Zone boisée à l'Ouest

Une petite zone boisée à l'Ouest de Kaer Morhen, éloignée des chemins.

Aà quelques mètres de la barrière magique, les jeunes élèves sortirent par l'entrée donc extérieure du terrier et des galeries de Pierot. Le passage était camouflé par un buisson, et ils eurent du mal à se dépêtrer de ce dernier avec toute l'attirail qu'ils portaient.

Casei arrive donc ici, cachée par un buisson. Activant ses sens à fond la balle, qu'entend t-elle ? Que perçoit-elle ? Que ressent-elle ici ? Des bruits de pas ? Des senteur de creatures ? Une vibration de pas au sol ?

Alors qu'elle avance pour laisser la place à ses camarades et pour essayer de sortir de se buisson, elle continue son inspection.

Thorvir arrive ici à la suite de Caseï, arbalète déjà en main au cas ou. Son but: Ramener un gros gibier.

- §%µ*@*%/# De buisson.

Murmura t-il en sortant de celui-ci.

Jude tenta tout de même de s'immiscer à travers cette faune qui en apparence semblait légèrement différente de celle intra-barrière. Ses sens en alertent, il tenait en main le fourreau de son épée, prêt à un quelconque danger qui pourrait surgir de derrière les fagots. Il décida de ne pas parler pour le moment, afin d'éviter toute nuisance sonore, laissant ses yeux planer à la recherche d'une moindre trace ou empreinte et son odorat à une senteur quelconque.

Alban traverse le buisson. Son arbalète se prend dans les feuilles, c'est chiant d'avancer, il râle déjà.

-Buisson de mes deux ...

Il finit cependant par en sortir. Il prend son arbalète en main et laisse ses sens de sorceleurs se déchaîner.

Une fois sortit du buisson Ymerej sortit sa lame, prêt à parer à toute éventualité, se mettant en première ligne en tant qu'aîné et bretteur plus que confirmé.

- Que certains sortent leurs arbalète au cas où, toujours être aux aguets.

Une bonne chasse était avant tout une chasse où réduisait au maximum les risques en se tenant à prêt à agir à tout moment.

Poddrick suivra le petit groupe, ses petits yeux émerveillés par le monde qui l'entourait et la perspective de cette première escapade sans sorceleur confirmé… enfin…

Traversant à grande peine le passage de terre en file indienne, la Pianienne finira par apercevoir le jour, la lumière, l'espoir de revoir l'air frais. L'humidité et l'abondante boue dansant avec l'eau n'était plus qu'un lointain souvenir pour Carmia, elle pouvait derechef se lever après avoir rampé dans cette infernal passage. Une sensation nouvelle la parcourait, s'immisçait dans ses membres pour envelopper ses sens qui étaient maintenant aux aguets ; le goût de l'interdit. Caseï devait avoir l'habitude de ce genres d'entailles infligées au règlement, puisqu'elle semblait contrôler totalement la situation. Néanmoins, malgré l'adrénaline grimpant des échelons dans sa cervelle et dans son ventre, la fille de forgeron restera à l'affût du moindre danger, sa main agrippée au pommeau de sa lame d'argent, celle-ci brillait subtilement sous la lumière naturelle en déclin.

Il était 19 heure passée lorsqu'ils arrivaient ici, ainsi, la nuit commençait déjà à tomber. Leur sens de la vue était amoindri en efficacité, mais par bonheur : ils pouvaient toujours se fier au reste. Et pour le moment, rien de remarquable ne se faisait entendre. De légers bruissements de feuillages très lointains, cependant rien d'alarmant s'ils parvenaient à calmer potentielle paranoïa. Il fallait dire que dans le noir se répandant, tout bruit pouvait devenir effrayant.

Le natif de Benkelham poursuit ainsi sa traque, cherchant comme précédemment une quelconque senteur particulière ou une trace de pas qui pourrait les amener à une possible antre ou nid. Ses yeux ambrés brillant sous ce crépuscule naissant , il était habitué à la lumière de la nuit à force de rester à veiller le soir après dîner. Il daignera tout de même regarder si ces camarades suivaient derrière bien que son ouïe lui permettait de savoir si les bruissements appartenaient ou non à ceux de ces camarades.

Sens en éveil, Thorvir, s'abaissa pour tenter de trouver des traces au toucher, se fiant également à son odorat et son ouïe. Bien que cette tâche fut plus fastidieuse dû à l'odeur de ses nombreux camarades et au tintement de leurs armes, il fit attention à ne pas trop s'écarter du groupe pour sa propre sécurité.

Alban suit la troupe. Il tente de se trouver en plein milieu de ses compagnons, pour qu'ils puissent le protéger en cas de besoin. Même s'il n'était pas lâche, Alban était lucide. Contre un vrai monstre il n'avait aucune chance.

Sortant du buisson, elle continue de s'agenouiller, cherchant à être discrête. Enlevant les feuilles sur elle, elle rassure la troupe en chuchotant.

-C'est bon, la voie est libre.

Activant toujours ses sens, elle s'éloigne de l'entrée du terrier.

Poddrick en vérité se souciait bien peu de cette guerre, préférant et de loin savourer cette liberté qui lui était offerte et dont il avait si peu l'occasion de jouir, il commencera donc à s'étirer avec le sourire, profitant du plaisir propre à la transgression de certaines règles et commencera à se déplacer tranquillement hors du trou sans réellement prendre de précautions, cette traque devenant soudainement presque accessoire.

Il y avait tout simplement trop de traces, pour qu'ils puissent repérer quoi que ce soit de pertinent. De vieilles griffures sur les arbres, des crottes au sol, des petites branches cassées, etc etc. Sinon, toujours aucun bruit ou présence remarquable.

Activant son ouïe et son odorat ainsi que son toucher puisque sa vue commençait à faillir sous la lumière tamisée, Carmia restera dans la troupe, bien qu'elle préférait se positionner sur les côtés pour protéger les jeunes sorceleurs en cas de danger. Pas un bruit de sera émis de son côté, excepté sa respiration semblable à celle d'un prédateurs et le grincement de ses pas sur la flore des lieux.

- Maintenant on évite au maximum de faire de bruit.

Les sens en éveille il essaya de capter quelque chose, suivant le pas de Caseï, tout en habituant ses yeux à la pénombre qui s'installait. De temps à autres il se retourne pour faire le compte du groupe.

Alban marche le plus silencieusement possible. Il se focalise majoritairement sur son odorat pour essayer de trouver une piste à suivre.

Trop de traces, ce sont déjà des traces. De par son expérience de la chasse, Thorvir jeta en particulier son dévolu sur les traces de biche. Un sanglier étant, après réflexion, impossible à ramener à Kaer Moren.

- Y'a beaucoup trop de pistes...

Jude s'approchera tout de même des griffes sur l'arbre, cherchant à savoir la profondeur de celle-ci. De qui pouvaient elles provenir ? Il touchera légèrement l'arbre en question avant de regarder au pied de celui ci si une trace en particulier pouvait l'aiguiller dans sa recherche ou si autre chose était visible, des poils, du sang séché ?

Il n'écoutera pas vraiment les conseils d'Ymerej, ne tentant pas de faire de bruit ne faisant pas spécialement d'effort pour être extrêmement discret alors que ses yeux tentaient de percer les ténèbres, prenant lentement conscience de l'endroit.

Les traces de "biche", s'il pensait aux crottes, Thorvir verrait qu'il y en avait différents types, bien qu'il soit difficile de distinguer dans le noir tombant. En suivant cette piste irrégulière, il partait pour s'éloigner du groupe.

De son côté, Jude verra que les griffures sont assez profondes, il ne pouvait deviner par quoi elles avaient été faites, peut-être un animal sauvage tel que l'ours, peut-être une créature monstrueuse dont il ignorait même l'existence ? Il n'y avait rien au pied de l'arbre, cependant : les griffures montaient assez hauts sur l'écorce. Ce qui ne lui donnait pas réellement plus d'indices.

Leur présence n'avait pas, ou alors ils n'en savaient rien : alerté qui ou quoi que ce soit. Et de la même façon, ils n'avaient encore distingué aucun signe de vie à proximité. Il restait que la nuit tombait, et qu'ils avaient éventuellement moyen d'augmenter les probabilités au fil des secondes, et l'accroître exponentiellement en s'éloignant plus encore de la barrière magique. Il fallait ensuite savoir retrouver son chemin, et envisager le pire...

Thovir eut l'idée de dérouler la corde qu'il avait emmenée pour éviter qu'ils ne se perdent en retour, et retourna près du groupe plutôt que de s'éloigner davantage. Pas grave, il trouverait des traces ailleurs.

Il cherchera dans ce cas à suivre les traces de griffes sans trop s'éloigner du groupe.

La blonde soupire en voyant le trouble-fête s'éloigner du groupe. Casei continua de s'avancer de buisson en buisson, activant toujours ses sens et essayant d'être le plus discrète possible. Suivant le conseil de Ymerej, elle n'accordera la parole qu'en cas de problème majeur.

Elle aurait bien voulu parler de la fois ou elle a tuer 3 loups et un ours toute seule pour décompresser la situation...Mais ça ne semble pas être le moment.

Pour le moment avec son épée dégainée, elle fera une trace sur les arbres pour montrer les passages pris après leur sortie du terrier. Ils retrouveront le chemin grâce à cela ? On l’espère.

Alban reste attentif aux traces, aux bruits et aux odeurs. Il suit le groupe, essayant de toujours rester au centre de celui ci.

La jeune fille partira du côté des traces griffes pour examiner leur cas. Gravant dans ses prunelles leurs formes et leurs longueurs, la fille de forgeron finira par se baisser, accroupie, près de la terre, pour tenter d'apercevoir une ombre ou marque de pattes dans les environs. Elle se fiera ensuite à l'odeur flottant dans les airs, et, en agitant ses narines, la sorceleuse tentera de s'agripper à quelques miasmes pouvant appartenir à la possible bête ayant laissé ses empreintes ici.

Poddrick remis de cette sauvage overdose de liberté reprendra lentement ses émotions et c'est avec plus de serieux qu'il recommencera à scruter les environs, ouvrant grand ses oreilles alors qu'il sortira l'arbalète, prêt à faire feu sur gibier comme monstre sans réel distinction.

Ni Jude ni Carmia, iraient très loin avec cette histoire de griffures, la chose était irrégulière, et en observant bien : la Pianienne avait pu deviner qu'elles n'étaient pas fraîches. Il n'y avait alors pas réellement de pistes à suivre. Nonobstant de cette traque avortée, le groupe avançait soudé, et plusieurs dizaines de mètres plus tard : ils entendirent un mouvement au loin. Plus brusque que les feuillages agités de tout à l'heure, la chose passait, et s'éloignait d'eux en allant vers le Sud-Ouest. Enfin, c'était le cas des bruits.

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