L'interrogatoire de Violette et Lynos

La caserne centrale de Seig Lyn, juste à côté du palais du seigneur et de la prison. C’était ici qu’étaient gérées les affaires de la garde et de l’armée. C’était un grand bâtiment à deux étages, de nombreux pilliers complétant l’architecture Nilfgaardienne du lieu. Au dessus des imposantes portes d’entrée, constamment gardées, un soleil gravé dans le marbre.

Ainsi donc, ses iris s’étaient reposés sur le sol. Tant sa vue n’avait pas trouvé d’aide en haut, elle s’imaginait que la vermine au sol pourrait lui venir en aide.
Dès lors qu’elle fut libérée de ses liens, elle malaxa ses poignets brûlés par la corde, tandis-ce qu’on la menait à une cellule sans traîner.

Comme durant sa première année, la jeune fille ne leva plus la tête pour rencontrer d’autres personnes, accessoirement prisonniers. A quoi cela servait-il ? Elle sentait déjà bien assez l’odeur de l’alcool et des bas-fonds pour distinguer ceux qui l’accompagnait et pouvait discerner ce qui les accompagnait, par les arômes fétide qui émanaient d’un saut...Mais elle ne voulait pas avoir de problèmes, elle laissa son nez être irrité par tant de senteur; égalant celles du bordel à son goût. D’ailleurs, un goût amer lui emplissait la bouche, et l’empêchait de l’ouvrir, de discuter, en aucune façon.

En attendant, elle s’était assise sur son lit de fortune et, la vue du bois ne la conforta que dans l’idée d’être brûlée vive. Qu’il était simple de s’emporter et d’y mettre feu.. en plus ce n’était pas mouillé. Elle passa ses doigts autour des marques laissés par la corde, et décida de s’allonger sur sa planche de bois, tournée vers le mur ou dos aux autres si elle le pouvait, pour essayer de s’endormir et échapper à tout ça. C’était ça d’être humble ? L’autre garde aurait été bien content: elle était enfin en prison, et elle comprenait bien ça condition de « prout », encore moins estimé qu’une bestiole.

Quelques minutes plus tard, ou quelques dizaines de minutes qui savaient, peut être même une heure, Violette fut sortie de son introspection par le tintement métallique de clef qui s’entrechoquaient, suivi de puissant coup répétés contre les barreaux de sa cellule :

- On se réveille là dedans !

Pourra t'elle entendre. L'homme qui venait la libérer était un gradé au vu de son uniforme, il avait une mine patibulaire et semblait presser d'en finir avec la tâche qui lui avait été confié. Une fois l'attention de la sorceleuse attirée il ouvrira les portes de la serrure non sans la prévenir :

- T'apprécie ta cellule ? Et bien si tu fais mine de faire un signe tu y resteras encore un bon bout de temps. Allé suis moi qu'on en finisse, j'aimerais faire mon rapport avant que les sorceleurs mettent leur nez dedans et jouent les empêcheurs de tourner en rond.

Il la poussera sans ménagement en direction d'un table rudimentaire sur laquelle était déjà placé un encrier ainsi qu'un parchemin, l'essentiel donc pour écrire son rapport. Il déclarera alors fermement et non sans une certaine agressivité :

- Bon je sais que t'as essayé de pénétrer dans "l'étalon fringuant"
Un sourire torve se formera sur son visage alors qu'il citait le nom de l'établissement.
- Et que vous avez essayé d'y pénétrer sans succès avant de brûler une pauvre employée inutile de nier. Alors tu vas me dire pourquoi t'as fait ça et qui était ton petit pote.

Violette rouvrit les yeux en trombe, de surprise sous le tintement metalique des clefs, maigre espoir. Puis, le brouhaha des coups contre les barreaux d'incarcération ainsi qu'une voix désagréable la ramena dans sa cellule. 

Elle se retournera vers l'intérieur de la cellule pour se lever immédiatement. Son regard se redressa pour observer le gradé, l'écoutant sans l'ouvrir.

- Je ne savais pas ce qu'était cet endroit. Je pouvais clairement sentir les encens qui en émanait. Je cherchais un nain et des informations dessus car il commercait des fleurs hallucinogènes. Je pensais qu'elles pouvaient s'être retrouvés là dedans et que ce pouvait être dangereux pour les autres. Ce garçon m'a guidé jusqu'à cet endroit et je pensais qu'il savait quelque chose, qu'il me mènerait à des informateurs potentiels. C'est un sorceleur aussi, plus jeune que moi, plus faible et.. notre mutation a développé tout nos sens. Lui, avait déjà l'obsession d'entrer là bas, et était encore plus sensible à l'odeur de l'encens oú j'avais déjà mal à la tête. Il n'a pas supporté de ne pas pouvoir rentrer alors.. Alors il a enflammé la serveuse..  Après il s'est enfui, je l'ai suivi..

Sa voix était basse et elle gardait ses mains sur ses genoux.

Violette avait perdu le gradé au bout de quelques phrases, sa main s'arrêtera alors qu'il était entrain de consigner les remarques de les explications de la jeune fille et son visage se plissera, signe d'un effort intense afin d'essayer de comprendre ce qu'elle essayait de lui expliquer, sans succès ce qui avait manifestement eu le talent de l'énerver. Il fera de son mieux pour se contenir alors qu'il répondra :

- Qu'est ce que cet histoire de nain a à foutre ici ? Tu dis que tu pensais qu'un nain qui vendait des plantes hallucinogènes faisaient affaire dans le bordel mais que vous ne saviez pas que c'était un bordel. le gars qui a brûlé la serveuse est un autre sorceleur qui à cause de l'odeur de l'encens à brûlé la serveuse c'est ce que tu dis ?
- Laisses tomber on va faire plus simple : je veux le nom et le prénom du petit sorceleur là, celui qui a cramé la serveuse, et je veux savoir c'est quoi cette histoire de plante hallucinogène et de nain, comment tu l'as connu ?

La novice passera de nouveau ses doigts contre les marques laissés par ses liens. Elle étira légèrement ses lèvres face au visage soucieux du gradé. Respirant plus rapidement, elle allait répondre à la première question quand il changea de méthode.

- Je ne connais malheureusement pas son nom de famille. Peut être est-il un enfant surprise et n'en a jamais eu.. Il s'appelle Lynos. Il y a un an, dans la haute ville, non loin d'ici, un nain qui avait un chariot de fleur est venu à moi.. Méfiante, je n'en ai pas acheté mais j'ai senti le parfum.. Il est parti et j'ai été pris d'hallucinations, j'ai cru que j'allais en mourir. Et depuis je le traque et je me méfie de ce que je sens.. 

Cette histoire de nain et de plantes hallucinogènes ce n'était pas la première fois... Ce petit gars était vif comme une anguille et personne n'avait réussit à l'appréhender jusque là. Il continuera à harceler Violette de questions, lui demandant de décrire son apparence, sa cargaison, les lieux où il l'avait eu jusqu'à être satisfait, autant faire d'une pierre deux coups. Il était temps que ce trafic cesse si il ne voulait pas avoir à faire à la hiérarchie. Quand au jeune "Lynos" il était fait comme un rat, soi il désertait Kaer et se faisait traquer comme un chien ce qui était peu probable, soit il allait se rendre gentiment au couvent des sorceleurs et affrontait la justice. Il aimerait bien l'avoir lui même entre ses mains avant l'histoire d'être sur qu'il subisse une punition adaptée mais en même temps ça lui retirerait une belle épine du pied. Il était délicat de traiter avec les sorceleurs, tout devenait très vite politique avec les protégés du Nilfgard. Il se redressera et invitera la Violette à la suivre :

- Bon on verra ce qu'on peut fait pour ce "nain", quand à toi tu vas retourner faire un petit tour en cellule en attendant qu'un de tes "maîtres" aille te chercher. J'espère que tu ventera les mérites de notre hospitalité à tout tes petits camarades.

La jeune fille n'avait pas pu mentir au gradé, elle avait été obligée de dire la vérité. Cette fois ci elle ne faisait pas preuve de mauvaise foie, c'était à cause de Lynos qu'elle s'était retrouvé dans cette position là, et la confiance qu'elle entretenait avec lui s'était éteint. Oui, il l'avait protégé. Et en mentant sur son nom, elle ne protégerait personne.

- Merci..


Elle se résigna, elle ne pouvait pas plus l'aider. Alors, elle attendit qu'on la pousse jusqu'á la cellule. Pouvait-elle songer qu'elle venait de retirer une épine de son pied ? La Violette se figura entrain de sourire à Lynos, alors que lui s'était prit des épines revisitées aux mains. On ne pouvait pas sauver tout le monde.

Alors qu'il était escorté jusqu'à une cellule crasseuse, Lynos aperçu sa camarade rousse dans une geôle proche. Il s'en doutait, elle était bien trop honnête pour combattre ou même fuir la garde de Seig Lyn.

Regrettant de l'avoir, une fois de plus, mis dans de beaux draps, il cria dans sa direction :

-Tout est de ta faute idiote ! Si tu ne m'avais pas empêché de mettre le feu à ce bordel il n'y aurait pas eu de témoins et nous n'en serions pas la ! J’espère que le fouet sera à ton goût !

De retour dans sa case, sur son lit en bois, elle ne se douta pas que Lynos ai pu avoir été arrêté. Du moins, cette caserne était la seconde, pourquoi n’avait-il pas été amené dans la première ? A la voix nasillarde de son camarade, elle releva avec violence sa tête et activera ses yeux de sorceleur qui virèrent au jaune, l’air enragée. Elle mit ses mains en porte-voix.

- VOUS ENTENDEZ ÇA LE GRADÉ ? IL VOULAIT FAIRE FLAMBER LE BORDEL EN PLUS DE ÇA, FOUETTEZ LE !

Ça sortit tout seul et elle pointa du doigt leur lit en bois, le cœur battant. l’encens te monte à la tête.. tu hallucines.

- Tiens regarde, c’est du bois, rien ne t’empêche de récidiver..

Sa voix était râpeuse et après ces mots, elle se retourna vers le mur pour l’ignorer, plaquant ses mains sur ses oreilles pour se prémunir de ses doux mots, elle ne jouait plus désormais.

Lynos resta bouche bée devant la réaction virulente de Violette, soit c'était une comédienne hors pair, soit elle n'avait pas compris son stratagème. Il pencha plutôt pour la deuxième option.

C'est ça retourne toi, cache toi ! Telle la lâche que tu es ! M'attaquer dans le dos pour que la garde puisse me capturer, quelle honte pour la forteresse de Kaer, heureusement que tu es encore plus faible que lâche, dit il d'un rire hautain.

En entendant la voix slalomer entre sa défense, ses mains, elle les appuya encore plus fort contre ses oreilles. Elle ne marchait pas, mais alors pas du tout. Elle était même couchée.

- Qui est-ce qui a couru est pris la fuite ?..

Au bout d’un moment de silence, Violette fit tomber ses bras le long de son corps, les yeux fermés, elle posa une seule question.

- Tu es blessé ?

Il pouvait l’entendre comme il le souhaitait.

Alors qu'il avait rejoint sa cellule, sa camarade s'était de toute évidence calmée.

-Quelques blessures superficielles récoltaient après être passé au travers d'une fenêtre du premier étage d'une maison. Je dois dire que ma mâchoire m’inquiète un peu plus, cela je le dois à l'excès de zèle d'un des gardes du bordel. Et toi rien de cassé ? dit-il en se massant douloureusement la mandibule.

Lynos ne réussit pas à la surprendre, cependant elle détourna légèrement sa tête vers la cellule d’où émanait sa voix.

- Ma confiance. Tu n’aurais pas dû fuir. Mais j’imagine que ce que tu préfères, c’est l’adrénaline, elle ne doit pas encore être tombée.. J’espère qu’une fois qu’elle sera tombée, tu auras plus de raison. Je me suis déjà pris une pomme d’épine dans la mâchoire, lancée à tout allure. Pourquoi m’avoir mené moi au bordel ?

-Comment ça une pomme d'épine ? Non tu sais quoi je préfère ne pas en savoir plus, dit-il certain qu'il s'agissait d'une des nombreuses fantaisies de sa camarade.

-Si j'ai fui c'est parce que je pensais que nous aurions plus de chance chacun de notre côté, ce n'était en aucun cas par lâcheté. Je ne vais pas te mentir l'adrénaline me fait un bien fou, faut dire que je n'ai pas eu beaucoup l'occasion de m'amuser depuis que j'ai retrouvé ma liberté...
Et enfin si je t'ai mené à cet endroit c'est pour joindre l'utile à l'agréable, c'est le seul lieu qui réunit des jolies femmes ainsi que des informations précieuses. D'ailleurs j'ignorais que tu ne savais pas qu'il s'agissait d'un bordel, pourtant le nom de l’établissement parle de lui-même, répondit calmement Lynos.

- Tu connais le crie d’un pigeons mais tu n’as aucune idée de ce qu’est une pomme d'épine ? C’est risible. Lâcha-t-elle amèrement.

- Sì, c’est ça la lâcheté, justement. Tu as fais de mauvais actes que tu n’assumes pas donc tu cours. Je suis tout ce que tu veux, mais pas lâche. Je t’ai suivie malgré tout, et ça, ça m’a mené ici. Enflammer une serveuse ça t’amuse ? C’est ça qui te rend libre et qui rend agréable ta liberté, auprès de jooolie femmes. Elle était jolie à crier ? A briser son masque qui la protégeait ? Mais tu n’y pensais pas, tu vie ta vie sans te soucier des autres. Après tout tu es un adulte, tu as 38 ans dans ta tête, voilà les conséquences.. tu n’as pas pensé à moi, c’est normal. Tout ce que je voulais c’était retrouver Ead, et pas.. pas être en compagnie de ces femmes. Mais tu as gagné, au moins l’un de nous à eu ce privilège, et toi ton adrénaline.. ta liberté.. je comprends.

Non. Non ça ne veux rien dire, je viens d’une famille de paysan, tu crois vraiment que je dis souvent « Fringuant », la fringale ça me faisait limite penser à de la bouffe, pas à ÇA ! Sur ce mot, elle pointa d’un doigt accusateur Lynos. J’ai eu la trouille toute la journée.. c’était très drôle ton jeu.. la partie est finie maintenant..

-Mais...mais...Violette...la fringale et être fringuant ça n'a rien à voir, begaya Lynos.

-Et comment expliques-tu que je connaisse ce terme alors que j'étais esclave pendant les huit dernières années de ma vie?

-Je me suis laissé emporter, je te le concède, et je le regrette sincèrement, dis le garçon tout penaud.

- Et bien ? Comment toi tu l'expliques ? Je suis déjà venue dans la haute ville, mais j'avais d'autres préoccupations que ça, comme ne pas mourir entre autre. Huit ans de ta vie esclave, tu as bien du connaitre du monde, ou ton maitre qui avait un penchant pour ce genre de lieux..


Fini la compassion. Il avait était esclave ? Ça ne l'atteignait plus. En soit, ils l'étaient toujours, de leur condition ils devaient accomplir la quête des autres. Elle redevint taciturne.

-Nul besoin de connaitre la ville haute ou même Seig Lyn pour connaitre un tel lieu, il te d'écouter. J'entendais les hommes parler avec tant d'entrain, tant de magie dans les yeux, de ces établissement qu'il m'était inconcevable de ne pas en visiter un, une fois ma liberté acquise, dis Lynos sans gène aucune.

-Tu as l'air de porter un jugement plus que négatif sur les bordels mais sache que ces établissements permettent non seulement d'assagir les hommes mais aussi d'éviter les infidélités. En somme ils ont un formidable effet cathartique, dis le garçon avec sagesse.

De nouveau, Violette plaqua ses mains sur ses oreilles fragiles. Sa mine était dégoûtée et déconfite, Eadwacer fait parti de ces hommes là ? En quoi cela permettait d'eviter les infidélités ?..

- Oh oui.. Oui oui.. Eadwacer n'était pas déjà sage.. 


C'était trop, au bord des larmes, celles ci coulaient tandis-ce qu'elle se mettait en boule dans son lit en bois. Parler avec lui ne lui faisait que plus mal au coeur.

- RETOURNE Y ALORS ! DÉGAGE !!

-Je t'ai déjà dit que ton Ead n'était pas le genre d'homme à aller au bordel pour ce genre de raison, je suis certain qui'il voulait m'accompagner à des fins purement professionnelles ....Quant à moi je voulais uniquement voir ça de mes propres yeux rien de plus, s'énerva Lynos qui commençait à perdre patience.

Il entendit les pleurs de la jeune fille et se demanda comment une sorceleuse pouvait être aussi sensible alors que la mort était son métier.

- Alors.. Pourquoi tu me dis ça hein ? Non, ne répond pas, je ne veux plus que tu parles de ça. Tu as prétexté qu'on trouverait une quête, mais c'est pas celle auquel tu aspirais.. J'espère vraiment qu'il a trouvé réellement une vrai quête lui.. 

Pas calmée, elle retirait ses larmes avec ses mains.

- Notre maitre devrait arriver bientôt. J'espère que tu ne racontera pas d'histoires. Moi je t'ai juste suivie parce que je pensais que tu allais me mener à des informateurs dans une auberge.. On a rien, je me retrouve avec un nain, mais pas le "bon". On n'implique pas Ead, TU ne l'implique pas.

-Je dirais surtout que c'est Ead qui ne nous implique pas mais passons...Je suis certain que dans quelques années, quand nous reparlerons de cet événement, nous en rigolerons à gorge déployée, dit-il sans conviction. .

-Désolé de te dire ça mais si tu penses bientôt sortir d'ici je crois que tu te mets le doigt dans l’œil, il y a 6h de trajet pour rejoindre Kaer et vu l'heure je pense que le message ne partira pas avant demain matin. Ce qui veut dire que nous allons passer au moins 24h à croupir ici, et peut-être plus si nos maîtres décident de nous donner une leçon. Cependant si tu le souhaites je peux établir un plan d'évasion, plaisanta le garçon.

- Dans quelques années, tu penses qu'on sera encore en vie et qu'on sera encore tous ensemble ? Visiblement oui, bah pour l'instant, moi je n'en ris pas.


A la suite, elle se retournera sur le dos. Et confirmera: - Oui, je ne ris pas. C'la fait combien de temps qu'on est là ? 23 heures j'espère. Établi, établi, ça t'occupera même si je t'ai donné la solution déjà.


Du poing, elle toqua à leur lit de fortune.

Le temps allait être long, très long, surtout si la rouquine passait son temps à ruminer. Il préféra profiter de la tranquillité des geôles pour faire un somme et reprendre des forces plutôt que de se chamailler à nouveau.

-Bonne nuit, marmonna-il avant de s'allonger sur sa couchette.

Elle, fermera directement les yeux, sur le dos. Sa respiration se fit plus calme et elle s’en allait dormir; rien ne servait plus de discuter maintenant ou agir. Au moins avaient-ils un peu de répit.