puis, finalement, une fraction d'éternité plus tard, le raz de marée de magie emporte la jeune fille dans un monde de songe, et son corps peut enfin s'apaiser pour rejoindre la quiétude qui habite son esprit.
Elle rêve ensuite d'une épreuve qui s'étire à l'infini, mais c'est normal. Elle a l'habitude. Et l'enfant dans ses songes compte, elle aussi, quoi qu’avec une voix qui n'est pas la sienne.
Magnus Ortega
Re: Le laboratoire des mutations
Jeu 19 Sep 2019 - 1:39
C'est apres des jours de marches que le garçon arrive ici , mais pas tout seul , il etait accompagné de son sorceleur qui l escorta ..Il etait perdu mais il se devait de rester calme pas question de perdre ses moyens , l endroit etait immense mais pas l'ombre d un bruit , il se savait dans un lieu important au vu du nombre de garde , le jeune garçon suivait de tres pres son sorceleur pretant le regard au alentour cherchant une issus de secour en cas de pobleme , c'etait devenu un reflexe. C'est donc devant la porte du labaratoire qu'il vit la jeune femme avec un bandeau en main il comprit la situation il jeta un rapide coup doeil en direction de son mentor qui lui repondit d 'un simple signe de tête , la sorciere s approcha du jeune sans prononcer le moindre mot Magnus ferma les yeux et la laissa faire une fois le bandeau fixé il entendit les portes du laboratoire , cette piece etait remplis de souffrance se dit le garçon ses sens etait en alerte il se laissa guider puis fini par posé sa main sur un lit qu'il s'empressa de toucher sa main tomba sur les les sangles son coeur s'emballa a cette instant precis , le bruit des verres etait le seul qui reganait dans la piece , et le garçon entendit plusieurs pas il etait donc pas que 3 , le garçon expira du nez un grand coup afin de calmer son rythme cardiaque qui s'etait emballé , Tout ceci etait donc prevu , vu le nombre de personne qui m attendait, se dit le jeune le jeune garçon en lachant un peit sourire en coin l'adrenaline faisait son effet , " Il va falloir que j'assure". Il s'avancera pres du lit avant de s'assoir dessus , il etait prêt
Son sorceleur chuchota quelques mots à celle qui semble être la chef des operations , l'operation pouvait enfin commencer il s'allongea sur le lit et mit ses bras en evidence afin qu'on les lui attache "Reste calme , concentre toi" il fit les exercices de meditations et de concentration que sa mere lui apprit afin de maitriser le plus possible son energie , ses emotion et surtout afin d exploiter tout ses sens disponible , on lui fixa la bras a l aide des sangles , a cet instant precis il savait qu'il n y avait plus de retour en arriere possible , puis viens soudainement des voix , des mots incomprehensible pour le jeune garçon , s etait il fait avoir ? etait il un simple sacrifice fait un pour une quelconque divinité créé par des malades ? Il chassa ses mauvaises idée aussi vite qu'elle etaient apparus ,c'etait impossible il n a pas fait tout ce trajet pour terminé ainsi..Puis d'un coup il se preta au jeu , il se mit a rire tentant parfois de repeter les mots des sorciers a chaque echec de sa part il s exclaffa , maisne baissa sa garde , il sentit une aiguille s enfoncer dans son bras il se concentra sur ce liquide qui rendait son bras presque inerte mais ce n'etait pas seuleument son bras qui commencait a vascillé son esprit aussi
Afin de garder les pieds sur terre il se concentra sur les voix qui semblait plus forte autour de lui , il tentera de les repeter
-AMARFRE ..TEZDRE
Puis une douleur fit soudainement son apparition , les battements de son coeur furent intense comme si celui ci semblait vouloir le quitter . Ses yeux semblait se detruire pret a explosé ses os se brisait se reformer afin de se dissoudre et de reapparaitre sous une autre forme comme si il etait entrain de jouer avec le Diable en personne , Il sentit la fourche de celui s abattre sur chacun des membre achaque coup de fourche on pouvait l entendre hurlait de rage a plein poumon tout en sentant ses articulations se disloquée et se recoller, les tissus de sa peau s etendre puis se detendre les muscles de ses yeux se briser et se reformer il etait inconcevable de laisser la mort le vaincre même si il etait devenu la marionnette du Diable ,son pantin dont les membres etait a la merci du pire des tortionnaires ..Voila contre qui il luttait a cet instant precis.Dans ce jeu qui lui semblait sans fin.
Puis brusquement une lueur d espoir se fit sentir comme une petit lumiere bleu en plein milieu de ses flammes le jeune garçon s'accrocha a cette image et sentit une energie infini envahir son corps la douleur quant a elle s estompta..le garçon etait extenué , lorsque soudainement il se revit brulé sa mere encore et encore ...jusqu'a l epuisement total.
Son sorceleur chuchota quelques mots à celle qui semble être la chef des operations , l'operation pouvait enfin commencer il s'allongea sur le lit et mit ses bras en evidence afin qu'on les lui attache "Reste calme , concentre toi" il fit les exercices de meditations et de concentration que sa mere lui apprit afin de maitriser le plus possible son energie , ses emotion et surtout afin d exploiter tout ses sens disponible , on lui fixa la bras a l aide des sangles , a cet instant precis il savait qu'il n y avait plus de retour en arriere possible , puis viens soudainement des voix , des mots incomprehensible pour le jeune garçon , s etait il fait avoir ? etait il un simple sacrifice fait un pour une quelconque divinité créé par des malades ? Il chassa ses mauvaises idée aussi vite qu'elle etaient apparus ,c'etait impossible il n a pas fait tout ce trajet pour terminé ainsi..Puis d'un coup il se preta au jeu , il se mit a rire tentant parfois de repeter les mots des sorciers a chaque echec de sa part il s exclaffa , maisne baissa sa garde , il sentit une aiguille s enfoncer dans son bras il se concentra sur ce liquide qui rendait son bras presque inerte mais ce n'etait pas seuleument son bras qui commencait a vascillé son esprit aussi
Afin de garder les pieds sur terre il se concentra sur les voix qui semblait plus forte autour de lui , il tentera de les repeter
-AMARFRE ..TEZDRE
Puis une douleur fit soudainement son apparition , les battements de son coeur furent intense comme si celui ci semblait vouloir le quitter . Ses yeux semblait se detruire pret a explosé ses os se brisait se reformer afin de se dissoudre et de reapparaitre sous une autre forme comme si il etait entrain de jouer avec le Diable en personne , Il sentit la fourche de celui s abattre sur chacun des membre achaque coup de fourche on pouvait l entendre hurlait de rage a plein poumon tout en sentant ses articulations se disloquée et se recoller, les tissus de sa peau s etendre puis se detendre les muscles de ses yeux se briser et se reformer il etait inconcevable de laisser la mort le vaincre même si il etait devenu la marionnette du Diable ,son pantin dont les membres etait a la merci du pire des tortionnaires ..Voila contre qui il luttait a cet instant precis.Dans ce jeu qui lui semblait sans fin.
Puis brusquement une lueur d espoir se fit sentir comme une petit lumiere bleu en plein milieu de ses flammes le jeune garçon s'accrocha a cette image et sentit une energie infini envahir son corps la douleur quant a elle s estompta..le garçon etait extenué , lorsque soudainement il se revit brulé sa mere encore et encore ...jusqu'a l epuisement total.
Lynos an Thurgal
Re: Le laboratoire des mutations
Jeu 19 Sep 2019 - 23:55
Lynos ne comprit, tout d'abord, pas pourquoi ces enfants ne pouvaient retenir leurs cris. Les continentaux étaient-ils tous des lâches ?
Puis vint son tour d'être appelé, le moment était enfin venu pour lui de transcender son humanité.
Il fut conduit dans une pièce sombre et humide, des effluves lui donnèrent immédiatement la nausée, c'était une odeur de sueur si rance qui ne pouvait avoir qu'une seule origine, la terreur. Lui ne ressentait aucune peur. La douleur ? Il en avait fait l'expérience. La mort ? Une manière comme une autre de retrouver les siens.
Une femme lui tendit un bandeau, il le refusa poliment car un homme se doit d'affronter l'avenir en regardant fièrement devant soi. Il prit alors place sur la table d'opération et des sangles vinrent contraindre son corps, serré de manière à empêcher tout mouvement de sa part.
La table d'opération était destinée à des enfants et n'était, dès lors, pas adaptée à la grande taille de Lynos qui se retrouvait alors la tête dans le vide, ses longs cheveux roux touchant presque le sol.
Il ne pouvait pas avoir peur ou plutôt il ne devait pas avoir peur, pourtant la restriction de ses mouvements lui rappela son passé d'enfant esclave et la peur commença à s'insinuer en lui comme un poison. Cependant il n'était pas question pour lui, fier Skelligeois, de laisser transparaître son inquiétude.
Il ne garda que de maigres souvenirs du début de l'épreuve, des incantations, une seringue qui vint transpercer ses veines et laisser s'écouler un liquide brûlant dans celles ci. Son corps fut alors pris de contorsions, de spasmes, la douleur fut terrible mais le pire resta le regard affolé des mages qui l'entouraient. Il aurait du accepter ce maudit bandeau...
Bien heureusement pour lui ses yeux s’embrumèrent et bientôt il se retrouva dans une obscurité totale. Les ténèbres pouvaient parfois être rassurants. Pour autant les souffrances ne furent pas atténuées et il comprit alors à quel point il avait pu être présomptueux, ses camarades ne pouvaient être des couards et avoir survécu à pareil calvaire.
Pour ne pas hurler Lynos an Thurgal choisit de se mordre les lèvres jusqu'au sang, une cicatrice vaut mieux qu'un honneur salit.
Après ce qui sembla être une éternité la douleur s'intensifia puis s'arrêta aussi net pour laisser place à un sentiment de béatitude, ce fut pour lui comme une renaissance. Il avait été baptisé et son nom était à présent Sorceleur.
Puis vint son tour d'être appelé, le moment était enfin venu pour lui de transcender son humanité.
Il fut conduit dans une pièce sombre et humide, des effluves lui donnèrent immédiatement la nausée, c'était une odeur de sueur si rance qui ne pouvait avoir qu'une seule origine, la terreur. Lui ne ressentait aucune peur. La douleur ? Il en avait fait l'expérience. La mort ? Une manière comme une autre de retrouver les siens.
Une femme lui tendit un bandeau, il le refusa poliment car un homme se doit d'affronter l'avenir en regardant fièrement devant soi. Il prit alors place sur la table d'opération et des sangles vinrent contraindre son corps, serré de manière à empêcher tout mouvement de sa part.
La table d'opération était destinée à des enfants et n'était, dès lors, pas adaptée à la grande taille de Lynos qui se retrouvait alors la tête dans le vide, ses longs cheveux roux touchant presque le sol.
Il ne pouvait pas avoir peur ou plutôt il ne devait pas avoir peur, pourtant la restriction de ses mouvements lui rappela son passé d'enfant esclave et la peur commença à s'insinuer en lui comme un poison. Cependant il n'était pas question pour lui, fier Skelligeois, de laisser transparaître son inquiétude.
Il ne garda que de maigres souvenirs du début de l'épreuve, des incantations, une seringue qui vint transpercer ses veines et laisser s'écouler un liquide brûlant dans celles ci. Son corps fut alors pris de contorsions, de spasmes, la douleur fut terrible mais le pire resta le regard affolé des mages qui l'entouraient. Il aurait du accepter ce maudit bandeau...
Bien heureusement pour lui ses yeux s’embrumèrent et bientôt il se retrouva dans une obscurité totale. Les ténèbres pouvaient parfois être rassurants. Pour autant les souffrances ne furent pas atténuées et il comprit alors à quel point il avait pu être présomptueux, ses camarades ne pouvaient être des couards et avoir survécu à pareil calvaire.
Pour ne pas hurler Lynos an Thurgal choisit de se mordre les lèvres jusqu'au sang, une cicatrice vaut mieux qu'un honneur salit.
Après ce qui sembla être une éternité la douleur s'intensifia puis s'arrêta aussi net pour laisser place à un sentiment de béatitude, ce fut pour lui comme une renaissance. Il avait été baptisé et son nom était à présent Sorceleur.
- Lynos an Thurgal
Re: Le laboratoire des mutations
Lun 4 Nov 2019 - 6:29
Après s'être occupé du réfectoire et des écuries, Lynos décida qu'il était temps d'astiquer les entrailles de Kaer Morhen, le laboratoire des mutations.
Retourner dans cette pièce lugubre lui faisait froid dans le dos mais il devait accomplir son devoir.
S'il réussissait sa mission du jour, alors peut-être que l'épreuve des herbes paraîtrait un peu moins effrayante aux futurs arrivants.
Il n'y avait pas eu de nouveaux apprentis depuis son arrivée à la forteresse et pourtant l'odeur était toujours aussi insoutenable. Le mélange de pisse et de transpiration rendait l'atmosphère irrespirable. C'était l'odeur de la peur.
Aujourd’hui, encore, il était équipé de sa fidèle armure de travail, que le natif de Skellige avait néanmoins amélioré. En plus de la charlotte et des gants en peau de goule, Lynos s'était confectionné un masque en tissu couvrant la partie basse de son visage. Ainsi son odorat était protégé des odeurs putrides.
Le travail n'était pas spécialement technique, ni éreintant, il était avant tout psychologique. Ce qu'il était en train de laver à grande eau, c'était sa peur mais aussi celle de ses camarades.
Il commença alors à imaginer comment avait bien pu se dérouler l'épreuve pour ses condisciples.
Assurément Poddrick, Alban et Ead étaient restés fiers jusqu'au bout. Lucius avait dû fanfaronner comme à son habitude, peut-être même sans comprendre qu'il subissait la mutation. Et Salazar ?
En y repensant Salazar avait du participer à l'épreuve seulement quelques jours avant lui
Il s'imagina parfaitement le si noble et courageux Salazar souiller ses bas et pleurer à chaudes larmes pour qu'on le détache
Cette réflexion déclencha un fou rire au garçon ce qui lui permit de se détendre et de travailler plus efficacement.
Le laboratoire était maintenant d'une propreté éclatante, et des senteurs agréables virevoltaient dans la pièce. Camomille, rose, fleur d'oranger mais aussi...violette...
Ainsi donc l'odeur de violette était plus forte que la pisse, c'était bon à savoir !
Retourner dans cette pièce lugubre lui faisait froid dans le dos mais il devait accomplir son devoir.
S'il réussissait sa mission du jour, alors peut-être que l'épreuve des herbes paraîtrait un peu moins effrayante aux futurs arrivants.
Il n'y avait pas eu de nouveaux apprentis depuis son arrivée à la forteresse et pourtant l'odeur était toujours aussi insoutenable. Le mélange de pisse et de transpiration rendait l'atmosphère irrespirable. C'était l'odeur de la peur.
Aujourd’hui, encore, il était équipé de sa fidèle armure de travail, que le natif de Skellige avait néanmoins amélioré. En plus de la charlotte et des gants en peau de goule, Lynos s'était confectionné un masque en tissu couvrant la partie basse de son visage. Ainsi son odorat était protégé des odeurs putrides.
Le travail n'était pas spécialement technique, ni éreintant, il était avant tout psychologique. Ce qu'il était en train de laver à grande eau, c'était sa peur mais aussi celle de ses camarades.
Il commença alors à imaginer comment avait bien pu se dérouler l'épreuve pour ses condisciples.
Assurément Poddrick, Alban et Ead étaient restés fiers jusqu'au bout. Lucius avait dû fanfaronner comme à son habitude, peut-être même sans comprendre qu'il subissait la mutation. Et Salazar ?
En y repensant Salazar avait du participer à l'épreuve seulement quelques jours avant lui
Il s'imagina parfaitement le si noble et courageux Salazar souiller ses bas et pleurer à chaudes larmes pour qu'on le détache
Cette réflexion déclencha un fou rire au garçon ce qui lui permit de se détendre et de travailler plus efficacement.
Le laboratoire était maintenant d'une propreté éclatante, et des senteurs agréables virevoltaient dans la pièce. Camomille, rose, fleur d'oranger mais aussi...violette...
Ainsi donc l'odeur de violette était plus forte que la pisse, c'était bon à savoir !
Harold de Lyrie
Re: Le laboratoire des mutations
Lun 4 Nov 2019 - 18:02
Retranché dans son cubicle de fer, le dos contre le mur de pierre et ses bras serrés contre ses jambes à espérer que les cris lancinants de douleur prennent fin. Le jeune Harold ne pouvait guère rien faire d'autre. Tant bien que mal il tenta à plusieurs reprises de fermer les yeux et de couvrir ses oreilles aux sons angoissants que laissaient échappés ses camarades agonisants sous le joug de la douleur. Une douleur inconcevable qui dépassait toute forme d'entendement. Quelque chose qu'il n'avait jamais ressenti auparavant, et que sincèrement, il n'espérait jamais ressentir. Telles étaient les pensés d'Harold tandis que les tourments sévissaient autour de lui. À dire vrai, il s'y était habitué. Harold fût vêtu simplement d'un tabard brun, dissimulé sous une longue tunique noire et déchirée. Rien de bien dispendieux pour un jeune homme qui passa la majeur partie de sa vie à élever du bétail et à tondre des moutons. C'était en songeant à ces pensés qui semblaient maintenant si lointaines et inattegnables qu'il réalisa à quel point la situation le dépassait complètement. Mais ces pensés furent soudainement arrêtés lorsqu'on vient l'interpeller.
C'était finalement son tour d'y aller... et pourtant, il n'y était guère prêt. Comment pouvait-il l'être avec tout ce qu'il a entendu jusqu'à maintenant ? L'angoisse et la peur avaient atteints leurs paroxysmes au sein de son esprit, mais l'appel du destin était parfois plus fort que celui de la raison. Après un instant de doute et d'hésitation, l'éleveur se mit doucement sur ses deux pieds; méfiant. Pieds nus, il s'avance le long du couloir obscur. L'atmosphère y était oppressant, l'air quant à lui y était putride. Était-ce l'odeur ainsi que la présence de la mort qui le guettait à chaque pas qui lui rapprochait de ce laboratoire ? Chaque contact effectué avec le sol contre le plat de la chair de ses pieds était froid glacial et robuste. Combien d'enfants mêmes avaient perdus la vie aux mains de cette mystérieuse sorcière ? À se fier à son allure, on pourrait même conclure qu'elle appréciait cela. Mais ce nétait pas elle qui inquiétait Harold. C'était tout ces mystérieux mages qui restaient sans même dire un mot. C'était surtout leur silence qui effrayait le jeune homme, un silence qui n'annonçait rien de bon.
L'expérimentation pouvait finalement commencer. Le bandeau enfilé, Harold frissonnait en se disant que si il devait y passer et rendre l'âme. Valait mieux que ce soit dans l'obscurité. Les êtres silencieux se mirent soudainement à incanter des formules dans un dialecte qui lui était inconnu. Privé de tout mouvements, il avait l'impression de servir d'agneau sacrificiel à ces fanatiques, ces sorciers avides de sang. La première parcelle de douleur se manifesta lorsque cette maudite seringue vient à lui percer la chair au niveau de son bras droit. Et à ce fatidique moment, tout les jurons connus de l'homme lui vinrent à l'esprit... et pourtant, aucun son ne sorti de sa bouche. C'était comme si une énorme bulle de peur s'était amassé au niveau de sa gorge et empêchait tout son d'y sortir. Il fût comme un prisonnier de sa propre faiblesse. Mais hélas, ce n'était qu'un simple avant-goût de ce qui était à venir. Une douleur telle qu'il avait l'impression qu'on lui arrachait brusquement chaque os attaché à son thorax... qu'on lui passait la tête dans un moulin à vent, et qu'on la moulinait avec une force entenébré. Il souhaitait de tout coeur que cette agonie infernale cessait au plus tôt, mais les sons ne pouvaient guère sortir de sa bouche. Son rythme cardiaque ralentissait, puis accélérait en raison du stresse mélangé à cette terrible affliction qu'on lui affligeait. Et parmi toute cette ruine, Harold succéda finalement aux caprices de l'agonie pour venir perdre connaissance.
Et pourtant, le jeune homme vient à ouvrir de nouveau les yeux. Il se trouvait dans un emplacement qui lui semblait plus que familier; un champs de blé et un petit élevage de mouton, et juste un peu plus loin, se trouvait une petite masure de pierre. En regardant autour de lui, Harold cligna les yeux. Il n'y avait aucun doute; il se trouvait à Lyrie ! Mais comment était possible. Il ne semblait arborer aucune blessure, aucune séquelles de ce terrible rituel. Il s'approchait, plus près de la petite masure, et fut prit d'un sentiment nostalgique tandis qu'Il observait ses parents adoptifs. Il cria pour attirer leur attention, et gesticula même dans tout les sens. Pourtant, ils ne semblaient guère l'aperçevoir. Pourquoi était-ce ainsi ? L'avaient-ils abandonnés et oubliés depuis que cet étrange vagabond était venu l'arracher de leur mains ? Non... c'était impossible. impossible.... il gesticula dans son sommeil tandis que sa plus grande peur se matérialisait dans son cauchemar : Celle d'être rejeté.
C'était finalement son tour d'y aller... et pourtant, il n'y était guère prêt. Comment pouvait-il l'être avec tout ce qu'il a entendu jusqu'à maintenant ? L'angoisse et la peur avaient atteints leurs paroxysmes au sein de son esprit, mais l'appel du destin était parfois plus fort que celui de la raison. Après un instant de doute et d'hésitation, l'éleveur se mit doucement sur ses deux pieds; méfiant. Pieds nus, il s'avance le long du couloir obscur. L'atmosphère y était oppressant, l'air quant à lui y était putride. Était-ce l'odeur ainsi que la présence de la mort qui le guettait à chaque pas qui lui rapprochait de ce laboratoire ? Chaque contact effectué avec le sol contre le plat de la chair de ses pieds était froid glacial et robuste. Combien d'enfants mêmes avaient perdus la vie aux mains de cette mystérieuse sorcière ? À se fier à son allure, on pourrait même conclure qu'elle appréciait cela. Mais ce nétait pas elle qui inquiétait Harold. C'était tout ces mystérieux mages qui restaient sans même dire un mot. C'était surtout leur silence qui effrayait le jeune homme, un silence qui n'annonçait rien de bon.
L'expérimentation pouvait finalement commencer. Le bandeau enfilé, Harold frissonnait en se disant que si il devait y passer et rendre l'âme. Valait mieux que ce soit dans l'obscurité. Les êtres silencieux se mirent soudainement à incanter des formules dans un dialecte qui lui était inconnu. Privé de tout mouvements, il avait l'impression de servir d'agneau sacrificiel à ces fanatiques, ces sorciers avides de sang. La première parcelle de douleur se manifesta lorsque cette maudite seringue vient à lui percer la chair au niveau de son bras droit. Et à ce fatidique moment, tout les jurons connus de l'homme lui vinrent à l'esprit... et pourtant, aucun son ne sorti de sa bouche. C'était comme si une énorme bulle de peur s'était amassé au niveau de sa gorge et empêchait tout son d'y sortir. Il fût comme un prisonnier de sa propre faiblesse. Mais hélas, ce n'était qu'un simple avant-goût de ce qui était à venir. Une douleur telle qu'il avait l'impression qu'on lui arrachait brusquement chaque os attaché à son thorax... qu'on lui passait la tête dans un moulin à vent, et qu'on la moulinait avec une force entenébré. Il souhaitait de tout coeur que cette agonie infernale cessait au plus tôt, mais les sons ne pouvaient guère sortir de sa bouche. Son rythme cardiaque ralentissait, puis accélérait en raison du stresse mélangé à cette terrible affliction qu'on lui affligeait. Et parmi toute cette ruine, Harold succéda finalement aux caprices de l'agonie pour venir perdre connaissance.
Et pourtant, le jeune homme vient à ouvrir de nouveau les yeux. Il se trouvait dans un emplacement qui lui semblait plus que familier; un champs de blé et un petit élevage de mouton, et juste un peu plus loin, se trouvait une petite masure de pierre. En regardant autour de lui, Harold cligna les yeux. Il n'y avait aucun doute; il se trouvait à Lyrie ! Mais comment était possible. Il ne semblait arborer aucune blessure, aucune séquelles de ce terrible rituel. Il s'approchait, plus près de la petite masure, et fut prit d'un sentiment nostalgique tandis qu'Il observait ses parents adoptifs. Il cria pour attirer leur attention, et gesticula même dans tout les sens. Pourtant, ils ne semblaient guère l'aperçevoir. Pourquoi était-ce ainsi ? L'avaient-ils abandonnés et oubliés depuis que cet étrange vagabond était venu l'arracher de leur mains ? Non... c'était impossible. impossible.... il gesticula dans son sommeil tandis que sa plus grande peur se matérialisait dans son cauchemar : Celle d'être rejeté.
Saithobei le PNJ
Re: Le laboratoire des mutations
Ven 22 Mai 2020 - 20:17
Saithobei avait passé une grande partie de son enfance dans la déchéance, et voilà qu'il se trouvait désormais dans une pièce ou sa vie changerait à tout jamais. Vivant sous un toit minable en mangeant tout ce qui passait à côté de sa maisonnée miteuse, le jeune garçon s'était voué corps et âme pour devenir un sorceleur pour sauver des vies. Le jeune garçon pouvait encore entendre les cris des autres enfants résonner dans son esprit, et sa confiance devenait de plus en plus nul à chaque seconde passée au sein de cet endroit reculé. Lui qui pensait que les dernières journées étaient déjà à la limite de l'insupportable, ce n'était en réalité que le début de ce calvaire sans fin. Il se saisit de la dernière pensée positive qui résidait au sein de son faible esprit, en avançant la tête haute. La pensée d'être l'un des derniers survivants de ces dernières semaines face à l'entrainement intensif. Une fois arrivée sur place, il fût placé à l'endroit précis que tous les autres sorceleurs durent subir, tout comme son maitre des années auparavant. Le bruit des chaines qui se fixait sur ses bras le firent trembler, alors qu'il arborait la mine d'un prisonnier qui allait se faire décapiter devant une exécution publique. Le jeune garçon pouvait sentir la décadence et la sueur des autres apprentis transparaitre dans l'air, ce qui le fit chavirer encore plus. Mais d'un seul coup, tout semblait s'arrêter subitement, sans un bruit. Une mixture entrât délicatement dans sa gorge, et c'est à ce moment que tout changea. Une douleur naissante qui ne cessait de grandir fit tourner dans tous les sens Saithobei qui se débattait, bien que cela ne fit qu'empirer cette torture alors que les chaines semblait tirer ses membres jusqu'à presque les arracher.
Lorsque le baptême approchait enfin de son dénouement, le jeune garçon en supplice atteignait le paroxysme de la douleur. Il se trouvait actuellement au plus bas de l'enfer, sans pouvoir être aidé par quiconque si ce n'est les cris qui sortaient de sa gorge. Tandis que certains qui étaient proche de la mort se raccrochait aux souvenirs heureux qu'ils eurent au cours de leur vie, Saithobei n'en avait aucun sur lequel s'appuyer. Il ne pouvait qu'imaginer les craquements de son ossature, qui se brisait de façon répété alors que son corps subit un changement drastique, ainsi que différentes images de contorsion de ses muscles. Il imaginait se faire démembrer par des créatures abominables qui s'amuser à le voir se débattre. Bien que ce moment ne durait que quelques minutes, le supplice lui semblait être sans fin. Subitement, il releva son visage et se mit à rire de façon nerveuse pour expulser ce surplus d'émotion qu'il ne pouvait contenir pour finalement tomber dans les bras de Morphée. Grâce au roll de survie positif, le jeune garçon était bien sûr destiné à se réveiller sereinement pour enfin commencer sa véritable aventure en tant que sorceleur. Ce souvenir restera à jamais gravé dans sa mémoire, et lui permettait enfin d'avoir un argument de poids face aux femmes qui se plaignait de la douleur due à l'accouchement.
Lorsque le baptême approchait enfin de son dénouement, le jeune garçon en supplice atteignait le paroxysme de la douleur. Il se trouvait actuellement au plus bas de l'enfer, sans pouvoir être aidé par quiconque si ce n'est les cris qui sortaient de sa gorge. Tandis que certains qui étaient proche de la mort se raccrochait aux souvenirs heureux qu'ils eurent au cours de leur vie, Saithobei n'en avait aucun sur lequel s'appuyer. Il ne pouvait qu'imaginer les craquements de son ossature, qui se brisait de façon répété alors que son corps subit un changement drastique, ainsi que différentes images de contorsion de ses muscles. Il imaginait se faire démembrer par des créatures abominables qui s'amuser à le voir se débattre. Bien que ce moment ne durait que quelques minutes, le supplice lui semblait être sans fin. Subitement, il releva son visage et se mit à rire de façon nerveuse pour expulser ce surplus d'émotion qu'il ne pouvait contenir pour finalement tomber dans les bras de Morphée. Grâce au roll de survie positif, le jeune garçon était bien sûr destiné à se réveiller sereinement pour enfin commencer sa véritable aventure en tant que sorceleur. Ce souvenir restera à jamais gravé dans sa mémoire, et lui permettait enfin d'avoir un argument de poids face aux femmes qui se plaignait de la douleur due à l'accouchement.
- Maître du jeu
Re: Le laboratoire des mutations
Sam 23 Mai 2020 - 1:43
Saithobei, comme tant d'autres avant lui - et il ne serait pas le dernier - sombra alors dans les abysses de l'inconscience sous le coup d'une douleur qu'il ne revivrait probablement jamais tant elle avait déchiré la moindre particule de son corps. Le lot de consolation: si il avait mal, c'était qu'il était en vie, il ne tarderait probablement pas à l'apprendre mais... tous n'avaient pas le luxe d'ouvrir les yeux de nouveau après avoir subi les mutations.
Les yeux du jeune garçon en revanche, s'ouvrirent de nouveau, sûrement à son grand soulagement bien qu'il l'ignorait présentement. Il était allongé dans un lit somme toute confortable, bien plus confortable du moins que ceux qu'il avait pu connaitre. Le corps engourdi, les sens endormis, il savait néanmoins qu'il était en vie.
Il était ici bien qu'il ne le sache pas, pas plus qu'il ne savait combien de temps s'était écoulé depuis qu'il était entré en ce funeste lieu qui, comme il l'avait bien deviné, avait marqué le premier jour du reste de sa vie: https://continentem.forumactif.com/t723-la-salle-de-soins
Les yeux du jeune garçon en revanche, s'ouvrirent de nouveau, sûrement à son grand soulagement bien qu'il l'ignorait présentement. Il était allongé dans un lit somme toute confortable, bien plus confortable du moins que ceux qu'il avait pu connaitre. Le corps engourdi, les sens endormis, il savait néanmoins qu'il était en vie.
Il était ici bien qu'il ne le sache pas, pas plus qu'il ne savait combien de temps s'était écoulé depuis qu'il était entré en ce funeste lieu qui, comme il l'avait bien deviné, avait marqué le premier jour du reste de sa vie: https://continentem.forumactif.com/t723-la-salle-de-soins
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