Re: Écuries en périphérie

Savaedd était déjà présent sur place depuis longtemps, réveillé et souriant. Il tenait un couteau et une biscotte qu'il beurrait en souriant.

Voici un homme qui aimait se faire beurrer la biscotte, qu'en était il des autres collègues qu'ils attendaient ?

L’aide de Poddrick fut la bienvenue, et, à 9:20, tout était prêt pour partir. Le vent frais de l’été caressait les visages fatigués, ou non, des différents protagonistes. Font-ils quelque chose de particulier avant de prendre la route?

Poddrick ne fera rien de particulier, si ce n'est vérifier discrètement la nature de la cargaison durant le chargement du matériel. Il retournera alors vers la caravane avant d'entamer tranquillement la discussion, prêt pour le long voyage :

- Vous vnez d'où avec tout ce fratras, c'est une route que vous prenez régulièrement celle là ?

Savaedd avait une petite charrette qui traînait derrière son cheval dans laquelle on trouvait des paquetages rendant impossible une quelconque identification. Vu le faible volume sûrement s'agissait il de biens précieux, aussi était il compréhensible qu'il en soit à payer 100 florins pour être en compagnie de deux sorceleurs. Il était prêt et semblait serein.

La sorceleuse regarde donc le marchand beurrer sa biscote assez circonspecte. Quel drôle d'homme celui-là, ne pouvait-il pas manger cela à l'auberge ? Elle espère en tout cas qu'il ne va pas vomir en plein voyage car il à mal mangé.

S'attachant les cheveux en queue de cheval, Casei déplace ses yeux sur les marchands qui ont fini d'attacher la cargaison. Quand est-il de Savaedd, il transporte quoi d'autre à part son beau chapeau, sa lame et ses drôles de paquets ? Ses derniers attise sa curiosité.

"- Bien je pense que nous sommes tous prêts."

Conclue t-elle. Sans plus attendre, elle se frotte les mains froides et s'avance vers les portes de l'écurie. Elle les ouvre si elles n'étaient pas ouverte pour laisser passer les charrettes.

- Bah on a refait le plein de marchandises ici justement!

Ainsi commença leur voyage, sans accrocs. Durant quelques jours ils voyagèrent, à un rythme lent mais sûr, rencontrant quelques autres rares caravanes marchandes. Ils apprendront à faire plus ample connaissance au fil des paysages nordiques, les quatres marchands étaient des hommes fort sympathiques (et ayant avant tout l’alcool facile).

Un soir frais, la fin de l’été se faisant ressentir, alors qu’ils traversaient une vieille route sombre... https://continentem.forumactif.com/t1060-sur-une-route-de-kovir