Re: Une caverne à flanc de mont

Comme si sa main était portée par un instinct meurtrier, comme on ne l'imagine pas exister chez un homme comme lui, Griffith envoya sa lance déjà prête à l'assaut avant même l'apparition, en plein dans le visage de l'ignoble vampire. Son visage s'était crispé à l'instant même où il aperçut la créature, ses yeux étaient écarquillés, ses pupilles ne reflétaient que le monstre, et il comptait bien le tuer à cet instant même. Nul questionnement, nulle pensée, "mort" était la seule chose résonnant dans l'esprit du natif de Cintra. Tout en même temps, il avait fait un bon en arrière, n'empêchant aucunement sa lance de s'allonger, et dont il se saisirait par l'anneau servant de pommeau au dernier moment, pour la tirer en arrière si par aventure la beste avait su l'éviter, et cela se pourrait bien, il avait après tout, au moins deux fois ses forces et ses réflexes... Ce qui quelque part, enterrait déjà le sorceleur ? La différence se ferait peut-être sur la qualité martiale, et les armes utilisées; Griffith se considérant imprenable avec avec Cupidon. En outre, ses veines avaient deux ou trois fois leurs volumes naturels, la potion tonnerre et le philtre de pétri, pouvaient, eux aussi, peser sur la balance.

Les vaisseaux sanguins du jeune sorceleur triple de volumes en quelques battements de cœur, les potions faisant leurs effets instantanément, accélérant l’afflux sanguin dans les muscles du guerrier qui envoie son arme avec force vers l'immonde faciès du suceur de sang, lui entaillant la partie gauche du visage dans une gerbe de sang. Cependant cela ne semble pas freiner le vampire dans son assaut, celui ci assénant un coup de griffe trop rapide pour le sorcelleur qui vois son avant bras subir quelques meurtrissures sans incidences si ce n'est une vive douleur que l'adrénaline sauras sans doute étouffer un moment.

La créature semble partie pour un affrontement brutal, envoyant de nouveau un coup de griffe puis un autres en direction du torse de Griffith,

- Hrrrr...

Grogne Griffith, la lance repartant à toute vitesse pour fendre la main et le bras venant en sa direction. "La meilleure défense, c'est l'attaque" peu de proverbes ne seyaient aussi bien que celui là au style martial du sorceleur aux boucles d'or...
Si le coup et la douleur endurée ne saurait faire faillir la seconde offensive du vampire, le bras droit de Griffith s'était plié sous le gauche, en la direction des griffes ennemies, signe du Aard dessiné. Tout en même temps, le natif de Cintra faisait d'élégants bonds sur la droite, espérant agrandir la distance, mais aussi passer sur le flanc gauche du katakan.

La main griffue du monstre approche avec du sorceleur, promettant la mort avec elle , cependant le blond fait faux-bond à la faucheuse grâce à un mouvement impeccable prouvant sa maîtrise de l'arme singulière qui est la sienne. Le membre du vampire continu sa course au dessus de la tete de Griffith qui fait ensuite preuve que ses fanfaronnades sont à la hauteur de son talent. Le katakan n'ayant pas le temps de réalisé la perte de son avant bras qu'une bourrasque le bouscule, avortant sa seconde attaque et le faisant reculer de quelques pas.

Soudainement moins agressive, la créature semble observer son adversaire sous un œil nouveau, effectuant quelques pas de coté sans montré de signe avant coureur d'un nouvel assaut, marchant de façon circulaire sur la droite de Griffith en laissant une traînée de sang au sol. Puis le nécrophage plis soudainement ses membres inférieurs pour se plonger avec force sur le loup, préparant une esquive en cas de contre pour repasser à l'attaque.

Si la créature ne relançait pas d'assaut, c'était Griffith qui le ferait, et il n'attendrait pas de donner une quelconque opportunité à la créature. Toujours à une distance formidablement adéquate, il envoya sa lance fendre une fois de plus en direction du vampire, visant son torse, avant même que le monstre n'ait l'idée de sauter. Si la créature était parvenue à éviter l'attaque, et qu'elle enclenchait la sienne comme prévu, le natif de Cintra répliquera toujours de la même manière aux offensives de son adversaire : l'attaque en défense, droit devant, le torse en cible à pourfendre. La chose était simple pour le sorceleur : soit il touchait, et le monstre s'empalait sur son arme jusqu'à pouvoir être assez proche pour trucider le garçon, et dans ce cas là il enchaînerait instantanément sur un igni en plein visage, soit la créature était assez habile pour éviter l'attaque, et dans ce cas là le statut quo sonnait. Ou peut-être même qu'il pouvait la blesser moins violemment et se faire blesser dans une moindre mesure aussi en retour, on ne pouvait tout prédire en combat... Dans tous les cas, Griffith prendra de la distance par un bond en arrière, en même temps qu'il envoyait son arme droit devant, faisant glisser le pole métallique entre ses doigts jusqu'à que ces derniers atteignent l'anneau servant de pommeau à la lance.

Prenant les devants sans attendre, Griffith exécute un beau geste d'une précision remarquable en direction du torse velu de la créature. La victoire pointe le bout de son nez cependant, le vampire rappel au sorceleur qu'il n'est pas un monstre comme les autres en se mettant hors de la mire de Cupidon d'un geste vif avant de passer à l'attaque, assaut que l’œil vif et entraîné du mutant vois venir. La réponse se fait d'un mouvement correct qui pourrais mettre un terme à l'affrontement sur le champs mais un vampire est un vampire, et celui qui fais face au blond semble déterminé à survivre, esquivant une fois de plus la verge comme on contournerais une branche rebelle puis abat ses griffes en direction du visage d'une prétentieuse beauté de son opposant. Sans doute aussi bon danseur que bretteur, le loup doré bondit assez loin pour ne plus craindre les véritables lames pendantes au bout des doigt du Katakan, se permettant même une ultime tentative de mettre fin à la vie du monstre d'un énième coup de lance que le vampire ne parvient pas à évité totalement alors que la lame lui perce l’œil droit dans une giclée d'hémoglobine mêlée ce qu'il reste de l'orbe.

Un hurlement de douleur strident retentit dans la grotte tandis que le gardien des lieux agite la tete dans tout les sens, arrosant une fois de plus le sol de pierre de liquide écarlate. Délestée d'un bras et d'un œil, la créature sent venir sa fin mais compte bien emporter avec elle l’être qui as déranger son sommeil pour le mutiler. Le regard jeter par l’œil unique du nécrophage transpire la soif de vengeance, de sang et peut-être autre chose mais Griffith n'as pas le temps de définir ce que cela est ou n'est pas: le katakan charge en hurlant, la main en avant dans une dernière joute.

- Hhhh...

Souffla Griffith, ayant vu la mort caresser son être de quelques millimètres, plus de fois en ces dix dernières secondes, que durant toute sa vie avant cela... Son sourire de toujours, n'était d'ailleurs toujours pas revenu, il ne jouait plus, et ne s'amusait plus, c'était sa façon de respecter la formidable force de la nature qui lui faisait face, se battant cœur en ébullition même avec un bras fendu, et un œil percé. Il n'était pour autant pas question de perdre : alors que la créature hurlait, la main gauche de Griffith incanta un Yrden, et au moment où le vampire s'élança, le sorceleur fit le choix d'en faire autant, tout en fauchant latéralement avec sa lance, cherchant la configuration parfaite pour que le monstre ne puisse pas esquiver, à moins qu'il parvienne par une chance ou un réflexe miraculeux à sauter. Ainsi, il lui trancherait profondément le ventre dépourvus d'os pour retenir la lame de sa lance, puis dans l'élan de son mouvement, il se jetterait toujours devant, légèrement à côté, pour faire une roulade du côté où la créature était dépourvue de son bras. C'était d'ailleurs de ce côté que le swing de cupidon finissait sa route. La roulade faite, il se retournera avec hâte, prêt à pourfendre de nouveau, la créature cette fois entravée par la magie runique.

Alors que le monstre lourd de quelques centaines de livres charge sa proie, Yrden est apposé à ses pieds, le ralentissant grandement dans son entreprise. Le sorceleur à la chevelure solaire monte alors au contact pour atteindre le vampire de manière superficiel tout en esquivant la main griffue qui le menace.

Toujours entravé par la magie, le nécrophage se tourne avec difficulté, réduisant ses assaut au strict minimum.

Le sorceleur à la chevelure de blé souffle lourdement.

- Hhhrrr...

Puis fit un pas solide en avant, et l'instant suivant fit pleuvoir un déluge de pointes sur son adversaire. L'empêchant d'avancer, reculant si la créature parvenait à passer outre, ou en avançant si la créature reculait. L'idée était d'épuiser ses propres forces, dans l'entreprise de faire de ce monstre un gruyère. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept... et autant qu'il en faudra. Dommage pour le Katakan s'il songeait à fuir maintenant, il ne pouvait plus devenir invisible dans l'Yrden.

Spoiler:

Solidement ancré au sol, Griffith semble presque dominer son adversaire en envoyant un premiers coups qui est miraculeusement évité par le monstre qui envoie ses Griffes pour cueillir ce dernier. Un léger bond en arrière est nécessaire au natif de Cintra pour ne pas subir l'attaque. A peine ses appuie reposer, une seconde attaque fulgurante est effectuer mais une fois de plus, le vampire fait montre d'une vitesse hors du commun en évitant la lame. Rien ne semble pouvoir terrasser le monstre qui se sait sur le fil du rasoir, son dernier œil voyant la lame être projeter en sa direction une troisième fois, évitant la mort comme si cette dernière elle même ne souhaiterais pas emporter de vie ce soir. La pluie de coup se poursuit mais le monstre évite une fois encore la lance, puis une autre et une autre encore et encore dans une danse sauvage qu'il ne veut jamais finir. Pourtant, malgré l'habilité remarquable dont il as su faire preuve durant ce combat parmi les plus intense de sa longue vie, celui ci met un terme à son existence.

La lance fend les airs, accompagner dans son sifflement par un ultime grognement de son propriétaire tandis que l'arme se plante dans le visage de la créature, s'enfonçant si profondément dans l'appareil neurologique de celle ci que le trépas se fait instantanément, laissant à peine au jeune sorceleur le temps de retirer sa lame pour que le katakan s'écroule lourdement, terrassé par ce qui aurais pu être son souper.

Le silence reprend place, seulement perturbé par les bruit de l'eau s'écoulant incessamment dans l'étrange bassin de pierre.

- ...

Il reprend doucement son souffle, se tenant solidement sur ses appuis, la lance au sol, pointée vers le "ciel", incapable de détourner son regard toujours épris d'intensité, du cadavre mutilé.

- ...

Tandis que l'atmosphère s'apaisait, ses sens revinrent à lui, le fracas de son cœur bourdonnant cessa, et il put enfin entendre autre chose, et notamment l'eau qui coulait. Griffith cligna des yeux, expira avec force, puis se tourna vers le bassin. Qui y avait-il là, que pouvait-il voir, remarquer ?

De nombreuses gravures usées par le temps parsèmes les contours du bassin. Des sirènes, des poissons ainsi que d'innombrable créature sous marines oublier de l'Hommes y sont représentés. Mais alors que le sens de Grifith s'ouvre à nouveau vers l’extérieur, des battements de cœurs qui ne sont pas les siens parviennent à ses oreilles. Une voix féminine se fait alors entendre, une voix connue du blond pour être la dernière qu'il ait entendu.

Debout sur la dernière marche de l'immense escalier en compagnie du jeune garçon vue précédemment, la gouvernante de Matiath se tiens, le visage morne, une main sur l'épaule du garçon.

-De nombreuses offrandes furent offertes aux divinités des océans au fil des siècles: sang, or et toute sorte de joailleries. Cela de la part des nombreux seigneurs et autres Jarl, afin de pouvoir naviguer sans être envoyer par le fond.

La femme descend la dernière marche, suivi par l'adolescent.

-De stupides croyances mais prises très au sérieux par ce culte, qui choisi de placer un katakan en ces lieux afin de le protéger pendant leurs absences, empêchant quiconque de prendre possession des trésor entasser au fond de se bassin.

Un regard est posé sur la dépouille du vampire avant de revenir au lancier.

-A présent la créature est vaincu mais vous êtes encore sur pieds... Il aurait été préférable que vous soyez à l'article de la mort mais il semblerais que j'ai sous estimer l'efficacité des sorceleur.

Il semblerait qu'il n'ait pas eu le temps d'admirer très longtemps ces gravures, une voix vint à ses oreilles, avant même le bruit des battements du cœur et des pas, ce qui eu raison du calme de Griffith. Il se retourna vite, les jointures de la senestre blanchie tant il avait vite serré son arme. Ses yeux grands ouverts, pénétrant intensément ceux de la femme. Le visage plus ou moins impassible, il écouta son récit sans agir de suite.

- De simples hommes, qu'ils fussent seigneurs ou non, ne pourraient imposer à ce genre de bête, aucune volonté de la sorte.

D'autant plus que la grotte était ouverte, rien ne semblait empêcher le vampire, qui était doté de conscience et de parole, de partir de cet endroit. Qu'est-ce que cela pouvait alors signifier, qu'il avait à faire à des mages, de puissants sortilèges ? Ce n'était pas ce que son médaillon lui avait montré... Alors quoi, des vampires supérieurs, pouvant alors donner des ordres au moins supérieurs ?... Cela lui rappela un des récits de Geralt, avec un semblant d'effroi. Si c'était cela, que pouvait-il faire ici, à part essayer de mourir dignement ? Mais non, impossible, pourquoi se seraient-ils donnés toute cette peine, alors qu'ils auraient pu le tuer dès la première rencontre. Alors... des adorateurs de démons ? Laissant les images des quelques gravures lui repasser en tête, ses sourcils se froncèrent légèrement.

- Peu importe... Vous n'êtes pas capables de me tuer, c'est ce qu'il compte. Alors dites moi ce que j'ai à savoir au plus vite, femme impie, ou la pointe de ma lance vous transperce céans...

Il mit son pied droit légèrement en avant, se positionnant près à envoyer son arme. Son regard signifiait clairement qu'il ne jouait plus. Et ses sens s'activèrent avec intensité, maintenant qu'une théorie assez claire émergeait dans son esprit, il fallait être prudent avec ce bassin. Il lui semblait comprendre quelque chose, avant même qu'elle ne lui réponde, mais peut-être avait-il tort.

Un petit rire fatigué secoue les épaules de la mystérieuse femme qui toussote ensuite, prenant ensuite un air subitement hautain et supérieur tout en caressant le crane chevelu de l'adolescent.

-La créature que vous avez exterminez était le dernier fidèle encore en vie, nourrit par les soins de Matiath et de son père avant lui pour évitez qu'il ne s'en prenne au villageois.

Pourtant des villageois on été tués, Griffith peut en être certain, ne serais-ce que pour avoir constaté de lui même la désertion de l’île. La conclusion quand au fait que des gens on bien été éliminer se fait donc d'elle même.

-Impie.. Ni ce culte ni leur ridicule croyance ne m'importe, il n'y as que l'or qui compte. Celui qui se trouve au fond de ce bassin, celui qui permettra aux îles Skellige de se libérer.

Le gouvernante tend un bras au garçon qui en remonte la manche, dévoilant un étrange bracelet semblable à une liane de ronce en argent dont les piques seraient plongées dans la chair de la quadragénaire. Le "fils" de Matiath l'arrache d'un geste brusque, faisant chanceler la femme sur ses appuis. A l'instant même ou le métal quitte le bras de la femme, le médaillon du blond tressaute, réagissant comme il devrait le faire.

-La bataille de Skellige m'as grandement affaiblie, je ne saurais venir à bout d'un katakan ou d'un sorcelleur, mais des fragments de mon pouvoir subsiste. Il n'en fallait pas plus pour justifier la contrat que vous avez eu la bêtise de saisir.

Une main se pose sur l'épaule du jeune Aaron pour l'inciter à faire quelques pas en avant. Ce dernier ce tourne vers son aînée avec un regard implorant grâce mais seul un sourire viens lui répondre en guise d'encouragement, bientôt rejoint par quelques mots prononcer d'une voix presque maternelle:

-Une dernière fois Aaron, c'est promis.

Sans plus de cérémonie, l'adolescent se plie alors en quatre, hurlant et implorant que cela cesse alors que sa peau se couvre de poils tandis que ses os se brise un à un pour s'allonger ici, se raccourcir la.. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, un ours imposant remplace le garçon.

Griffith commençait à doucement réaliser ce qu'il se passait. Vraiment ? Était-elle stupide... à ce point ? Mais pourquoi... Impossible de s'exprimer assez vite, elle parlait, et il lui sembla que tout ce qu'il pouvait dire allait être occulté.

- ... Nan... Meut-il son visage, de gauche à droite, comme pour essayer de se donner consistance.

Il écoutait sans être capable de dire quoi que ce soit de plus, jusqu'à voir le bras tendu par la femme. Instantanément, il murmura, assez fort :

- Ne bougez pas... ne bougez pas...

Ses traits se raffermissent, une hargne naissant sur le visage au moment où il voit le garçon s'approcher pour arracher le bracelet, et les doigts se resserrant plus fort sur le pôle de sa lance, tandis que son pied droit glisse en avant pour assurer son appui :

- J'ai dit... NE BOUGEZ PAS !!!

C'était un ordre. Pas un ordre simplement parlé, un ordre mental, une manifestation tangible de la personnalité conquérante du natif de Cintra. Il allait les soumettre à sa volonté, ou leur ôter la vie, en transperçant leurs cœurs dans l'instant où il sentirait son esprit incapable de franchir le leur.

La dernière volonté, d'un homme se refusant à tuer un autre Homme. Pas pour des raisons aussi ridicules... Pourquoi voulait-elle même le voir mourir ? Qu'est-ce qui entravait les rouages de ce monde, qu'est-ce qui l'empêchait de tourner rond, pourquoi devait-il ôter la vie de cette femme, quid de cet enfant qui avait plus de chances d'être innocent qu'autre chose ?? C'était insoutenable, tant de folies... Mais s'il devait le faire, s'il devait vraiment le faire... Alors il n'hésiterait pas, il n'hésiterait plus.

La voix du jeune homme au cheveux d'or résonne dans la caverne, l'écho de sa voix ricochant sur les parois jusque loin au dessus de leurs tetes. Une voix forte et pleine de détermination pour sur, mais bien plus puissante aux oreilles du couple d'insulaires qui y obéisse de façon impressionnante, leurs geste comme figés dans le temps. Les yeux de la femme s'écarquille, la bouche entrouverte, l'expression éberluée de celle qui vois le contenu des enfers ainsi que son roi. Aaron lui vois son visage s'affaisser tandis que des larmes roules sur ses joues mais ses épaules s'affaissent, trahissant un sentiment de soulagement profond malgré l'effroi qui prend lace dans son esprit. Par un effort surhumain, la quadra parvient à articuler d'une voix faible:

-Qui.. Qu'es-ce que vous êtes..? Vous ne..

Il avait quelques secondes pour... Griffith bondit dans un sprint en direction des deux personnes, retournant sa lance pour adresser d'abord l'anneau servant de pommeau dans le ventre de la femme, le frappant en estoc, de toutes ses forces, pour la faire tomber inconsciente. Et il fit de même pour le garçon, avec un coup de poing en pleins abdominaux.

Il voulait bien être altruiste et leur laisser l'or, ou une grande partie, mais cette folle, elle pouvait tout autant ne pas entendre raison, et le forcer à la tuer.

Le jeune loup parcours les quelques mètres qui le sépare du duo à une vitesse fulgurante, le pommeau de son arme heurte avec violence l'abdomen de la sorcière qui s'écroule instantanément, sonnée pour un long moment. La coup de poing est lui asséner avec moins de force, sans doute le mutant s'est retenu, inconsciemment ou non. Les deux visiteurs sont donc étendus au pieds de Griffith, leurs sort ne dépend à présent que du natif de Cintra.

Il devrait avoir quelques minutes devant lui, et si ce n'était pas le cas, il les entendrait se réveiller à temps pour les coucher de nouveau. Ainsi, Griffith décide d'aller voir ce qu'il y a dans ce bassin de si précieux... Il plongera si nécessaire.

Le jeune homme peut prendre son temps, visiblement le duo est bien partie pour un bon somme, en témoigne leurs pouls ralenti et leurs profonde respiration. Les lueurs des flammes ainsi que sa vision bien supérieur à celle de nombreux animaux lui permet d'y voir clair, du moins assez pour reconnaître le scintillement caractéristique de plusieurs métaux précieux. Plus sa progression se fait profonde et plus la quantité astronomique de richesse se dévoile aux regard du loup doré. Anneaux serti de pierres précieuses, plateau d'argent, tiares, pièces, tant de trésor mêlée à un amas d'ossement humanoïde. Ainsi de nombreux bijoux semble emprisonné, cet épais bracelet enroulé autour d'un bras, une couronne ayant glisser jusqu'à s’emmêle dans les cotes d'un autre squelette..

D'après ses observation Griffith auras le temps d'effectuer trois aller retours avant le réveil des deux comateux, remontant à la surface nombre de biens valant à vue d’œil entre deux-mille et six-mille florins, difficile d'évaluer exactement ce que vaux tout cela.

Un trésor oublié, protégé d'une façon macabre. Pouvait-il se permettre de le récupérer ?... Durant ces quelques secondes qui s'écoulèrent comme des secondes entières de réflexions, Griffith finît par faire son choix. Ainsi il récupéra quelques bijoux, juste assez pour remplir un grand sac. Puis sortira de l'eau. Il ne savait pas grand chose de la valeur de l'or etc, donc ne saurait pas ce que cela valait, mais il n'avait toutes les façons pas les moyens d'emporter énormément de cet or. Cela serait pour sa récompense, peut-être qu'avec un peu de chance, cela valait mille florins ? Cela lui serait amplement suffisant; il n'aspirait pas spécialement à devenir très riche après tout.

Bref, cela fait, il les fichera dans son sac, enfilera ce qui ne rentre pas sur ses bras, son cou, ses poches etc. Ensuite s'approchera des deux personnes au sol. L'air impassible... Il posa un pied sur le genou de la femme, puis se pencha pour saisir sa cheville avec la main droite, avant de tirer violemment pour le lui briser. Elle allait sans doute se réveiller après cela, mais la douleur pouvait tout autant la rendormir, car il s'attela à faire de même pour la jambe suivant, sans l'once d'une pitié visible sur son visage. Cette dette de réglée, il reprit sa lance tout en récupérant en éclair le sang du katakan dans une fiole, puis attrapa le jeune Aaron sous son bras droit, avant de commencer à partir d'ici.

Il avait à peu près un plan en tête pour la suite.

Que se soit du à un manque d'avidité admirable ou une bêtise profonde, le blond choisi donc de laisser la majeure partie du butin sanglant dans le macabre tombeau aqueux. Le sac est rempli ras-la-gueule et le garçon orné de joaillerie, lui donnant des airs du seigneur fortuné
Spoiler:

Puis viens l'heure des châtiments, cruel vu d'un œil extérieur mais bien moins que ce que mérite en réalité la quadragénaire, responsable de nombreuses morts parmi les siens dans un but flou. Ainsi un bruit à faire frissonné les spectres résonne dans la caverne quand une rotule se brise, n'éveillant sa propriétaire que l'instant d'un cri étouffé par la douleur avant de retrouver l'inconscience, ne lui donnant pas l'occasion de souffrir alors que son second genou imite le premier en cédant dans un craquement sinistre
L'adolescent est soulever sans mal par un Griffith n'ayant aucunes blessures à comptée, qui peux donc s'en aller en direction de l'escalier pour enfin rejoindre la surface.

Il ne pouvait de toutes les façons pas tout récupérer, et faire traverser les mers. Le choix était peut-être même tout bonnement pragmatique, qui sait...

Enfin sorti, Griffith conjurera un oiseau messager, sur lequel il contera brièvement cette histoire, avant de l'envoyer d'abord à Undvik et son jarl, puis à Kaer Trolde. Le roi de Skellige, ses hommes, sauraient quoi faire de cette histoire qui ne regardaient aucunement le blond. Avec les choses faites officiellement, ceux qui avaient fui l'île verraient la justice de faite. Aaron se retrouverait ou non à la tête de l'île, une fois les fous coupables de châtiés, et tout se réglerait tranquillement, engrangeant éventuellement une réputation héroïque pour le sorceleur. Ainsi, Griffith emmènera le garçon avec lui jusqu'à Undvik, passant s'il le fallait une nuit sur les plages, le temps qu'un bateau arrive comme prévu le lendemain. Il discutera avec le jeune homme s'il y avait à discuter, et apprendrait peut-être des choses de lui; mais se doutant qu'une certaine magie habitait le garçon, il ne dormira pas, ou que d'un œil.

Lorsque tranquille, il changera l'or en florins, ne passant que quelques semaines de plus à Skellige avant de partir. S'il est récompensé d'une aucune sorte, il l'acceptera. Après tout, ce n'était pas comme s'il permettait à l'archipel de gagner plusieurs centaines voire milliers de kilos d'or.

Le messager magique iras donc chanter le récit aux oreilles des autorités concernées, provoquant stupeur et soulagement parmi les notables de l'archipel qui pensaient cette petite île perdue à jamais.

Aaron ne pipas mots durant leurs trajet en bateau, ni pendant le reste du temps d'ailleurs. Il semblais perdu entre miles pensées, tourmentés par des maux que nul onguent ne pourrais guérir. Le poids des assassinats qu'il du effectuer sous la contrainte de son ancienne tutrice pour qui il ressent des sentiments multiple encore très présent. Le garçon fut juger pour ses crimes, celui ci exprimant une sympathie non feinte pour les idéaux révolutionnaires de la femme gisante au fond de la caverne. Griffith ne fut mis au courant de son châtiment qu'une fois les pieds sur le plancher du navire qui le guide sur le Continent, apprenant de la bouche d'un marin que le jeune héritier ainsi que la druide furent immergé dans l'eau salée jusqu'à ce que mort s'ensuive. Un sort peu enviable qui risque de s'abattre sur le blond si celui ci ne prend pas gare à son bagage lourds de 2614 florins, assez d'or pour mener le mutant par le fond si celui ci passe par dessus bord.

Aucun biens supplémentaires ne lui sont offert du moins pas en métaux précieux ou titre prestigieux, cependant une bonne parcelle de terrain boisé lui est donner, laissant le loisir au natif de Cintra de le faire exploité et d'ainsi avoir une rentrée d'argent régulière, ou simplement de laisser à la nature son droit au risque de voir ses terres envahie d'animaux sauvages. La décision lui revient.

A peine Griffith aura-t-il posé le pied sur le plancher de vache que d'épique balade -parfois enjolivées ou exagérée-contant ses exploits lui parviendrons aux oreilles, faisant de lui un être immortel jusqu'à ce qu'elle soient oubliées.