L'Interrogatoire de Salazar

Salazar sera amené dans une petite sale circulaire, en face de lui un gradé, l'air antipathique au possible, peut être avait il même put entendre parler de son fameux interrogatoire du jeune Lynos. Son manque de patience transpirait sur son visage, et les adeptes de la maxime : "l'habit ne fait pas le moine" seraient bien en peine de nier qu'elle était particulièrement fausse en constatant le caractère brusque de l'homme à la barbe mal rasé et à l'uniforme porté de la manière la plus rigoriste qu'il soit. Salazar sera assis sur une chaise inconfortable alors que le gradé prendra sa plume et commencera à écrire quelques notes sur le parchemin. Il entamera alors la discussion sans aucune concession d'une voix sèche ne souffrant d'aucune contradiction :

- Alors on va faire ça rapidement, d'abord je veux votre nom, prénom, géniteurs ou établissement recevant ou personne responsable si orphelin. Après vous me racontez toute l'histoire, je vous pose des questions quand ça me semble nécessaire d'avoir un éclaircissement puis suivant si ça me plait ou pas vous faîtes un petit tour en cellule plus ou moins longtemps le temps du jugement ou alors vous revenez à votre gentille petite vie civile. Compris ?

Après quelques secondes de fixette envers l'homme l'air sérieux mais pas pour autant intimité Salazar répondra donc.

-Salazar, je suis un enfant des rues de base recueilli par les Sorceleurs, et je suis devenu apprenti a Kaer, après avoir survécu a l'épreuve des herbes.

Il avait pas besoin d'en savoir plus sur le passif de Salazar puis il lui en demande pas plus, hors de question qu'il lui révèle son histoire en complet, puis Salazar enchaîne donc calmement.

-Comme désormais presque tout les mois depuis un moment moi et d'autres apprentis de tout  ages et de tout niveaux nous sommes rendus a Seig Lyn. Comme vous le savez depuis peut-être les tout premiers voyages des sorceleurs a Seig Lyn  il est commun de demander aux petits apprentis sorceleurs des services au delà de la traque des monstres, comme récupérer un chien perdu, chercher le faucon blessé d'un bourgeois en haut d'un bâtiment,  chercher un objet disparu dans les bois et d'autres choses pour lequel notre entraînement de mutant est bien utile et que les apprentis plus grands sont trop expérimenter ou  trop occuper pour faire le plus souvent.

Pour le moment il n'apprend sans doute absolument rien au garde, mais il faut bien introduire la situation.

-Ainsi donc, j'était a la recherche d'un contrat de mon niveau ou d'une petite mission de la sorte. Quand soudainement un homme envelopper dans un vêtement ayant pour objectif de le cacher a la foule ma accoster physiquement et ma demander de le suivre.  Vu la carrure de l'homme je me suis dis que c'est peut-être un mercenaire ou un homme d'arme qui a besoin de l'aide d'un sorceleur pour tuer un monstre  ou plusieurs monstres de pas très haut niveau et ainsi nous partager le contrat. Donc naturellement je l'ai suivit.

Il observe la réaction de l'homme jusque la avec un petit bref regard droit dans ses yeux pour voir ses expressions faciales, d'ailleurs le garde expérimenté dans les interrogatoires de la sorte  pourra sans doute se rendre compte que Salazar est honnête, ou du moins raconte une histoire dans laquelle il n'hésite pas et ne cherche pas ses mots, signifiant que la vérité et massive dans celle-ci.

-Toutefois, une fois que nous sommes arriver a la frontière entre quartier populaire et basse ville l'homme ma expliquer ou plutôt forcer la main pour une offre ridicule. Il voulait non seulement mon médaillon de sorceleur et mon épée ! Pas besoin de vous dire que  au delà de l’honneur de sorceleur qui m'interdit formellement de faire ça, quand bien même j'aurais jouer le parjure et considérer accepter son or je ne pouvais pas. Moi un gamin sans une épée face a un homme adulte aussi massif qu'un bûcheron et potentiellement  entraîner au combat j'était en grand danger. Donc j'ai naturellement voulu partir. Mais la ça c'est gâter, car l'homme a sorti son poignard et il a appeler deux de ses sbires, eux aussi au physique massif.

D'ailleurs Salazar ajoute très vite en grimaçant comme si c'était très grave d'avoir pas mentionner ce détail.

-Ah oui ! J'ai pu voir qu'il portait de la maille sous son vêtement. Donc bref, il a continuer a essayer de me forcer la main et moi j'ai continuer de refuser et nous avons donc fini par nous battre car je voulais pas mourir en me retrouvant désarmer face a trois coupe gorge et en ayant comme seule garantie la parole du chef  , j'ai grièvement blessé le chef a la mâchoire et a son pied d'appui mais je me suis fait mettre hors d'état de nuire par un des deux autres. Et ensuite je me suis réveiller ou plutôt j'ai repris pleinement conscience une fois chez la guérisseuse qui ma sauver, de mes blessures ou du moins d'un potentiel passage d'un violeur d'enfant ou d'un autre coupe gorge sur mon corps inactif.

Bien sur il omettra volontairement l'échange avec les malfrats et l'anneau, mais c'était purement la vérité au delà de ça, seulement reformer ainsi il parle avec pleine confiance et un air sincère comme si tout les détails étaient présents.

L'interrogatoire durera quelques bonnes minutes pendant lesquels Salazar racontera son histoire sans cependant l'enjoliver, un choix judicieux lors de ce genre de déposition.  Seul le crépitement des torches et le raclement de la plume contre le parchemin accompagnèrent le jeune homme tout le long de son discours. Si il était observateur il pourra cependant apercevoir l'homme tiquer à plusieurs reprises, un signe qui pouvait difficilement être interprété comme de bon augure. Une fois la plaidoirie de Salazar terminée, l'homme reposera tranquillement sa plume dans l'encrier avant de prendre la parole, calmement :

- Je vois....

Il prendra une grande inspiration avant de se lever lourdement, faisant cliqueter la ferraille de son uniforme et frappant la table de sa main, reprenant ainsi le contrôle de la pièce, nul ne pouvait ignorer sa présence et c'était maintenant à lui de parler. Ici, il était le maître, et Salazar l'invité. Il reprendra alors plus fort :

- Parce que vous voyez, nous avons trouvé il y a peu un homme à la mâchoire brisée et à la jambe déchiquetée, n'ayant pas vraiment le physique d'un bûcheron soit dit en passant, venant de se faire soigner par un soigneur. Il a fait appel à la garde et est venu déposer une plainte à votre encontre, bien sur il n'aura pas témoigné oralement, vous imaginez bien qu'au vu de son état il lui était bien difficile de prononcer le moindre mot, cependant j'aimerais vous lire sa version des faits que vous saurez sans nul doute trouver... édifiante.

Il tirera un tiroir du secrétaire avant d'en sortir un long parchemin, qu'il plantera devant ses yeux avant de lire d'une voix claire et nette :


Je soussigne Edward Povis,

Déposer plainte contre un jeune sorceleur aux cheveux noir, âgé d'environ la dizaine pour agression, vol et tentative de meurtre à mon encontre.

J'ai pris contact avec ce sorceleur afin de réaliser un échange équitable, peinant à trouver une lame en argent à un prix que ma bourse me permette d'acquérir sur le marché. J fus tenté de contacter un jeune sorceleur afin de pouvoir de pouvoir négocier un prêt auprès de lui ou me renseigner sur les modalités d'obtention d'une telle lame. J'espérais trouver à Kaer Morren un forgeron capable de me forger une lame à un prix abordable bien loin de la rude concurrence et des arnaques qui règnent dans nos marchés. De telles lames, je l'espérais, auraient pu nous aider moi et mon compagnon dans notre activité de chasseur de monstre. La ville de Seig Lyn a par ailleurs déjà pu bénéficier par le passé de notre expérience et sera sans nul doute reconnaître notre efficacité.

Vous pensez bien que j'ai songé à contacter un sorceleur expérimenté mais les approcher peut s'avérer difficile et je reconnais que les motivations de ma démarche pouvaient laisser songeur. C'est également pour cette raison que j'ai décidé de traiter avec ce jeune homme loin des regards indiscrets, ne tenant pas à attirer la tension et à faire de moi ou du jeune homme la cible de potentiels voleurs.

J'étais accompagné de mes deux compagnons de route, également chasseurs de monstres, afin d'assurer ma sécurité. Grand bien nous en prit car constatant ma richesse ou se méprenant sur mes intentions, le jeune homme a engagé le combat sans aucun signe avant coureur et a tenté de me lancer un sortilège de feu avant de me briser la mâchoire sans même que j'eusse le temps de réagir. Il a ensuite tenté de m'assassiner et m'a tranché la jambe. Quand mes compagnons, pris de surprise, ont finit par ressaisir et se sont préparés à appréhender le malandrin, ils lui ont offert la possibilité de faire table rase sur cet incident à condition qu'il s'en aille sur le champ afin de s'assurer que je puisse être traité au plus vite et d'éviter de potentielles victimes. Ce dernier sans doute fort de son succès et gagné par l'appât du gain, a refusé catégoriquement à moins qu'il ne lui sois remise l'intégralité de ma bourse.

Mes compagnons refusèrent et, efficaces, neutralisèrent rapidement le sorceleur, le laissant giser au sol, avant de m'amener consulter un guérisseur pour me soigner, ma vie étant en péril. Ils ne pourront malheureusement pas témoigner, une urgence les appelants et craignant d'affronter la justice parfois partiale qui a put être constatée quand il s'agissait de traiter les délits des sorceleurs dans cette belle ville de Seig Lyn.

Je dépose cependant cette plainte, non pas pour l'argent, mais pour demander rétribution, pour que Seig Lyn puisse enfin comprendre que les sorceleurs ne sont pas des hommes qui peuvent ignorer nos lois et qu'ils doivent et seront jugés équitablement.

L'homme posera le parchemin sur le bureau avant de fixer le sorceleur d'un air froid, laissant un léger silence avant de reprendre la parole d'une simple phrase mordante :

- Un commentaire ?

Au fur et a mesure que l'homme prend parole Salazar forma une mine de en plus en plus surprise et totalement sincère dans cette surprise avant de carrément froncer les sourcils l'air énerver ou plutôt abasourdi par tant de culot et de connerie, aussi il se retiendra de réagir comme un enfant furieux devant le mensonge et se contentera de de dire calmement en grinçant des dents toutefois et d'un ton très direct et a son tour sans aucune contestation.

-C'est un tissu de mensonge en plus d'être ridicule. Vous voulez que je démonte a la chaîne cette histoire de pauvre vaillants chasseur agressé par le vil gosse sorceleur en quête d'or, car oui c'est bien connu que nous les sorceleurs manquons d'argent et avons besoin de voler, c'est pas comme si nous avions un équipement un entrainement et une condition de formation supérieure aux meilleur élites humaines et que nos contrats et services nous rapportent gros même pour des néophytes comme moi.


Dira t'il sur un ton totalement sérieux et pas du tout sarcastique, c'était tellement absurde que Salazar se sent offensé que l'officier puisse même considérer cette histoire qui serait mieux tissé par un ivrogne qui entend des voix selon Salazar.

-Ou vous voulez que je prouve tout simplement le ridicule de cette fiction avec ceci: Ils mon dépouiller de mon amulette et épée comme la guérisseuse pourra en témoigner. C'est étrange pour des honnêtes chasseurs non ? Plutôt contradictoire pas vrai ?  D'autant plus étrange qu'il ne mentionne pas cet "emprunt" dans leur jolie histoire ? Par ailleurs.

Salazar lève sa main droite devant l'homme indiquant son doigt d'anneau encore marqué, lui infligeant d'ailleurs une dérangeante sensation quand il le bouge.

-Comme vous pouvez le voir ce doigt a reçu des  lourd soins dans la journée même et il est encore marquer par une tentative de vol de l'anneau  avec une extrême brutalité  comme la forme des traces le montre. Mais si cela ne vous suffit pas nous pouvons demander a l'honnête guérisseuse qui a vu l'état de mon doigt  initialement Monsieur. La seule raison pour laquelle ils n'ont pas pu prendre l'anneau c'est car c'est un anneau magique .

Puis comme si ses propos ne pouvait souffrir d'aucune forme de contestation car contrairement au ramassis de venin des trois connards c'est la vrai histoire, Salazar croise les bras et fixe calmement l'homme.

Assit devant Salazar, les mains posées à plat sur la table, le militaire écoute sans sourciller la défense du garçon. Jusqu'au moment où ce dernier commence à parler de l'anneau, et se plie en deux à cause d'une intense douleur venue Alzur sait d'où... Des nausées le prennent, tout comme résonne dans son esprit les réminiscences du premier avertissement qu'il eut à ce sujet. Il n'a ainsi pas pu prononcer sa dernière phrase. Le militaire hausse un sourcil, ne comprenant évidemment pas ce qu'il se passait.

- ... Garde !

Alors que le jeune homme agonise, un homme entre.

- Le sorceleur n'est toujours pas arrivé ?
- N... Il regarde le petit, et hésite un instant avant d'enchaîner. Non monsieur, il est probablement sur le contrat placardé cet après-midi !
- Mmmouais... Vous avez vérifié les bordels de la basseville ?
- Non m'sieur.
- Alors faites le !! Et va dire aux autres, de m'amener la gueule cassée ici, et faites venir un soigneur.

Mais Salazar se remettait tout juste de son tourment après quelques vaines toux. Prend-il la parole pour leur dire qu'il va mieux ?

Salazar lève la main droite pour stopper le garde avant de dire avec une grimace cinglante en essayant de rependre ses esprits, il changera donc de méthode d'approche.

-Pas besoin d'un soigneur, c'est bon je vais bien Désolé Monsieur..C'est les effets du combat. J'ai pris un des coups les plus violent de ma vie sur le crâne. J'imagine que ce genre de mal passager est obligatoire.

Il rajoute donc.

-Ils ont essayer de m'arracher l'anneau comme vous pouvez le voir. Mais je ne comprend pas comment,ils n'ont pas réussi, il faut dire qu'il est extrêmement solidement fixer et ils ont du tordre le doigt comme des cons et ainsi le bloquer.

Ainsi il ne mentionne aucunement de la magie ni même le sous-entend.

Il lève la main pour signifier qu'il n'y a pas besoin de soigneur au garde, et le laisse partir.

- ...Ou les conséquences d'un mensonge sous l'auspice de la Justice du Grand Soleil...

Hasarde-t-il, plus pour plaisanter qu'autre chose, et sans s'intéresser plus que ça aux tourments du mioche, ou à son doigt cassé, dont il ne fait rien de plus que remarquer le joli anneau...

- Maintenant, tu vas surveiller ton langage gamin. Tu n'es pas avec tes copains de Kaer Morhen ici. Avec autorité, et tutoyant l'impoli. Cela dit : tu t'exprimes plutôt clairement, pour un enfant sauvagement battu... Il grogne se remémorant le petit sorceleur roux. Je crois que l'Empire fait une erreur de faire de vous des Hommes trop lettrés, cela vous monte à la tête...

Il soupire après cet aparté.

- Quoi qu'il en soit, vos explications, reprenant le vouvoiement, ne prouvent rien : vous avez été retrouvé à la périphérie de quartiers malfamés, rien ne prouve que vos biens ont été dérobés par les hommes susmentionnés, et pas par des petits rats du coin. Quant à cette histoire de "magie de feu" ou je ne sais quoi, il est difficile d'ignorer le témoignage de notre bonhomme, vous remercierez votre petit camarade rouquin pour avoir essayé de foutre le feu à un établissement de la hauteville, ha !

Il ne mentionnait même pas l'histoire de l'autre ténébreux.

- Et enfin pour en revenir à l'anneau, vos bûcherons, ils n'ont besoin que d'un couteau pour trancher vos petits doigts frêles... Et je crois que cette bague, est assez ornée pour être préférée à votre médaillon ou votre épée, ou les deux. S'ils étaient vraiment les viles hommes que vous décrivez, ils ont tout de même fait preuve d'une grande mansuétude, en vous laissant en vie, en vous laissant un bien dont je ne saurais même pas estimer le prix, et ne se vengeant même pas sérieusement des graves blessures que vous avez infligé à leur camarade.

Il frappe brutalement sur la table, du plat de ses mains, faisant sursauter le garçon dont les sens étaient encore trop engourdis pour rester impassible.

- Sais-tu, mon garçon, ce l'on risque lorsque l'on est sorceleur, pour usage de la magie sans autorisation, agression et blessures aggravées sur, qui plus est, des hommes rendant des services à la société, bien plus régulièrement que toi, apprenti bien au chaud dans un château, maîtrisant la magie, etc, etc ?... Est-ce que tu crois que les sorceleurs, peuvent s'en tirer impunément à chaque fois ? Quoi qu'ils fassent ? Hein ? Est-ce que tu sais combien de sorceleurs ont été pendus, pour abus de leurs pouvoirs et positions ? Et pas tous des grands adultes !! PAR LE GRAND SOLEIL, TU ES HAUT COMME TROIS POMMES, ET TU SUIS UN INCONNU DANS UNE RUE NON FREQUENTEE ?!!

Il implose en frappant de nouveau sur la table, et en se levant, surprenant une nouvelle fois le néophyte. Salazar n'aura d'ailleurs guère le temps de longues explications, pour se défendre, car on toque à la porte. Il a eu à faire court, s'il avait à réagir.

Salazar se retiendra d'afficher du mépris devant l'homme et se contentera de tendre la patte en respectant son autorité.

-Pardon pour l'insulte Monsieur.

Dit t'il simplement.

-Je suis pas un abruti et je m'en prend pas a des innocents. Et mon histoire est la vérité.

Répond cette fois-ci très sèchement Salazar, comme si cela le dégoûte d'être comparer a ça, même si l'histoire du pauvre gamin enfant de putain lui reviens en tête et il ne peux s'empêcher d'avoir un haussement de cœur, même si il avait été indirectement duper.

Tournant sa langue dans sa bouche, si il pouvait parler de la magie de l'anneau cela lui sauverai la mise, mais pour le coup c'est impossible, il a pas envie d'avoir un troisième avertissement, ainsi tout ce qu'il dira d'un ton très ferme et sans détour sera la chose suivante.

-Je ne suis pas un menteur. Faites comme bon vous semble Monsieur. Ils m'on laisser la vie car ils n'ont pas envie de se faire massacrer par mes aînés, ou pire par un sorceleur adulte.

La pour le coup, c'est trop fort ! Non mais sans blague ? Lui abuser de sa position ??? Lui abuser de sa magie ??? Lui être un profiteur ?? Salazar sent une monter de haine en lui et pendant l'espace d'une courte seconde une très forte envie de recouvrer les pleins pouvoir de l'anneau pour brûler vivant cet homme lui viennent en tête, mais il se calme très vite et comprend qu'il n'est qu'un garde exténué qui a une vision biaisé des sorceleurs. Il ne lui en veux pas au fond. Salazar baisse simplement la tête suite aux remontrances finales, pour le coup il avait raison, Salazar se sur-estime. Quand la porte apporte la venue d'une nouvelle personne, sans doute Eskel, Salazar ne peux s'empêcher d'avoir peur. Pas peur d'une punition physique ou autre, ça il s'en fout il été habituer et en plus il est innocent dans cette histoire. Mais surtout peur de perdre le respect du sorceleur est d'être vu comme un petit con menteur qui agresse des guerriers respectables, et abuse de son "statut"  ce qui bien sur n'est absolument pas ce qu'il c'est dérouler.  

Il ne répondra pas à Salazar, et donnera l'autorisation d'entrer, à qui s'avéreront être deux gardes, avec l'homme que Salazar a massacré : Edward Povis, menotté. Le chef se pince le nez, et se le frotte du dos de l'index, les gardes restent impassibles, tandis que le malfrat prend des airs de chien battu, adressant à peine un regard à Salazar.

- Bien ! Edward, va pas mieux ta mâchoire ?

Le bonhomme ne répondit pas et baissa la tête. Son état ne semblait pas si grave, et il ne serait pas étonnant qu'il feigne l'incapacité de parler, après tout, il avait été frappé par un gamin de 12 ans...

- Tssktssk. Vraiment malheureuse cette histoire, hein Baltazar... Si jeune, et déjà dans les crocs de la justice.

Il semble dépité et soupire.

- Parlons-en de la justice...

Sa main vient chercher la plainte d'Edward.

- Je ne savais pas que tu avais apprit à écrire comme ça mon vieux, vraiment, bénit soit l'Empereur de faciliter ainsi les lettres à tous...

Il jette un regard à Salazar, puis pose ses yeux sur la déposition qu'il tient désormais à bout de bras, comme pour lire un décret impérial...

- Hmm, hmm, vous pensez que j'ai songé, hmm, hmm en péril. Ah, oui. Voilà : "Ils ne pourront malheureusement pas témoigner, une urgence les appelants et craignant d'affronter la justice parfois partiale qui a put être constatée quand il s'agissait de traiter les délits des sorceleurs dans cette belle ville de Seig Lyn."

Il regarde les gardes en agitant doucement la tête, un air désabusé au visage.

- Vous entendez ça les gars ? La "justice parfois partial qui a put être constatée"...

Le chef pose la lettre.

- Tu entends ça Baltazar ?... Ecoute bien gamin. C'est la première fois, et dernière fois que je te vois ici, parce que as suivi un homme encapuchonné dans une ruelle sombre. T'as meilleur temps de mourir directement, que de faire ensuite face à la justice. La Justice Impériale est équitable, et puni de la même façon les paysans hobbits, et les seigneurs. Celui qui ose prétendre le contraire... est un traître.

En un éclair, il envoie un lourd coup de poing dans le foie du malfrat, lui remuant les tripes, et le faisant s'effondrer s'il n'était pas retenu par les gardes. Edward tousse et crache, prit de nausées. Il fallait dire qu'il avait été prit par totale surprise. Un autre coup suit, un genou dans l'abdomen, faisant tomber l'homme sur ses genoux, les gardes relâchant leurs prises. Et un autre coup de genou dans le visage, lui éclatant le nez dans un bruit désagréable, débutant une cascade de sang. L'Homme gémit, et voudrait désormais parler car il le pouvait, mais ne put réellement pas cette fois, avec l'esprit déjà dans les vapes.

- Sale petit fils de pute. Un traquenard sur un gosse, alors que tu n'es même pas à la rue. Ordure...

Il lui saisit le crâne, et s'approche pour lui dire :

- Comment on fait pour les chiens de routes comme toi ? On ne peut pas vous bannir, puisque vous n'appartenez pas à une ville, et on ne peut pas vous laisser sur les routes, et laisser courir le risque que vous recommenciez...

Il grogne, se redresse, et envoie une tatane monumentale dans la gueule d'Edward, l'envoyant dormir pour de bon.

- Foutez le dans sa geôle.

Les gardes partis, il se tourne vers Salazar.

- Tu sais ce qu'il va lui arriver, à lui, et ses copains, quand on les aura retrouvés ?

Il semblait s'être calmé.

Salazar qui n'est pas très loin d'avoir les larmes au yeux de frustration, observe avec grande surprise le fait que l'homme fut aussi vite retrouver par la garde. Soit ils sont très efficaces, soit cet abruti avait vraiment cru a sa défense dur comme fer. Le garçon retiendra un sourire devant l’appellation de "Baltazar" ne sachant pas s'il le faisait exprès ou si il prononcé seulement mal son prénom.

Il continue d'observer attentivement la situation sans piper mot, comprenant rapidement qu'il tourne ou plutôt est déjà en sa "faveur" le malfrat étant visiblement connu par le gardes gradé. Puis soudainement l'homme en question s'adresse de nouveau a Salazar, Salazar écoute attentivement avec une certaine appréhension, il est a la
fois rassuré qu'ils existent des hommes honnête dans les forces de la loi de l'empire et a la fois il ne crois pas vraiment la fin de phrase de l'homme "La Justice Impériale est équitable, et puni de la même façon les paysans hobbits, et les seigneurs. "

Mais Salazar n'a pas vraiment le temps d'approfondir la réflexion sur la chose, car l'homme commence a tabasser le malfrat, ce qui surprend Salazar plus que cela n'aurait été le cas d'origine au vu du fait que ses sens même s'ils se remettent sont encoure engourdi par le combat dans la ruelle. Ainsi le garçon sursaute légèrement, serrant les poings, mais ne prenant aucune pitié pour le criminel, il n'a que ce qu'il mérite.

A la fin de "L'échange" entre l'homme et le malfrat, Salazar comprend immédiatement que c'est la pendaison public qui attend les coupe-gorges, ou la décapitation .

-La mise a mort, pour tout les trois.

Répond t'il calmement en regardant l'homme dans les yeux.

Il souffle du nez.

- Ils le mériteraient ?

-Je pense que leurs conditions de misères extrême dans l'enfance et les jours de jeunes hommes les a fait devenir des monstres une fois adultes. Peut t'on changer un monstre une fois qu'il est crée selon vous Monsieur ?

Demande t'il sincèrement, curieux de son avis.

- Tu ne connais pas leurs enfances, prend ça en compte.

Il met ses mains sur ses hanches et soupire.

- Hélas ce n'est pas à moi de répondre à cette question, les monstres sont de votre fait, mais j'ai déjà vu un sorceleur faire d'un loup garou sanguinaire un homme...

Il laisse Salazar cogiter un peu.

Il hausse un sourcil.

-Car selon vous ont peu devenir comme eux par pure vilaine-rie ?

Demande t'il interrogé, mais après tout que on soit forger pour être mauvais et se sentir supérieur comme les nobles ou qu'on le soit devenu par appât du gain c'est la même chose.

-Certes. Mais moi les pires montres que j'ai vu sont des humains.

Il roule des yeux, regardant partout autour de lui l'air réfléchissant avant de demander.

-Vous accepteriez éventuellement que je m'engage comme garde volontaire quand je viens en ville ? Cela me fera de l'expérience sur plusieurs aspects. Puis un apprenti sorceleur vous serait une aide. A mon niveau les contrats de monstres ne sont pas si nombreux, donc quand je dois pas faire ma tache de tueur de monstres je pourrait vous aider.

- Les causes ne se comptent pas, y en a trop de possibles mon garçon.

Il opine doucement du chef.

- Quoi qu'il en soit, non. Ils ne seront pas mit à mort. Ce ne serait pas une juste rétribution pour leurs méfaits. Ce n'est pas moi qui décide, mais ils risquent surtout de passer un long moment à piocher dans des mines reculées, pour régler leurs dettes.

Répondit-il sans donner le temps à Salazar de réfléchir en regardant autour de lui, puis ajouta :

- Bon. T'es libre dès que ton maître arrive, on viendra te chercher.

Il s'apprêtait à partir.

-Bien. Merci.

Il décidera finalement de ne pas poser la question, jugeant l'idée irréfléchi pour l'instant.