Une ruelle vétuste

Des larmes de haine et de frustration commence à couler sur le visage de Salazar tandis que sa voix tremble de rage.

-J'ai aussi vécu dans la rue pendant un long moment. J'ai était torturer par des nobles toute mon enfance ! Tu crois que je connais pas la souffrance moi ??! Tu crois que l'épreuve pour devenir Sorceleur est facile ???

Dira Salazar en le regardant d'un regard plein de haine et de défiance.

-Je sais exactement ce que sait que d'être qu'un cafard pour les grands nobles et les bourgeois ! Je sais exactement ce que c'est de pas pouvoir se nourrir ! Je t'apprendrai aucune magie si tu ne veux pas faire un accord avec moi !  VA Y TUE MOI ET TU VERRA SI LES SORCELEURS TE TRAQUERONS PAS ! NOUS AVONS DES SENS BIEN PLUS DÉVELOPPER QUE VOUS LES HUMAINS ! TU CROIS QU'ILS ARRIVERONT PAS A TE PISTER MÊME ICI  ???!  TU  RÊVE  ! DONC FAIT TON CHOIX ! SOIT ON FAIT UN ACCORD CONVENABLE SOIT TU ME VOLE OU TU ME TUE ET TU EN SUBIRA LES CONSÉQUENCES  !

Dira t'il avec un regard plein de colère et de défi !

Salazar crache par terre un peu de sang puis essuie ses larmes d'un revers. Il rengaine son épée dans son fourreau, fourre  son médaillon dans sa poche puis ratache sa bourse. Une fois fait il rampe vers les trois frères pour voir leurs états.

-RISTON !LES FRANGINS ! VOUS ALLEZ BIEN ?

Salazar toujours en rampant s'approche de Riston et le secoue.

-Debout ! DEBOUT ! On peux pas resté ici blessés !

Il regarde donc Roh , visiblement le moins amoché des quatres.

-Tu connais quelqu’un qui pourrait nous chercher pour nous ramener dans un endroit ou nous remettre sur pied ? Tes frères sont en dangers on dois agir !

- Tu pense pouvoir marcher ?

-Va me chercher une canne ou un bâton sur lequel m'appuyer pour que je retourne à la place. Je vous donnerai ce qu'il me reste d'argent pour vos soins.

Salazar semble réfléchir quelques instants avant de se mettre une claque sur la tête. Il décroche son épée qui se trouve à l'intérieur de son fourreau. Ainsi elle ne s'abimera pas. Il l'utilise comme béquille pour avancer.

-Donne ça à Riston pour vous soignez.

Dit t'il en jetant sa bourse au petit.

-Je vais... Attend silence ! J'entend quelqu'un.

Il tend l'oreille  pour essayer de distinguer le nombre de personnes s'approchant et si c'était  des adultes ou non.

- Des adultes arrivent ! Il faut bouger Riston. Regarde si ton autre frère peux bouger .

Aussitôt dit Salazar chercher des potentiels cachette du regard.

Salazar avec l'aide des frères amène donc Riston la bas. Il dégaine ensuite son épée et la tend à Roh.

- Tu plante dans le ventre c'est la partie la plus facile a atteindre. Je lui balance un sort s'il approche.

- Il titube de la jambe droite.

Lui répond Salazar en mettant sa main devant la bouche du garçon.

- Se pourrait t'il que le balourd soit revenu sur ses pas ?

Salazar avait vu juste, et, petit à petit, se profila la silhouette du gros qui leur avait mis une raclée.

- Boh... sont où murde?

[Salazar fait signe aux frère de rester dans le coin tandis qu'il s'avance vers Matanak en s'appuyant contre les murs des bâtisses

- Tu devais pas te faire soigné la jambe ?

Demande t'il en s'approchant

Le petit qui tenait son épée lui demanda s’il devait attaquer le revenu-venu.

Matanak se gratta l’occiput.

- Jrevens aider car jui pô un fils deul pute son rôce com vou et tm’insulte? C’ço jrpôr hin!

Il fait mine de revenir sur ses pas.

Salazar lève sa main droite avec une mine amicale envers le sanglier sur pattes.

-Non, non ! Je t'insulte pas. C'est bon reste.

Il fait un bref "non" de la tête au petit frère.

- Ti fot-en-cul. Incôpob de fer tô mim pi ti ingra i t’ugress.

Matanak se retourna donc, se dirigeant vers les quatre mômes mals en points.

- Jvé prter l’aut débile qudor. Vovo marchez tafioles.

Matanak se saisit de Riston, le portant comme un sac à patate.

- Szessayez d’mtaquer jeul blance pr terre!