Centre-ville

- Qu'est ce que tu mparles d'Amralt toi ? Qu'est ce que vous êtes allé foutre dans le tunnel ?

Répondra rapidement Poddrick, toujours énervé mais redescendant d'un cran, visiblement perturbé par la nouvelle. Mais il n'eut pas vraiment l'occasion s'approfondir cette question, car le nobliau en manque d'attention semblait vouloir se faire remarquer à tout pris. Poddrick le regardera droit dans les yeux avant de lui répondre avec un sourire ironique, ne daignant pas même dégainer :

- Et moi jsuis Poddrick de Seig Lyn, sorceleur, défenseur de Seig Lyn, tueur de Haakis, pourfendeur d'ogres, de charognards, de wyverns, de mercenaires et de bandits quand leurs gueules me revient pas, et d'autre saloperies dans le genre. Et toi t'as fait quoi à part sortir du con de ta mère après qu'elle se soit fait prendre par ton génialissime père ? pas grand chose non ? Donc reste à ta place. Tu sais bien que t'as pas le droit de toucher à un sorceleur même si t'es fils de. Rentre donc téter le noble sein de ta mère j'ai autre chose à foutre de ma journée tu veux ?

Terminera t'il en grognant avant de se tourner vers Carmia, lui faisant signe de le suivre :

- Laisse ces béni ouioui, je sens qu'on a deux trois trucs à ce dire.

Les sorceleurs ne démordant d'insolence la petite foule se retrouva pris de court devant justement l'annonce qu'ils sont des Sorceleurs !  Tous ici le savent, s'en prendre a des sorceleurs pouvait être très mal vu, même pour des nobles.   Le jeune noble couvert d'arrogance d'ailleurs semble en démordre quelques instants, reconsidérant son prochain geste, serait t'il vraiment sage de s'en prendre a des sorceleurs ? Mais il ne pouvais pas laisser impuni un tel affront !  Réfléchissant à une réplique digne Joffroy fixe l'immonde personnage sous le nom de Poddrick et lui répondra avec plein de mépris, faisant fi de Carmia.


-Pff, moi j'ai jamais entendu ton nom ! Juste un racontar comme les autres sales mutants de ton espèce , vos compétences martiales ne sont du qu'en votre mutation de monstre ignobles, vous n'êtes pas des chevaliers . Les chevaliers eux sont de vrais héros  ! Vous vous êtes au mieux une sous espèce bonne qu'a semé la mort contre les autres monstres comme vous, moi je suis un chevalier un vrai !

Crache t'il avec un sourire tout fier, convaincu d'avoir humilié Poddrick ! Il prend d'ailleurs une pose fière, les bras croisés après avoir rengainé son épée.

La foule retiens son souffle devant la réplique de Sir Joffroy, et ses hommes cramponnent déjà le manche de leurs lames, ne voulant pas pour le moins du monde se battre contre des Sorceleurs, mais seulement au cas ou la chose deviens une obligation.   Mais soudainement des mouvements dans la foule se font apercevoir, les mercenaires comme les civils s'écartant devant un  cortège de soldat de l'empire, des membres de la garnison de la ville.   En armure typique de Nilfgaard  avec les "casques a ailes" et leurs massives armures , tous muni de lances et boucliers avec l'emblème du Grand soleil,  sauf  le Capitaine qui lui en plus d'avoir une armure complète de plates plus luxueuse et détaillé que ses hommes, porte une longue épée a la ceinture.

Sa main, tout comme celles des acolytes du bourge, resta en suspend près de sa dague. Carmia se préparait mentalement à en avoir recours, un simple débordement était si vite arrivé, surtout avec des personnalités aussi présomptueuses et explosives. Le visage toujours criblé par de la méfiance, il s'adoucit un chouilla lorsque la demi-nain lui proposa de baisser sa garde et de se sortir de cette impasse - car en effet, jouter contre une vingtaine d'hommes, tout cela en usant que d'une petite dague ; c'était du suicide ! -. Mais déjà que Carmia n'éprouvait pas un amour fou pour les nobliaux en tout genre, celui qu'elle venait de malheureusement rencontrer était un cas très avancé d'arrogant maladif, la sorceleuse désirait particulièrement en découdre pour le remettre à sa place. Elle tenta donc quelques provocations qui, il faut l'avouer, n'étaient guère du niveau de celles de Poddrick, qui elles étaient magistrales :

- " Pourquoi tu ranges ton épée ? T'as peur de d'faire latter par des "monstres ignobles" l'bourge de merde ? Alors viens t'battre qu'on t'renvois chez toi la queue entre les jambes "

Sa main était même sur le point d'extraire de sa poche la dague aiguisée, mais la cohue et le bruit qui s'y forma la découragea de le faire. C'est en se retournant pour voir l'origine des cliquetis qu'elle constata avec dépit et rage l'arrivée de l'armée Nilfgaardienne. Quelle douce ironie...

- " Putain d'merde manquait plus qu'eux.. "

Elle resta donc stoïque, son bras se retenant de saisir l'arme, mais son faciès ne se retenant pas du tout d'exprimer rage inconditionnelle pour les nouveaux arrivants.

Poddrick quant à lui avait plus qu'assez de ces provocations, et de cette histoire sans fin. Le noble s'était couché, il avait ranger son épée prouvant par la même son incapacité à tenir ses promesses. Il n'était rien qu'un pur produit de la noblesse comme les autres, insipide, soumis, et sur de ses petites convictions. Il ne tiendrait pas deux jours dans la rue. Poddrick gratifiera ce dernier d'un sourire caustique avant de répondre d'une voix ferme :

- Un chevalier qui a vécu combien de batailles ? Qui a gagné combien de duel ? Qui a tué combien de monstre ? Mais t'es un grand chevalier mon gars c'est bien. T'auras pleins de jolies médailles dans ta vie jsuis sur. Et puis aussi une jolie armure, une jolie femme qui t'aimeras pas et qui tferas cocu quand tu tournera ldos, et pleins de toutous qui te feront la lèche. la vie d'un grand homme. Et puis dans quelques années on se retrouvera, et tu mpaiera pour que je bute un monstre qui aura bouffé ton cousin, ou ton père, alors que le grand chvalier aura ren pu faire. Et là, tu tdiras heureusement que cette saloperie de mutants était bien là. On se revoit bientôt.

Terminera Poddrick avant de constater l'arrivée de l'armée Nilfgardienne, encore des emmerdes. Il ne comptait pas rester plus longtemps ici, il avait dit ce qu'il avait à dire et cette discussion tournait en rond, alors pourquoi s'infliger le passage de l'armée nilfgardienne qui n'oubliera sans aucun doute pas de lui causer des ennuis. Il fera signe à Carmia de le suivre :

- Vient, ça sert à rien, et les poussins rappliquent.

Avant de disparaître d'un pas rapide dans la foule, se dirigeant vers une taverne où ils ne seraient pas plus dérangés que nécessaires, ou du moins dans laquelle il aurait toute la latitude dont il aurait rêvée pour foutre une beigne dans la gueule d'un emmerdeur.

Poddrick ignora la petite troupe qui les suivait, traçant sa route jusqu'à une taverne qui lui convenait, adaptant son allure pour toujours être plus rapide que ses poursuivant. Il sera apparemment suivit par Carmia, parfait. Les critères étaient simples : Pas cher, un peu miteuse mais semblant tenir debout, des gens qui semblaient avoir un boulot, et une bonne odeur de bierre. De quoi éviter les tavernes de riches et les coupes gorges. Une fois son bonheur trouvé, il se dirigera vers une table avant de se laisser tomber dessus, invitant Carmia à le rejoindre. Il déclarera alors sobrement :

- Bon, on va pouvoir tout reprendre à 0, mais comme on peut jamais être tranquile dans cette ville, va falloir se charger de deux trois types.