Une Taverne Bruyante

Salazar n'a pas la rationalité d'un adulte malgré sa maturité pour un gosse de 12 ans, mais il est assez vif d'esprit pour comprendre quand il vaux mieux prendre un détour voir dévier complètement de l'idée initiale, même si l'idée est belle.

-Très bien Kantz. Tu a sans doute raison, retournons en ville voir si un contrat a vu jour pendant notre absence ?

Un glapissement horrible retentit dans l’enceinte de la taverne, des cris retentirent: certains victorieux, d’autres outrés.

- Et notre gagnant: Marr!!!! Réjouissez-vous de l’argent gagné, et accueillons nos nouveaux combattants. Pascal contre Tibo!!

En entendant les derniers cris de la taverne  Salazar à une idée, qu'il propose a Kantz sait t'on jamais.

-Nous pourrions de nous même vérifier  comment ils traitent les animaux et à quel point ils sont "hors-la loi" en participant aux combats ? Entre humains évidement. Pour être honnête si cela me permettrait de libérer ses pauvres chiens en échange de quelques victoires pourquoi pas.. Puis nous pourrions apprendre des informations sans tuer personne ?  Et après nous pourrions dire du concret aux gardes. Les chiens sont des êtres que j'apprécie grandement, et je déteste par dessus la cruauté envers eux pour être franc.

Dans un sens la proposition était un peu hypocrite, mais Salazar à une philosophie de simple, les choses dans la vie ne se présentent pas pour rien.

Cette idée était sans doute la pire jamais proposée par Salazar depuis le début de leur petite "aventure", si tant est que nous puissions employer ce terme, sans même se retourner vers l'intéressé, Kantz lui répondit un vague mais néanmoins.

-Si tu détestes la cruauté envers les chiens tu n'as qu'à y aller.

Avant de poursuivre son chemin.

Le gamin soupire en haussant les épaules, sans Kantz c'est beaucoup trop de risques. Il verra quoi faire pour ses chiens...une prochaine fois. Puis il suivra Kantz.

-Bon soit, allons voir le panneau.

Arrivée aux abords de cette taverne, derrière son cadet apprenti sorceleur, les soucils de la novice se froncèrent.

Elle mouva les lèvres, exprimant une certaine gêne et contrariété. Les combats avaient lieu dans une taverne ? Leur participants humains se rassemblant seulement là bas ? Violette ne posa pas ces questions à son camarade, observant avec attention la porte de la taverne.

Devant la porte frontale fermée, la jeune fille songea à casser le verrou, ce qu'elle ne fit pas. Ils devaient être prudent et ne pas mettre de vies en jeu -comme elle l'avait dit.

Violette pressa légèrement Salazar en posant sa main sur son dos, la dextre sur le pommeau. Elle le suivit.

Violette se pencha discrètement à l'oreille de Salazar.

- Je sais ce que tu regardes.. Si nous brisons les fenêtres nous seront reperé. Avec nos épées, on pourrait forcer la serrure de la porte d'entrée.

Avec le cris, la jeune fille laissait tomber l'histoire des combats de chiens. À moins que ce ne soit un cris animal ? D'homme particulièrement sot à vouloir combattre un chien, dans une taverne ? Elle n'y connaissait pas grand chose, mais de toute façon, quelconque crit n'était pas de bon augure. Ils étaient là, autant essayer d'aider s'ils le pouvaient et améliorer en un point de vue, l'image qu'elle et Lynos avaient donné des sorceleurs, implicitement.

La rousse rasa de nouveau le mur en lançant un regard par les éventuelles fenêtres, ce qui semblait plutôt vraisemblable, quoi qu'il n'y ai pas de porte arrière, pour chercher un indice de la provenance de la voix. Après son coup d'œil, elle s'orientait vers la porte d'entrée, tapi.

Salazar regarde Violette avec des gros yeux ronds avant de répondre pas très convaincu. Avant d'abaisser le regard vers le sol en réflexion et de finalement dire d'un air approbateur.

-Honneur aux demoiselles. Je te laisse faire.

Il l'aura de toute évidence suivit.

Un regard derrière pour vérifier qu’il n’y avait personne, Violette tira son épée pour se pencher sur le verrou de la porte. Avec minutie, elle y enfonça la pointe dans la serrure, pour en modifier sa forme. Alors, parviendraient-ils a actionner le mécanisme pour l’ouvrir ? Salazar verrait bien ce qu’elle faisait et l’aiderait sûrement. Il n’avait pas proposé d’alternative.

Un frisson de peur parcours l'échine de Salazar tandis qu'il attrape Violette par l'épaule lui demandant yeux dans les yeux abasourdi. Lui qui croyais qu'elle voulait brisé la serrure.


-Non mais tu voulais vraiment ouvrir la serrure comme ça ? Sérieusement ?

Un roulement d'yeux et un soupire après il explique son idée.

-Nous n'avons pas besoin de brisé les fenêtres. Nous avons simplement besoin de découper l'angle ou la fermeture de bois au bon endroit pour pouvoir en détacher ou ouvrir une . La porte c'était une stupide idée de toutes les façons.

Violette fit un mouvement d'épaule pour qu'il la lâche, d'un regard hagard, elle fusilla Salazar. Ce qu'il expliquait n'avait pas beaucoup de sens. Ce qu'elle remettait dans l'ordre dans son esprit pour essayer de comprendre son charabia. Et puis: la porte, une stupide idée ? "Je te laisse faire".

- Ce que tu essayes de me dire c'est que tu veux découper l'angle d'une fenêtre, lequel est en bois, pour pouvoir passer ta main au travers et ouvrir la fenêtre de l'intérieur ? Tu es déjà venu ici, avec le garçon, qu'est-ce que tu as fait ici ? les combats se passaient autour de la taverne ? A l'intérieur ? Il y a eu des perdants ? Les cris sont humains, peut être que les chiens ont tenté d'être remis dans leur caisses et ont attaqué leur maîtres ? Détaille moi plutôt ce que tu as vu et entendu, j'ai besoin d'informations..

La jeune fille s'abaissa pour regarder à travers la serrure qu'elle avait essayé en vain de faire sauter, essayant de voir ce qu'il se passait à l'intérieur discrètement. Combien de personnes pouvait-elle distinguer ? Ils étaient en plein après midi, la fermeture renfermait le mystère de ces cris.

- Il doit bien y avoir une cave à vin dans la taverne.. ton idée serait peut être meilleur en vue d'une fenêtre au niveau du sol. Va voir s'il y en a !

Salazar écoute les paroles de Violette avant de répondre d'un ton sérieux avec tout les sens en alerte et le regard attentif aux environs, s'abaissant bien proche d'elle pour lui parler.

-Essayer par une des fenêtre ou ils ne nous verront pas c'est mieux que la porte oui.

Répond t'il tout d'abord en n'étant même pas sarcastique avant d’enchaîner pour répondre aux intégrations de Violette.

-Nous avons entendu des cris d'humains et d'animaux ouais. Et aussi des confirmations de combats entre chiens et humains oui.

Puis il haussera la tête avec de l'espoir dans l'esprit, l'idée de Violette sur une cave a vin pourrait être payante. Salazar commence donc a contourner le bâtiment a la recherche de ce fameux endroit .

Les généralités sur les combats, Salazar les lui avait dit précédemment. Était-ce si dur d'entrer plus dans les détails ? Elle fronça les sourcils légèrement.

Lorsque son œil aubergine vit un mur humain, d'hommes armés. Elle les fronça carrément, et activa sa vision éthérée. Elle comprit alors pourquoi Kantz avait fait demi tour, lui qui était de plusieurs années leur aîné.. Elle douta, et scruta les armes, mais aussi les bouteilles d'alcool. Un instant, elle songea à ce que Lynos, un néophyte aussi, aurait sans doute fait pour surmonter cet obstacle. Il aurait balancé un igni pour les enflammer plus facilement avec leur hydromel. Heureusement c'était du passé, elle espérait. Son œil se détacha alors, et fixa Salazar, pinçant les lèvres.

Peut être pourraient-ils se faire passer pour de nouveaux combattants ?
Violette ne fit pourtant rien de stupide et évalua la position des hommes par rapport à la porte. A combien de mètres étaient-ils de cette dernière ? En suite, elle se décalera, réfléchissant, et observant ce qu'avait trouvé, ou non, Salazar.

Ses chaussures reprirent rlute sur les pavés, pour rejoindre l'analyste.

- Ils sont à deux mètres de la porte. Ils ont l'air d'être plus de vingt, mais ils ont l'air soûls. On pourrait faire chauffer le verre légèrement pour casser un carreau sans grand bruit tu crois ?

Violette avait besoin de communiquer. Ils n'étaient qu'à Kaer depuis deux ans. L'adolescente voulait s'assurer de ce qu'ils pourraient entreprendre, d'abord théoriquement.

- Il y a beaucoup de bruit a l'intérieur.. Aucun ne s'est retourné vers la porte, où du moins n'était asses méfiant pour y rester après que j'ai testé la serrure. On pourrait toujour essayer de la forcer.. En cas de panne.

-J'était déjà au courant pour le nombre et la situation. Mais je comptais vérifier après si la situation avait évoluer.

Exprime t'il d'un ton qui signifie qu'il ne pense pas que c'était le détail le plus important pour le moment, du moins pas avant d'avoir vérifier un moyen de sortie-entrée. Il ne répondra pas sur la question du chauffage de vitre a Violette pour le moment et se contentera d'essayer d'ouvrir les volets..doucement et avec prudence.

- Hhm. Ça aurait été utile de me le dire. Vous avez regardé par la serrure aussi, ou vous pouviez entrer librement ? Si c'était ouvert et qu'ils ont fermé en suite, c'est que quelque part ils se méfient.. tout les details sont bon à prendre

Qu'y avait-il comme maisons aux alentours de cette taverne bruyante ? Peut être qu'il y avait de la communication entre ces maisons là.

Elle était inquiète. Salazar ne lui disait pas tout, elle craignait qu'il soit dans un état d'esprit solitaire, et l'avait demandé pour être rassuré, voilà tout. Bien sûr, il était concentré, mais il y avait autre chose. "Je comptais", lui seul de comptait. Mais son action avait servie de vérification, alors, cela n'importait pas ?