Re: Bibliothèque

L'être informe arriva donc ici furtivement, avec les mêmes recherches particulières en tête. N'étant pas un sorceleur aguerri, il n'avait aucune idée du bienfondé de ses idées, mais ce furent pour l'instant les seules qu'il eut. Des livres sur les cas d'emprise ou de possession, sur les malédictions, et enfin sur les maladies mentales.

S'il ne trouva d'abord rien concernant les maladies mentales et les possessions, il trouva quelques ouvrages concernant les malédictions. Que cherche-t-il précisément ?

D'un côté, des symptômes similaires aux siens : un sentiment d'angoisse, une chaleur intense, la peau qui gratte, de mauvais rêves, entendre des voix. De l'autre côté, tout ce qui pouvait concerner des voix de près ou de loin : un être réduit à l'état de voix par exemple. Nero était jeune, il ne savait pas grand chose de ce que pouvait donner une malédiction.

Entre autres descriptions hasardeuses, une fit écho à un de ses cours de magie où ses camarades et lui eurent un bref descriptif des types de magie existants :

L'on confond toujours aujourd'hui la Malédiction en tant que Forme de Magie, et le terme "malédiction" servant à désigner un sort par jugement moral. En vérité, la Malédiction ne requiert pas de sombres rituels pour atteindre quiconque, non, l'on appelle Malédiction un sort jeté "grâce" à une éminemment extrême émotion négative, une haine viscérale, une volonté brûlante, et un souhait de malheur à quelqu'un ou quelque chose... Même ces conditions réunies n'assurent pas la réussite du mauvais sort, et gare à celui qui souhaite le mal à son prochain, car il pourrait violemment se retourner contre lui. Aussi, les Humains ne sont pas les seuls qui maudissent, tout être vivant le peut. En outre, une émotion négative ambiante peut déteindre sur l'environnement, et créer dans la nature, pire qu'un spectre...

Cela était pour la description des malédictions en général. Quant à ses recherches précises, il eut du mal à trouver quelque chose de fiable le concernant. En effet, il y avait tant de malédictions possibles, et de toutes les façons, ce livre ne listait pas les symptômes. Ceci dit, l'idée de spectre était évocateur. Des êtres éthérés prisonniers de ce monde, liés à un objet ou à un devoir manqué, si ce n'était pas une autre source d'émotion puissante ayant conjuré cette malédiction.

Tout cela restait très vague pour Nero, mais c'était un début de piste; s'il voulait se renseigner sur les spectres, il passerait quelques dizaines de minutes à éplucher le bestiaire :

Spectre:

Spectre de Midi:

Et d'autres "dérivés", comme la Banshee, le Pénitent, etc.

L'être informe nota d'emblée deux choses intéressantes : l'importance d'un sentiment négatif extrême dans le lancer d'une malédiction, et la capacité de tels sentiments à imprégner un lieu. Il avait ressenti ce soir là une infinie tristesse, qui de son point de vue, n'émanait certainement pas de lui. Peut-être s'agissait-il là de la marque d'une malédiction ? Cependant, quelque chose n'allait pas : il n'avait rien ressenti de similaire en retournant là-bas. Le lieu n'était donc pas la clé, visiblement. La description du spectre de midi lui donna néanmoins une idée : qu'en était-il de l'heure ? Il chercha d'autres entrées ayant un lien avec l'heure dans ces mêmes livres, d'autres spectres aux habitudes bien marquées, ou des malédictions qui ne se manifestaient qu'à certains moments précis si cela était mentionné quelque part.

Il put lire au sujet du spectre minuit aussi, l'équivalent du spectre de midi, mais pour la nuit. Et il trouva aussi suffisamment d'informations pour comprendre que certaines malédictions pouvaient effectivement être liées à des moments plus ou moins précis. Il put trouver différents exemples, comme le loup garou qui ne se transforme que la nuit, ou durant les nuits de pleine lune.

Des informations sommes toutes enrichissantes, mais qu'il allait devoir laisser macérer quelques temps et sans aucun doute compléter pour pouvoir tirer des conclusions solides. Plusieurs choses l'asticotaient tout de même dans cette affaire, ce château était littéralement farci de sorceleurs expérimentés, comment se pouvait-il qu'il fût le seul parmi tous, lui, le novice, à percevoir la chose ? Il imaginait fort mal des spectres hanter le château au nez et à la barbe de ses instructeurs et des apprentis les plus âgés, d'autant plus sans faire de dégâts auprès des hommes normaux comme les gardes ou de ses camarades. N'avait-il vraiment pas rêvé ? Alors que la fatigue le gagnait, il prit tout de même la peine de chercher de manière hasardeuse si des entités pouvaient créer une connexion privilégiée avec une personne en particulier, se manifester au travers des rêves, et tout bêtement, il regarda si des spectres pouvaient ne serait-ce que parler.

Il apprit que les spectres pouvaient être doués de parole, bien que cela était assez rare. Concernant les liens particuliers, il trouva au bout de longues recherches ceci :

Blême:

BLÊME

Famille et Classification : Êtres éthérés/Démons - A

Description : Une silhouette toute de ténèbres, une brume ou une ombre noire comme l'abysse, voilà l'apparence du blême, loin alors de ce que son nom laisse supposer. Mais ce n'est pas une erreur que de l'avoir nommé ainsi, car ce qui définit le blême est avant tout sa proie, sa victime. La créature éthérée, se nourrit des remords et des regrets humains, de ceux qui ont commit l'inhumain. Le blême lorsqu'il trouve une cible rongée par la culpabilité (souvent liée à ses méfaits), s'immisce au plus profond de ses pensées, serpente à travers les abysses de sa conscience, et lui susurre comme si c'était les propres pensées de l'affligé, ou à travers des rêves cauchemardesques, appuis renforçant les regrets du damné. Si forte, si pernicieuse est son affaire, que la proie pourrait tomber dans la folie en quelques jours à peine, mais le monstre aime faire durer le plaisir, et la folie devient un mal lancinant,et c'est doucement que la pauvre âme est forcée sans être contrainte réellement, à se mutiler, de plus en plus violemment, jusqu'à ce qu'un jour salvateur advienne, et la délivre de ses tourments (un blême peut posséder quelqu'un des années durant, et ne l'achève que lorsqu'il est entièrement brisé). Au début, la victime du blême dort de moins en moins, et ne trouve sommeil qu'au bout d'un épuisement extrême, elle se nourrit à peine, devient une larve, et ce sont là des signes, qui alertent assez difficilement l'entourage.

Mais lorsque c'est découvert, souvent grâce aux mutilations, l'on fait appel à des mages ou des druides, sinon des prêtres, et ce n'est que très rarement qu'un sorceleur intervient, puisque cela va rarement aux oreilles d'un sorceleur. Lorsqu'il intervient, il y a deux méthodes : le tromper, en la faisant posséder quelqu'un culpabilisant pour quelque chose qu'il n'a pas fait, puis le soulager en lui montrant qu'il n'a rien à se reprocher. Le blême disparaît alors, comme banni de ce monde.

Ou alors, il est possible de le bannir en la vainquant "physiquement". Pour cela, il faut forcer l'être invisible à se manifester : dans un espace clos sans lumière, le soir d'une pleine lune, il faut dessiner sur le sol un cercle des éléments. 4 sources de feu doivent être placées aussi pour encadrer le cercle, lieu du combat, et donc empêcher le blême de fuir. Une fois le cercle terminé avec l'hôte à l'intérieur, le blême apparaît derrière celui-ci qui peut alors fuir pour ne pas gêner le sorceleur, le blême temporairement détaché de sa proie ne tentera pas de lui faire du mal. Pour le vaincre, le blême doit être maintenu dans le cercle durant environ une minute, il sera alors renvoyé dans son monde. Il essayera par tous les moyens d'éteindre les flammes, il ne faut donc pas qu'il y ait d'objets permettant cela (le blême ne peut pas s'approcher de lui même des flammes, ni détruire le cercle d'ailleurs). Ainsi, le démon tentera d'utiliser votre corps pour éteindre les flammes, en vous tuant d'abord ou non avec ses longues griffes, ou sa force démentielle (le blême évite de tuer si cela lui est possible). Si vous quittez le cercle, en vous imaginant l'avoir piégé sans avoir à le combattre, il utilisera de la magie pour souffler les flammes, c'est un sortilège qui met quelques secondes à être incanté, et vous pourrez l'empêcher soit avec du feu, soit en le transperçant de façon continue avec de l'argent. Chaque source de flamme éteinte, renforce le blême, et s'il éteint les 4, il s'enfuira telle une ombre, et il faudra attendre la pleine lune prochaine pour l'invoquer de nouveau (si son hôte n'est pas mort d'ici là). Le blême disparaît l'on suppose, lorsque son "énergie" est épuisée, et les coups subits accélèrent cela.

Habitat : Au sein d'un hôte

Région : Partout

Densité dans la nature : Extrêmement faible

Taille, âge, poids :

Taille moyenne : ~2m5
Longévité moyenne : /
Poids moyen : /

Reproduction : /

Capacités : Intangibilité, très longues griffes, ondes de choc, se faufiler dans les ombres

Faiblesses : Feu, argent

Butin : Rien, il n'y a aucun reste de blême une fois vaincu

Récompense : Au cas par cas (vaut 900+)

(Sans le processus d’exorcisme.) Celui lui laissait croire que c'était donc possible. Alors était-ce un blême, ou une créature aux pouvoirs similaires... Impossible à dire pour le moment.

Il frissonna en lisant cette description, il espérait sincèrement ne pas avoir attrapé un blême, et bien qu'il eut un doute un instant en songeant à l'envie de se gratter dont il avait été saisi et qui pouvait peut-être être similaire mais bien plus puissantes chez les personnes qui se mutilaient à cause de cette sale bête, il finit par convenir que son imagination s'était emballée. Après tout, il ne se sentait coupable de rien, lui, et la culpabilité semblait centrale dans le cas des victimes de cette créature. Elle était sans doute même la motivation principale des automutilations d'ailleurs. Non, ce devait être autre chose. Fatigué par sa journée d'entraînement, et achevé par ces intenses recherches, il décida de partir se coucher. Il comptait rendre une petite visite aux sorciers présents dans le château le lendemain afin qu'ils l'aident à tirer tout cela au clair, et il lui fallait être bien reposé pour ses leçons. Il mit tout de même en place une action pour cette nuit : il allait dormir avec son médaillon autour du cou. S'il s'agitait à une heure précise dans la nuit, peut-être n'avait-il pas tout inventé de cette sombre histoire de voix.

L'adolescente ne lève le nez de ses travaux que lorsque ceux ci touchent à leurs fin, constatant l'arrivée de plusieurs cadets dont elle ignore les noms à l'exception du garçon au sourire facile rencontré quelques semaines auparavant. Ce dernier plongé -comme ses compairs- dans une séance d'études concentrés, la skelliger évite de lui adresser la parole afin de ne pas le contrarier, se contentant de lui prodiguer une légère pression sur l'épaule en guise de salut lorsqu'elle passe près de lui en se dirigeant vers la sortie son herbier sous le bras.

Le geste amicale de la Skelliger ne passa pas inaperçu, il se retourna et reconnaçà la mystérieuse fille de la dernière fois, il referma aussi sec son livre

-Hey salut ! s'écria t'il , avant de remettre sa main sur sa bouche honteux d'avoir brisé le silence des lieux , et se dirigea vers elle d'un pas précipitait avec son livre sous le bras

Le son de la voix du garçon la stoppe dans sa progression, l'invitant à se tourner en direction de l'auteur de ces salutations sonores mais toujours pleine d'une bonne humeur avec pour effet immédiat d'étirer le coin de ses fines lèvres en un sourire discret. Elle même ne saisie pas tout à fait les raisons du silence imposé dans la bibliothèque c'est pourtant en chuchotant qu'elle s'adresse à son cadet lorsque celui-ci la rejoint après un geste du menton pour l'ouvrage qu'il tient sous le bras:

-Quel genre de nourriture pour ta tete?

Avant d'à son tour exhiber le petit cahier en sa possession l'air de dire qu'elle aussi alimente sa matière grise.

-Tu m'as donner faim.

Basriek était heureux de retrouver l'énigmatique albinos , il ne l'avait pas croiser depuis un moment, il lui souria comme à son habitude, interloqué par sa réponse, les skelligers semblaient toujours allez droit au but dans leurs discutions

-Boarf, un vieux livre sur une religion obscure, c'est pas très intéressant mais éducatif, je préfère largement les bestiaires. Répondit le jeune homme avec un sourire

Basriek hocha la tête de manière approbateurs en voyant la jeune fille avec son livre, peut être découvrira le plaisir simple de lire et de décupler son savoir

-Alors tu apprécies ? Tu as choisis quoi ?

C'est avec un léger étonnement que l'information est reçue, pas celle quand à l'intérêt du garçon pour les bêtes -quel futur sorceleur n'est pas fasciné par cela?- mais pour le caractère éducatif des sciences religieuses. La jeune femme n'y as jamais consacrée une seconde de son temps que se soit dans la prière ou l'étude, ne comprenant le sens de dévotions pour des choses aussi basses que le soleil, la terre ou encore -malgré sa nature insulaire- la mer. Elle se doute pourtant que si Basriek y trouve une source de savoir quelconque c'est que savoir quelconque doit être trouvable, il faut dire que la vivacité du préadolescent n'est plus à démontrer.

Plus facile de montrer que dire, Vi ouvre le cahier qu'elle tend à son jeune camarade qui pourras y voir une fleur collée à une page par un point de sève, le tout entouré de notes manuscrites dont la rédaction gauche témoigne de la récente pratique qu'est la rédaction pour la pale mutante. Cette dernière justifie son choix en quelques mots:

-Plus simple que le reste.

Quelques seconde de flottement durant lesquelles on pourrait croire entendre les rouages de son esprit tourné précède la suite:

-Tes yeux sont fait pour la magie.

Rare sont les manipulateur du chaos ne possédant une intelligence hors-norme ainsi qu'une malice que son regretté paternel qualifiait de "diablerie", et bien que l'apprentie n'en connaisse l'exact définition c'est le premier qualificatif qui lui vient à l'esprit en regardant Basriek. "Un garçon enclin aux diableries".

Basriek sourie et hocha la tête, il commençait a s'habituer à la Laconie de son interlocutrice , voir ca l'amusait et apaisait , il était trop habitué au discours sans fin des poivrots de comptoirs et souvent au début c'était pas glorieux à la fin c'était clairement pathétique.

-Je vois, tu es intéressé par l'art des plantes ? J'ai hâte de faire les premiers cours d'Alchimie ! Ca doit être plus intéressant que de rôtir un poulet et servir une bière ah ah

Basriek fut surpris de la réponse de la jeune fille , bien que interessé... comme la plupart des choses qui se foule sur cette terre, la magie n'était clairement pas quelque chose qui l'intéressé plus que les autres, savoir grimper au arbres avec grâce , devenir une fine lame et avoir un savoir encyclopédique l'intéressé plus...

-Si tu le dis ... Et les tiens ? Ils sont fait pourquoi ?

Répondit le garçon en lançant un sourire malicieux

Vrai que le garçon n'était encore il y as peu qu'un apprenti aubergiste, occupant sans nul doute ses soirées à jongler avec les commandes des clients ou à en nettoyer les insalubrités peu ragoutantes. D'une certain façon, Basriek est prédisposé à devenir sorceleur, les potions remplaçant le vin -un poison pour un autre- les ivrognes pour monstre, quoique hélas la possibilité de se débarrasser des poivrots de manières définitive doit être rares.
La skelliger s'explique du mieux qu'elle le peut, sachant que son camarade comprendrai sans mal.

-Une plantes un effet, deux plantes un autre effet..

C'est amoindrir la complexité des arts alchimiques que de les résumer ainsi. Ou pas? C'est du moins ce que l'apprentie en retire comme leçon. Aussi stupéfiant que cela puisse paraitre l'alchimie n'est en soit qu'une cuisine aux codes différents qu'une bonne mémoire ainsi qu'une adresse moyenne suffit pour en maitriser les bases.
A la question posée Vivaerys ne répond en premier lieu que par une risette impossible à retenir face à celle de son pair, puis se décide à répondre:

-Profiter des sourires comme le tiens.

La réponse est aussi franche que spontanée, rien sur cette terre ne vaut plus le coup d'œil que le sourire d'un enfant n'ayant pas assisté au démonstrations sauvages des démons à l'apparence humaine. L'éventualité que l'adolescente se fourvoie est grande pourtant cela ne change rien au fait que la bonne humeur de Barsiek prend des airs de roses fraiches sur un tas de purin en ces lieux ou discipline quasi militaire côtoie perte d'humanité, cette réflexion inspire d'ailleurs la question qui suit.

-Tu t'es fais des amis?

Encore des réponses énigmatique, cette fille malgré son air froid paraissait extrêmement sympathique au jeune aubergiste.... enfin en général ils éprouvaient de la sympathie pour quasiment toutes personnes qui ne représentait pas un danger immédiat, Basriek croisa les bras et réfléchit un instant

-Je vois... hey bien j'ai hâte !

La jeune fille semblait avoir un dégout de l'être humain en général , chacun son histoire comme on dit, elle doit avoir ses raisons . Basriek a toujours eu un comportement assez compréhensif et altruiste dans sa vie, peut être l'instinct de tavernier pour paraitre sympathique ou une cicatrice qu'il cache au plus profond de lui....

- Des amis ? C'est un peu rapide pour le dire , on ne sait jamais vraiment quelqu'un ou si c'est notre ami comme disait mon père " Reste dans une cave une semaine sans eau , ni nourriture et tu verras si ils sont toujours tes amis ! " Mais c'était quelqu'un d'un peu sombre ... Mais j'ai rencontré un étrange énergumène tout le temps masqué , très énigmatique mais vraiment fascinant ! Il a plus sa place dans un cercle de barde que ici à mon avis. Et sinon un autre Skelliger, un garçon qui montre au arbres magnifiquement et pour avoir croisé le fer avec, assez bon combattant, mais pas autant que toi je pense conclua Basriek

-Tu comptais faire quoi aujourd'hui ?

L'énergumène en question aperçu au coin d'un couloir as été évidement remarquer par son accoutrement, sa personnalité en revanche reste étrangère à la jeune femme qui approche rarement d'elle-même les étrangers ce qui, d'après les dires de Basriek, ne fut pas une erreur-les comédiens et autres saltimbanque la mettant plus que mal à l'aise.
Assez sombre est peu dire du paternel du néophyte, surprenant qu'un homme que des pensées aussi sombres habite ai pu élever un jeune garçon aussi plein de vie et d'entrain. Peut-être que tout ombre as besoin de son pendant de lumière qui sait, la skelliger elle se sais simplement ravie que les rôles n'est été contraire entre son cadet et le géniteur de ce dernier. Une petite pensée est prononcée à voix haute, comme échapper des fines lèvres de l'adolescente:

-Pas besoin d'une cave et de privations, suffit de refuser l'inacceptable..

Marmonner de la sorte n'est en rien une habitude, il faut croire que l'évènement auquel fait référence l'apprentie soit assez récent et marquant pour justifier l'exception, espérant que la cause de cette exception en sois une également. C'est par cette pensée que Vi observe son interlocuteur, se demandant si lui aussi lui tournerais le dos un jour, avant de chasser cette inquiétude d'un souffle.

-Je sais pas.

Réponse franche et véridique, le climat et le nombre de personnes présente dans les pièces communes décidant de ses pérégrinations la majorité du temps. Curieuse à son tour la question est retournée à l'envoyeur:

-Toi?

Basriek resta muet face a la réponse de la jeune fille, il remarqua dans son air qu'il semblait avoir reveiller de vielles cicatrices à la jeune fille, il exprima un sourire, pas de joie comme d'habitude mais plus de compassion, un air qui voulait dire : je ne sais pas les épreuves que tu as enduré, je sens qu'elles ont été difficile . Il préféra ne pas s'aventurer vers ce sujet, il ressentait qu'elle avait pas envie de se confier.

-Je pensais partir m’entraîner encore un peu , je suis clairement pas encore au niveau qu'on attend de moi dans cette forteresse ... Et à la magie.... Mon premier cours n'a clairement pas été une réussite et j'ai bien envie de prouver au prof que je suis capable.... bon en vrai j'ai surtout envie de maitriser pour me passer de sa présence au plus vite ...

La jeune femme répond par une risette au sourire de son camarade dont elle comprend les intentions à travers l'expression faciale, cela provoquant chez la skelliger un doux pincement dans la poitrine. Elle se jure intérieurement que le fils d'aubergiste ne mourra pas, que ce soit physiquement ou psychiquement, la personnalité de ce dernier ainsi que ce qui en découle étant denrée précieuse autant pour la forteresse et ses habitants que pour le reste du monde.
Vi pourrait informer son cadet que des années lui seront nécessaires avant de pouvoir être satisfait de lui-même, que les légendes sur les sorceleurs tel que Geralt semble souvent exagérées, que l'exigence de leurs instructeurs ne seront jamais remplis dans le simple but de les poussé à se dépasser.. Cependant la mutante n'en dis rien, à l'âge de Basriek les décisions prises font office d'obsession, quand à la magie et à l'homme qui as été désigner pour leurs enseigner l'insulaire donne sont avis sans détours:

-Je l'aime pas non plus.

Sont odeur entêtante d'aromates, son nez constamment rouge et coulant, son regard de bovin agressif, rien chez le druide n'inspirent confiance chez Vivaerys et cela sans compter le ton dont le magicien use avec les élèves. Le plus désolant dans tout cela étant sans doute le fait que la mage en chef ne semble pas plus douce que son homologue masculin.

-On peut s'entrainer ensemble.

La magie n'est pas une matière qu'affectionne particulièrement l'adolescente mais toutes occasion étant bonne à prendre, la proposition est lancée.

Basriek s'amuse des discrets sourire de la jeune adolescente, c'était une sorte de victoire pour lui d'afficher , même le plus petit éclats, de la joie chez les gens, encore plus sur ce qui on l'air d'en avoir besoin.

-Hey bien dommage que tu étais là , je lui ai demandé si à la base si ses parents étaient des créatures qui mange leurs excréments , ce qui aurait expliqué son odeur et son allure morbide.

Basriek pris le soin de ne pas mentionné qu'il a été punie pour çà ...

-Allez pas de soucis, on risque pas de s'éborgner cette fois ci , tu viens ? On va s'entrainer dehors !

Avant que Vivaëris eu le temps de répondre, Basriek filla a toute vitesse en lui faisait des signes de la suivre